Bilan du mois de février 2012


Nombre de kilomètres : 184,0

Nombre de jours : 14

Nombre de courses : 5

Nombre de podiums : 0

Les 10 km de Morcourt (02)

Dimanche 26 février 2012



Après notre course de la matinée à Amiens, nous avions prévu avec Bernard d'arriver sur Morcourt vers midi. Et c'est à l'heure pile qu'on arrive là bas. C'est moi qui était devant tout le long du trajet avec mon Tomtom et Bernard et sa femme me suivaient. Une fois à Morcourt c'est lui qui est passé devant pour nous dégotter des places de stationnement car il connaissait la ville. Deux places de stationnement parfaites. Elles sont juste entre la ligne de départ, la ligne d'arrivée et l'aire du ravitaillement final. En descendant de la voiture je me rends vite compte que je commence à ressentir le contre coup de la course du matin. De plus il fait plus froid que ce matin à Amiens.



Nous allons à la salle polyvalente qui est un peu plus bas que la ligne d'arrivée. Je vais y retirer mon dossard. J'ai le numéro 63 et Bernard a eu le numéro 341. On nous offre un polo siglé de la course ainsi qu'une serviette en microfibres. Je laisse Bernard et sa femme à la salle polyvalente et je retourne à la voiture histoire de me préparer un peu et surtout de manger un sandwich car je sens que mes jambes vont avoir du mal à me porter sinon. Puis petite sieste de 15-20 minutes et ils viennent me rejoindre à la voiture. Ensuite nous marchons pendant 1,2 kilomètre jusqu'à l'écluse et nous y laissons Lysbeth la femme de Bernard qui va marcher sur le chemin de halage jusqu'à Saint-Quentin. Pour notre part nous allons courir pour nous échauffer et je me rends très vite compte que le tendon d'Achille est froid et qu'il a bien souffert ce matin. Ouille ça fait bobo !



A 14 heures nous sommes dans le sas de départ. Il y a quelques minutes de retard sur l'horaire prévu. Le coup de pistolet est donné par Xavier Bertrand, maire de Saint-Quentin et ministre du travail. Nous partons rue André Mathias et au bout on tourne à droite pour une descente rue Georges Tixier et une fois passés sous le pont du chemin de fer nous prenons à gauche la D 67. C'est à partir du pont que la boucle à faire deux fois débute. A la fin il faudra remonter la rue Georges Tixier car l'arrivée sera donnée à son sommet. Mon début de course est un peu plus lent que ce matin. Je suis passé au km 1 en 3'51''.


C'est parti très vite pour les autres coureurs. Cette course est le support du championnat départemental de l'Aisne. Le niveau est très relevé. Quelques centaines de mètres après le passage du km 1, au lieu de tourner à droite pour aller vers Morcourt-l'Ecluse, on continue tout droit et la route est coupée en deux avec des plots au milieu. Et au bout de 150 mètres on tourne à 180 degrés pour revenir sur nos pas. C'est une belle relance à faire. Je trouve que ça coupe le rythme et surtout mon tendon d'Achille n'aime pas du tout avec ce changement soudain de direction. Puis ce coup ci on tourne en direction de Morcourt-l'Ecluse. C'est une longue ligne droite qui sur la fin monte car on doit passer au dessus du canal. C'est un peu dur tout de même.



Une fois ce canal passé on tourne aussitôt sur la droite sur la D 675. On se retrouve en pleine campagne et après le kilomètre 3 on entre dans Omissy. La traversée de cette commune se fait par une grande route toute droite. Des panneaux indicateurs de vitesse instantanée pour les véhicules sont plantés le long de cette route et fonctionnent au passage des coureurs. Ça nous donne une idée de notre vitesse. Vers le km 4 ça remonte un peu car on doit repasser au-dessus du canal par l'écluse d'Omissy. Ensuite on tourne à droite et c'est assez roulant jusqu'au km 5 quand j'arrive au pont avec la voie ferrée au-dessus sous lequel nous sommes passés au départ. Je suis passé à cet intermédiaire en 20'57''.


Puis au lieu de passer sous ce pont on tourne à droite sur le D 67. On va refaire la même boucle. Dans Morcourt il y a beaucoup de spectateurs sur les bords de route qui nous encouragent tous. J'ai du lever le pied aussi bien par fatigue que par douleur. J'ai l'impression qu'à chaque fois que le pied droit entre en contact avec le sol, je reçois une décharge. Le demi-tour à 180 degrés après le km 6 ne me plaît pas plus qu'au premier passage. Puis on tourne à gauche pour monter jusqu'à Morcourt-l'Ecluse et on repique sur la droite. Ça commence à aller un peu mieux et je peux mieux dérouler mes foulées.



