Trail du Soldat de la Marne (77)

Dimanche 16 octobre 2022


Cinquième édition du Trail du Soldat de la Marne organisé par Eric Leblacher et son équipe, et j'en suis à ma cinquième participation sur une des distances proposées. C'est devenu un rendez-vous incontournable pour moi mais également pour des centaines et des centaines d'autres coureurs seine-et-marnais (et aussi au-delà de la frontière départementale). La qualité des parcours et de l'organisation sont les deux raisons principales de cette immense réussite alors qu'à l'époque du remplacement du semi-marathon de Meaux par le Trail du Soldat de la Marne, des interrogations s'étaient posées mais très rapidement avaient été balayées d'un revers de main. Nous allons donc courir une fois de plus dans des lieux hautement historiques, témoins de la Grande Guerre. Je ne vais pas revenir sur la Bataille de la Marne dans cet article, j'en ai parlé longuement lors de mes participations passées. Programme de l'évènement :
--samedi 15 octobre--
==> 18 courses enfants réparties en catégories école, collège, lycée et âge ! 
--dimanche 16 octobre--
==> 9h15 - Course 30 km (départ Parc du Musée de la Grande Guerre à Meaux)
==> 9h30 - Course 20 km (départ Monument Notre-Dame de la Marne à Barcy)
==> 10h00 - Course 5 km (départ Parc du Musée de la Grande Guerre à Meaux)
==> 11h00 - Course de 11 km (départ Monument Notre-Dame de la Marne à Barcy)
==> 11h05 - Marche de 11 km (départ Monument Notre-Dame de la Marne à Barcy)
Julie et moi participons au trail de 11 km. Je suis allé chercher jeudi nos dossards dans l'auditorium du Musée de la Grande Guerre. Nous avons été dotés des dossards 1143 (moi) et 1144 (Julie).





Alors que quelques coureurs de notre club du Pontault AAC sont en train de s'élancer de Barcy pour le 20 km (Jocelyne, Laëtitia, Bruno... ainsi qu'Isabelle du club du Mée), j'arrive avec Julie au Musée de la Grande Guerre pour y prendre une navette. Nous y retrouvons Fred et quelques coureurs de son club de Meaux. On croise même Jean-Jacques, monté sur son VTT, qui part rejoindre Barcy en pédalant. C'est bien installés dans le bus que nous rejoignons la zone de départ de notre course en faisant moins d'effort que lui sur son vélo ! Nous arrivons à Barcy et plus précisément au monument Notre-Dame de la Marne et son inscription ''Tu n'iras pas plus loin'' (heureusement que ce message n'était pas destiné aux coureurs !) où le village de départ du 11 et du 20 km est installé.









Petite pause pipi puis je pars faire mon échauffement seul pendant une bonne vingtaine de minutes, histoire de m'habituer aux différents sols qu'on va rencontrer durant notre course. Comme relativement souvent, la météo s'est trompée. Nous promettant un ciel bien sombre, nous nous retrouvons avec de belles éclaircies et un temps bien doux. Parfait pour courir ! Quelques éléments ont été ajoutés au paysage pour rappeler que les poilus ont eu un rôle des plus importants ici même. Des personnes en tenue d'époque sont également présentes.




David, un de mes copains, joue le rôle de serre-file sur le 30 km aujourd'hui (sa mission va durer pratiquement 4h30 pour aider le dernier coureur de cette distance à rentrer au bercail !). Après ses deux courses d'hier à Croissy-Beaubourg, il lui restait finalement un peu de jus même si la vitesse n'était pas de mise aujourd'hui. Julie le voit passer sur le site de Barcy pendant que je m'échauffais.


Le départ de notre course prend un peu de retard puis carrément beaucoup. En effet, on attend plusieurs navettes qui doivent pallier aux arrivages tardifs de certains coureurs. Les organisateurs sont très gentils car ils auraient pu donner le départ à l'heure ! Du coup, tous ceux qui avaient fait un bon échauffement ont l'impression que ça ne servait pas à grand chose. Peu importe, il fait beau, nous sommes dans un magnifique décor et nous sommes tous chaussés pour nous éclater sur les sentiers de la Brie. Même le maire de Meaux, Jean-François Coppé, ancien ministre délégué au budget et à l'intérieur, a pris le micro pour faire patienter les 600 coureurs et les 400 marcheurs. Je retrouve mon ami Jean-Jacques qui va prendre quelques photos des coureurs. Puis le départ des trois joëlettes est donné bien avant le nôtre.






