2èmes Foulées de la Baie de Somme à Le Crotoy (80)

Samedi 14 avril 2007



Dernière course avant le marathon de Sénart dans deux semaines. J'ai décidé de faire cette course au Crotoy dans la Somme. C'est mon département de naissance et c'est la première fois que j'y cours. Cette course est couverte par la presse écrite locale. C'est mon frère, journaliste, qui est dépêché sur place pour cet événement.


La chaleur est très lourde et la course risque d'être assez difficile. Je m'échauffe doucement pour pas trop me déshydrater. Je vais récupérer mon dossard sur la ligne d'arrivée. J'ai le numéro 3244.
A 16 heures 45, je me dirige vers l'autre bout du port pour me placer correctement sur la ligne de départ. Et c'est parti. On descend directement sur la plage pour les 5 premiers kilomètres de la course qui se font uniquement sur sable.



Heureusement le sable est assez dur, mais c'est tout de même plus fatiguant que sur route. Nous courons ainsi jusqu'au km 5. Je passe en 21'35''. Dès qu'on passe ce point, on quitte la plage et on attrape la route. Pendant le reste du trajet, il n'y a pas d'autre difficulté, mais la chaleur très pesante et le manque de point d'eau rendent la course très difficile.


Mon rythme de course est très bon et depuis qu'on a récupéré la route, ma vitesse a augmenté. Je passe au km 10 en 42'54''. Les longues lignes droites aussi bien sur la route ou sur la piste cyclable ne m'avantagent pas. J'aime beaucoup plus les profils de route plus courte avec plus de virages.
On poursuit par le passage de la digue qui dure très longtemps. Au début de cette digue je me fais doubler par un groupe de 2-3 coureurs que j'arrive à accrocher. Au bout de la digue, je me replace et je les double puis je me dirige rapidement sur la ligne d'arrivée en finissant 32ème/333 en 1h04'32''. C'est mon deuxième 15 km en 5 jours.

Le sentiment général et surtout les critiques d'une grande partie des coureurs c'est que l'organisation de la course n'a pas offert assez de points d'eau, ce qui a provoqué de nombreuses défaillances et des débuts de déshydratation.


L'avantage d'avoir un frère journaliste qui couvre la course, c'est que j'apparais dans le journal à deux reprises !!!

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