J'entre dans Omissy. Il ne reste que deux petits kilomètres. Le premier des deux kilomètres restants est consacré à la traversée de cette ville et ça passe relativement vite. Puis je suis sur la partie montante de l'écluse. La route tourne sur la droite et j'entre dans Morcourt. Je reste derrière un coureur puis au pied de la côte finale je lance mon sprint. Je double quelques coureurs mais ce n'est pas évident un sprint en côte. Je termine dans un temps moyen et bien fatigué 230ème/610 en 43'01''.


Depuis le début 2012 je progresse tout doucement sur mes 10 kilomètres même si je reste très loin de mes chronos habituels quand je ne suis pas blessé. J'ai fait 44'51'' à Flesselles puis 43'17'' au passage du 10 à Charenton, puis 43'20'' à Etampes et là 43'01''. Je retrouve Bernard qui a terminé 384ème en 47'56''. Voilà notre belle journée course à pied bien remplie qui s'achève. Bernard va récupérer sa femme à Saint-Quentin et moi je regagne la région parisienne bien fatigué.

Courses des 4 Saisons (hiver) d'Amiens (80)

Dimanche 26 février 2012


C'est un dimanche 100 % Picardie aujourd'hui. En effet, ce matin je vais participer avec Bernard à un 5 km à Amiens dans la Somme et cet après-midi à 14 heures, je vais participer au 10 kilomètres de Morcourt, qui sera le support du championnat départemental de l'Aisne. J'ai donné rendez-vous ce matin à Bernard vers 8 heures au Parc du Grand Marais à Longpré les Amiens où la course va se dérouler. Nous arrivons les deux premiers. Il ne fait pas très chaud (5 degrés) mais il n'y a pas de vent et le ciel bleu commence à pointer son nez.



Nous allons récupérer nos dossards. On m'a attribué le numéro 33, puis nous allons repérer le parcours lors de notre échauffement. Le parcours de 5 kilomètres aura intégralement lieu dans les allées du Parc du Grand Marais sur deux boucles plus au départ une petite liaison pour faire la distance. Pendant le repérage du parcours on se rend compte qu'il y a deux faux plats montants à effectuer par boucle. On passera également le long du terrain de football américain de l'équipe des Spartiates d'Amiens qui ont été champions de France en 2004 et 2010.


Le principe des courses des 4 saisons est sympathique. En effet à chaque saison une course de 5 km et de 10 km sont organisées. Ce sont des courses indépendantes donc avec des classements comme des courses classiques. Mais à l'issue des 4 courses faites (hiver - printemps - été - automne) un classement général est établi avec le cumul des 4 courses pour les coureurs ayant participé à toutes les saisons. Donc en fin d'année il y aura un classement général du 5 km et un autre du 10 km. Ce qui est regrettable pour moi c'est que la dernière course celle de la saison automne a lieu le même jour que Marseille-Cassis ce qui fait que je ne serai pas dans le classement général.


A 9 heures 20 le départ est donné pour la centaine de participants à cette course. On commence par les 400 premiers mètres qui nous amènent à côté de la ligne d'arrivée. Je suis parti raisonnablement pour ne pas me griller. Et c'est parti pour le premier tour avec d'entrée le premier faux plat. Il n'est pas dur mais il faut arriver à conserver sa vitesse et à chaque virage qui sont quasiment tous à angle droit il faut faire attention à ne pas glisser à cause de la boue. Il n'y a que dans les virages où il y a de la boue car le sol est impeccable et super agréable. En haut on tourne à gauche, puis encore à gauche et je suis dans la partie descente du premier faux plat. Je passe au km 1 en 3'43''.


En bas on tourne sur la droite et je suis sur la première des deux parties bitumées du parcours. Il n'y a que 150 mètres à faire à cet endroit sur ce revêtement par tour. Au bout on tourne à droite puis il y a un double virage gauche-droite où il faut faire attention et je suis dans le second faux plat montant. En haut je tourne sur la gauche en laissant du même côté le terrain de football américain des Spartiates. Puis au bout il y a un virage à quasiment 180 degrés sur la droite. Attention à la glissade ! Ça passe parfaitement bien. Puis je suis dans la plus longue ligne droite qui surplombe le chemin de halage le long du canal de la Somme. Cette ligne droite est longue de plus de 500 mètres.