C'est avec une demi-heure de retard qu'on nous demande de nous tenir prêts à partir. Je me suis bien placé, juste derrière les ''missiles'' du club de Meaux. Le compte à rebours est lancé puis au ZERO nous nous élançons en traversant un nuage de confettis. C'est parti très vite. Je me cale comme je peux derrière Fred et ses copains, puis nous quittons ce chemin de terre en tournant à gauche sur un chemin herbeux où Jean-Jacques s'est placé pour nous photographier.








Je suis moins à l'aise avec ce genre de sol, toujours la crainte de trous dissimulés sous la végétation. Je suis bien content d'arriver au bout et lorsque je débouche sur la route bitumée d'Iverny à Trilport en tournant à gauche, je me trouve dans un second groupe mais pas très loin de la tête. Le km 1 est franchi. Pour le moment ça se passe très bien. Nous revenons progressivement non loin du monument Notre-Dame de la Marne, puis une fois ce lieu dépassé, nous négocions un virage serré sur la gauche pour reprendre la direction de l'arche de départ. Tous les accompagnants, spectateurs ainsi que les marcheurs sont toujours là. C'est très impressionnant tous ces encouragements qui proviennent de tous les côtés. Mais ça se calme rapidement lorsqu'on laisse l'arche derrière nous. Me revoilà sur la première ligne droite de la course. Lorsque j'arrive au niveau de Jean-Jacques on échange quelques mots.






Cette fois-ci, au lieu de tourner sur le chemin herbeux à gauche, nous poursuivons tout droit. Passage au-dessus de la voie ferrée pile au km 2. Nous sommes dans un long faux plat descendant. Je me fais reprendre par un groupe de quatre coureurs, dont deux me doublent rapidement. Les deux autres sont plus accessibles pour moi. Nous quittons ce long chemin relativement roulant en tournant à droite pour emprunter maintenant des chemins de champs beaucoup plus défoncés, ce qui nous demande une concentration plus importante afin de ne pas faire de bêtises.







C'est plutôt plat ici mais c'est quand même moins facile que tout à l'heure. Je ne suis qu'à quelques mètres de ces deux coureurs. Passage au km 3, le chemin tourne de lui-même sur sa gauche. Je me sens bien. Un des deux coureurs se décale sur sa droite pour me laisser repasser. Je me rapproche ensuite du second. Nous entrons dans Chambry. C'est à ce moment là que je redouble le second coureur. Virage à droite rue des Près (du bitume) pour très peu de temps car on poursuit aussitôt tout droit dans un nouveau chemin de champs en montée. En haut, virage à gauche sur le chemin de Saint-Rémy où la terre se transforme en boue puis en mares. Je monte encore un peu mais c'est beaucoup plus léger ici. Une fois au niveau d'un champ de blé, le dénivelé s'inverse jusqu'à ce que je traverse la D140 avant de poursuivre tout droit sur le chemin Ferré (qui est une route donc bitumé). Mais ça monte pas mal ici et assez longtemps. Une fois en haut, je suis rejoint par un coureur des Tritons de Meaux. Nous basculons ensemble sur un énième chemin de champs. Mais pour changer, sur les premiers mètres, le sol est pavé avant de retrouver un aspect plus ''normal'' avec de la terre, des ornières, des pierres. On descend pendant longtemps (en faux plat) jusqu'à ce qu'on arrive à une sorte de bosquet où nous rejoignons les coureurs du 30 km en tournant à droite. D'ailleurs la différence de vitesse entre eux et nous est plutôt grande, ce qui est tout à fait normal.