Je suis passé au km 2 en 7'37'' puis ça descend un peu et virage à angle droit sur la droite pour le second passage bitumé du parcours qui est long de 350 mètres. J'essaye de maintenir ma vitesse et je m'accroche à quelques coureurs. Je fais même mieux que m'accrocher car j'arrive à me placer devant et à mener le rythme qui me convient. On passe à nouveau à côté de la ligne d'arrivée qui sonne la fin du premier tour. Je suis dans la première partie en faux plat de cette seconde boucle. Puis un peu après être arrivé en haut je suis passé au km 3 en 11'39''. Ça va je me maintiens dans mon rythme. Je glisse dans le virage suivant mais sans perte de vitesse ni de chute.


Puis c'est la partie descendante mais à ce moment là ma douleur tenace au tendon d'Achille droit devient bien plus vigoureuse et je dois ralentir pour tenter de trouver une position moins douloureuse. Je suis sur la première partie bitumée et au bout j'ai enfin trouvé une manière de poser la cheville en ayant moins mal. Je suis sur le second faux plat montant en retrouvant ma vitesse mais en ayant changer ma façon de poser le pied. En haut, virage à gauche le long du terrain de football américain puis le virage le plus serré sur la droite et je passe au km 4 en 15'52''.



Plus que deux grandes lignes droites. Je me rapproche tout doucement du coureur qui se trouve devant moi. Je regarde vite fait derrière et je vois que 2-3 coureurs se rapprochent. J'accélère progressivement car il reste 700 mètres. Au bout de la seconde ligne droite j'accélère beaucoup plus pour laisser à distance les coureurs se situant derrière moi et aussi pour passer celui se trouvant devant. Il me reste une centaine de mètres. J'entre dans les halles du parc où je franchis la ligne d'arrivée 19ème/98 en 20'06''. J'ai 5,1 kilomètres à mon Gps.


Je remarche aussitôt pour essayer de calmer la douleur de la cheville et j'encourage Bernard sur les derniers mètres de sa course. Un coureur du club de Flesselles revient à toute allure sur lui et au moment où il entre dans les halles du parc, Bernard passe à gauche des barrières suivi du coureur de Flesselles en perdant quelques secondes le temps de se rendre compte qu'il s'était trompé de parcours. Demi-tour et quelques secondes plus tard il franchit la ligne d'arrivée derrière son poursuivant qui a été plus rapide pour faire demi-tour. Il est 44ème en 22'59''. En se renseignant auprès des organisateurs, quelques secondes avant l'arrivée de Bernard, un coureur sans dossard est arrivé et a été sorti du parcours par une barrière qui a été grande ouverte. Et c'est à cet endroit là que Bernard est passé, la barrière n'ayant pas été remise.


On retourne courir sur 3 kilomètres pour récupérer un peu et ne pas trop souffrir cet après-midi sur la seconde course de la journée. Le tendon d'Achille est bien douloureux mais je pense que ça ira quand même pour tout à l'heure. On retrouve la femme de Bernard qui est venue du centre ville d'Amiens au Parc du Grand Marais à pied. On regagne nos véhicules et on prend la route de Morcourt en se suivant pour la prochaine course. Il y a 1h20 de route de prévue. Comme ça nous allons arriver vers midi sur Morcourt, sachant que le départ de la course est à 14 heures. C'est parfait !

18ème Foulées Etampoises (91)

Dimanche 19 février 2012


Cette semaine aura été extrêmement légère en terme d'entraînement. En effet depuis le 15 km de Charenton de dimanche dernier, je ne me suis entraîné qu'une seule fois mercredi avec Franck du PAAC sur une distance d'un peu moins de 17 km. Depuis la course de Flesselles dans la neige, ma tendinite au tendon d'Achille droit que je traîne depuis plus de deux ans, est devenue beaucoup plus problématique, douloureuse et handicapante. Un mélange de glaçage et d'anti-inflammatoires ne fonctionne pas des masses pour le moment. Alors je suis obligé de couper un peu avec la course à pied, mais je n'arrive pas à totalement le faire.




Alors ce matin direction l'Essonne pour les 10 km d'Etampes qui sont le support des championnats départementaux du 91. Au départ de chez moi je dois gratter une belle épaisseur de glace sur le pare brise de la voiture. Il gèle. Mais pendant le trajet il fait meilleur et une fois arrivé sur place, un joli soleil nous reçoit même s'il y a un très léger vent frais. Je retrouve Bernard et je vais chercher mon dossard, le numéro 370. On part s'échauffer mais je dois m'arrêter à de nombreuses reprises pour essayer d'étirer au maximum mon tendon d'Achille. C'est la galère !


A 10 heures 30 nous sommes sur le parking du centre commercial Carrefour pour le départ. Il y a plus de 600 coureurs sur la ligne. Je suis plutôt mal placé pour partir. Il y a du beau monde prêt à en découdre sur ce parcours afin de décrocher le titre de champion départemental. Le coup de pistolet est donné. Ça bouscule pas mal et il faut faire attention aux petits trottoirs sur le parking. On en sort et on prend sur la droite avant de tourner sur la gauche pour une longue ligne droite de la promenade des prés qui se prolonge en avenue Charpentier, qui est un coin très joli d'Etampes avec un ru qui suit la route et des vieilles pierres. Au bout avant de tourner sur la gauche on passe au km 1. Je suis en tout juste 4'00''. Mais la tendinite m'empêche de poser correctement le pied droit au sol.


On tourne donc sur la gauche et immédiatement sur la droite chemin du pont percé. Un véritable piège se présente à nous. Le chemin est à l'ombre et la présence de la glace est invisible à l'œil mais bien palpable à chaque foulée. C'est très glissant. Par sécurité je ralentis un peu. La glace a bon dos et ça m'arrange d'aller moins vite. On passe sous un pont et on continue sur ce même chemin le long de la Nationale 20. Au bout on prend sur la droite rue Reverseleux. C'est le seul faux plat montant du parcours. Et il est léger. En haut on tourne sur la droite. Le parcours est roulant.



Puis il y a des passages pavés vers l'église. On en fait le tour et on retourne vers la charmante rue du début de parcours avec les vieilles pierres. La route est coupée en deux pour faire l'aller et le retour. Au bout on continue tout droit. On passe devant les pompiers promenade des prés et au lieu de prendre à droite comme pour retourner vers la ligne de départ, on continue en face toujours sur la promenade des prés. Je suis vraiment très mal. Habituellement quand c'est chaud, ça va mieux, mais là ce n'est pas le cas. Je ralentis et je décide d'attendre Bernard. On tourne à 180 degrés sur la droite pour se retrouver de l'autre côté du ru en sens inverse. J'en profite pour essayer d'apercevoir Bernard mais je ne le vois pas.


Alors en tournant sur la gauche pour entrer sur le parking Carrefour je décide finalement de ne pas l'attendre. Je réaccélère un peu. On traverse le parking et on en ressort comme lors du départ mais au lieu de prendre sur la droite, on va tout droit rue du Marché Franc où se trouve le gymnase et la ligne d'arrivée. On passe donc devant cette ligne où il y a pas mal de monde pour encourager. Habituellement ça me fait accélérer un peu mais là il n'y a rien qui fonctionne. Je ne suis pas bien physiquement et moralement j'ai le moral dans les chaussettes. Au bout virage à droite puis à gauche et on retrouve le circuit de la première boucle. On longe le ru. Puis gauche, droite et chemin du pont percé, le sol n'est plus glissant. Je n'ai eu qu'une seule foulée qui s'est dérobée. J'essaye de m'accrocher à un petit groupe. Je fais un peu le yoyo. J'arrive à suivre puis je lâche un peu. Je me bats pour revenir, je relâche, je reviens, ...



Je vais un peu plus vite sur la dernière partie de course, mais j'ai tellement perdu énormément de temps en première partie en étant handicapé et en voulant attendre Bernard, que je vais me retrouver très loin au classement. Pendant deux kilomètres j'ai pris les devants d'un petit groupe. A un kilomètre de l'arrivée je me fais doubler mais je m'accroche et avant de rentrer sur le parking du magasin Carrefour, je repasse devant. Je remonte quelques coureurs et une fois sorti du parking il reste 100 mètres pour se retrouver devant le gymnase et franchir la ligne d'arrivée. Je suis 265ème/566 en 43'20''.


Je retourne à la voiture pour soulager la tendinite. Dans la seconde partie de course ça allait quand même mieux. Les tendons étaient bien chauds et mon handicap bien moindre. Je fais quelques étirements et Bernard vient me rejoindre. Il a terminé 405ème en 49'00''. Il est content de son chrono car comme moi il a bien galéré pendant la course. On se retrouvera tous les deux la semaine prochaine pour un dimanche courses en Picardie avec le 5 km d'Amiens le matin (à vitesse tranquille pour moi) et le 10 km de Morcourt l'après midi à label régional.

28èmes Foulées Charentonnaises (94)

Dimanche 12 février 2012



Après ma course de la semaine passée sous la neige, aujourd'hui, c'est le vent glacial qu'on va affronter. Je pars de chez moi à 7 heures 30 et la température affichée dans la voiture est de -16 degrés quand je traverse la forêt. J'arrive à Charenton-le-Pont et la température est plus abordable : -10. Je retrouve sur place Franck du PAAC ainsi que Bernard. On reste tous les trois un bon bout de temps à discuter dans le gymnase Nelson Paillou car il fait très froid à l'extérieur. Je récupère mon dossard, le numéro 1825. On a pour cadeau des manchons pour les avants bras.