Il faut bien choisir sa trajectoire car les pièges sont nombreux. Nous montons légèrement jusqu'au seul ravitaillement de notre course au km 7, mais je m'en désintéresse totalement. Je suis repassé devant le coureur des Tritons puis nous traversons la D405 pour rejoindre le chemin de terre qui monte jusqu'aux premières maisons de Crégy-les-Meaux. En début de montée, il me redouble mais à mi-côte je me place à ses côtés. Nous doublons la première joëlette puis la seconde en arrivant presque en haut. Dès les premières maisons de Crégy, il faut négocier un virage serré sur notre gauche pour nous éloigner de cette commune par un chemin avec de très nombreuses pierres mais en faux plat descendant. La troisième joëlette est doublée.



J'ai pris quelques mètres à mon camarade improvisé de course. Le parcours redevient plat puis ça se complique un peu, pas à cause du sol ou du dénivelé mais du fait de l'étroitesse de ce long single et de la présence de coureurs du 30 km. Un autre souci est du fait de ceux qui ont des oreillettes et surtout de la musique dans ces oreillettes et qui n'entendent pas quand je leur dis que je passais sur leur gauche. Du coup... bah tant pis je passe ! On entame une descente dans ce sous-bois mais c'est de courte durée car on doit tourner à gauche pour remonter une grimpette sévère sur route. D'ailleurs les coureurs que je double sont tous en marche. Je finis par arriver en haut toujours en courant juste avant de m'engouffrer dans un nouveau chemin de terre étroit qui passe entre les propriétés des maisons de Meaux. Virage à droite pour une très longue et raide descente. Elle se poursuit sur la route qui longe le Canal de l'Ourcq.


Une fois qu'on est passés sous un pont, on quitte cette route et le canal pour emprunter un chemin herbeux sur la gauche. Un très léger faux plat suivi d'une bosse très raide. Comme tous les ans, Christophe, de notre club du PAAC, s'est positionné à cet endroit pour prendre des photos. Je pense qu'il aime voir les gens souffrir !!! Merci à lui ! Lorsque j'arrive sur le trottoir de la D2405A il faut arriver à se relancer mais comme ça continue de monter, les jambes sont devenues bien lourdes. Je pense que c'est pour tout le monde pareil car personne ne me double. Nous montons jusqu'à ce qu'on arrive à la hauteur du parking du Musée de la Grande Guerre. A cet endroit, nous traversons la route pour suivre le cheminement qui nous conduit à la porte de l'enceinte de ce musée. Virage serré sur ma gauche pour une fin de course en faux-plat montant qui se poursuit style route de montagne sur le Tour de France avec des lacets. Au premier virage, un petit coucou à Germain, un copain signaleur, puis je continue jusqu'au virage suivant qui me conduit sous le hall du musée et un dernier virage à gauche me permet de me retrouver face à l'arche d'arrivée que je franchis 19ème/559 en 47'19'' (4ème M2).


On me remet une jolie médaille commémorative autour du cou ainsi qu'un sac individuel contenant un ravitaillement. Jocelyne et Laëtitia m'accueillent dans la zone arrivée. Elles ont fait une superbe course sur le 21,8 km en terminant respectivement 5ème et 3ème féminine ! Elles attendent leur podium. Il n'y a plus grand monde du PAAC, sauf  Bruno qui est accompagné d'Isabelle. Julie en termine à son tour. Elle prend la 126ème place en 57'26'' (6ème M1). Son objectif sous l'heure est largement atteint. Une très belle course de ma chérie !



C'est le moment de passer aux podiums. Les cinq premières du 21,8 km féminin sont récompensées. Laëtitia et Jocelyne ont cet honneur et c'est mérité !




Un peu plus tard, c'est au tour de la ''Meaux Connection'' de truster les premières places du 11 km avec les 1ère, 2ème et 4ème places (Fred termine second).




Un grand merci à tous les bénévoles, à Eric Leblacher et son équipe. L'organisation de ce Trail du Soldat de la Marne est une réussite depuis cinq ans, et j'espère bien qu'elle va perdurer de très nombreuses années. Petite pensée à Jean-Jacques qui a du terminer sa matinée et une partie de son après-midi à l'hôpital après un malaise. On pense bien à toi l'ami !


Prochaine course dimanche prochain avec le semi-marathon de Vincennes. Et... une course... un Mc Do'.


A dimanche prochain !

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