Ensuite c'est retour vers la voiture dans le froid pour aller se préparer et surtout mettre des vêtements … froids. J'aurais dû les mettre dans un sac avec des chaufferettes. Je rejoins Bernard et on part s'échauffer sur le parcours pendant 5 kilomètres. Le vent est vraiment très très froid. Ma douleur au pied est toujours bien présente. Le but du jeu est de faire une sortie en moins d'1h10, loin de mes chronos, mais au moins de boucler cette course.


A 10h30 la température est de -7. Le départ pour les non-voyants est donné et quelques minutes plus tard c'est à nous de partir. Le peloton ne part pas trop vite et on commence par une petite boucle de 3 kilomètres qui sera suivie de deux grandes de 6 chacune. Après le km 1 on entre dans le Bois de Vincennes. A ce moment là nous ne sommes plus abrités du vent par les immeubles de Charenton-le-Pont. On longe le lac qui se trouve dans le Bois. Ce lac est complètement gelé. Au niveau du ravitaillement, qui se trouve à mi lac, on prend le chemin qui part sur la droite pour retourner vers les rues de Charenton-le-Pont. On sort du Bois et on remonte la rue du départ en sens inverse et au lieu d'aller jusqu'à cette ligne de départ, on tourne sur la droite pour entamer la grande boucle pour la première fois.



Quand je passe au km 3, je me rends compte que j'ai oublié de démarrer mon garmin. Je le fais donc débuter au km 3. On reste à côté de la voie ferrée pendant plus d'un kilomètre en passant devant le commissariat de police. Au bout on tourne à droite à l'ombre et le vent de face. Fait froiiiiiiiiiiiid !!! On retourne aussitôt sur la droite et le soleil est quand même le bienvenu. Puis au bout on retourne sur la gauche jusqu'à la nouvelle entrée dans le Bois de Vincennes. On va jusqu'au bout et je passe au km 5 en 20'52''. Puis on passe à nouveau devant le ravitaillement mais il fait trop froid pour boire. Au lieu de prendre sur la droite comme lors de la petite boucle, on prend sur la gauche en continuant de longer le lac entièrement gelé. Là c'est une très longue courbe sur la gauche qui nous amène jusqu'à l'entrée de Charenton-le-Pont. Mais au lieu d'y entrer on tourne sèchement deux fois sur la droite pour retourner dans le Bois. Après le km 7 on fait une sorte de petite boucle pour croiser les coureurs se trouvant environ 800 mètres derrière moi. J'entre dans Charenton-le-Pont et on passe une première fois à côté de la ligne d'arrivée à côté du gymnase.



C'est parti pour le dernier tour. On reprend le large boulevard du départ dans le même sens qu'en début de course. Puis gauche droite et on reste à nouveau à côté de la voie ferrée et je passe au km 10 en 43'17''. Je suis incapable d'accélérer. Le froid nous tétanise vraiment. Au bout on se retrouve à nouveau à l'ombre et surtout avec le vent glacial de face. On entre dans le Bois au km 11. Au niveau du ravitaillement je ne prends à nouveau rien du tout. On fait le même parcours que lors de la première grande boucle puis après le km 14, on se retrouve dans les rues de Charenton. Je me fais doubler par Fred, un ancien collègue qui fait parti du club de Maisons Alfort et dans la dernière ligne droite j'accélère, je le redouble ainsi que deux autres coureurs et je termine la course 289ème/1584 en 1h06'07''.



Ça va, mon objectif était de ne pas trop me faire mal et de faire moins d'1h10. Franck a terminé la course 8ème en 52'58'', Fred 291ème en 1h06'10'' et Bernard 617ème en 1h13'07''. C'est l'inévitable Vincent Rousseau qui a remporté la victoire. Une médaille souvenir nous est donnée. Un stand Red Bull est présent à l'arrivée et on nous offre une canette chacun. Ça me fait plaisir de revoir Fred mais j'ai du mal à lui parler tellement les joues sont gelées. Mes mots ont du mal à sortir correctement, mais c'était un vrai plaisir de se revoir. Je vais vite me changer pour ne pas attraper trop froid, puis je retourne au gymnase pour les résultats. Une démonstration de danse country nous est proposée. Je quitte Franck et Bernard pour aller au travail. C'est mieux de braver le froid pour faire une course qu'aller travailler le dimanche !!!