Courses du Pays du Coquelicot à Albert (80)

Dimanche 7 septembre 2014


Une bonne nuit de sommeil. Un bref repos depuis ma journée d'hier qui était un peu usante avec le 10 km de Lille suivi d'une balade dans la Braderie de Lille. Une entorse encore plus douloureuse qu'avant ma course d'hier. Mais aujourd'hui je vais quand même répondre présent à Albert dans la Somme pour la 10ème édition des Courses du Pays du Coquelicot. Les organisateurs de cette course offrent la possibilité aux coureurs et accompagnants de déposer des dons en faveur de l'association ''Autisme Picardie 80''. Un bon geste n'interdit pas de bien courir et bien courir n'interdit pas non plus de faire un bon geste !


Je trouve une place de stationnement sur un petit parking à l'entrée d'un magnifique parc vert avec l'Etang du Vélodrome. 5 petites minutes de marches dans les allées de ce parc et je vais retirer mon dossard au village de la course qui est implanté au Stade du Vélodrome entre les deux étangs de ce parc. Je récupère le dossard numéro 308. Au programme de cet événement sportif personne n'est oublié car il y en a pour tout le monde : 8h30 : Maratrail de 42 km, 9h15 : 5 km, 9h25 : Semi-Marathon, 9h35 : Marche de 11 km, 9h45 : 10 km et à partir de 11 heures les courses enfants !


Je vais m'échauffer sur 2 kilomètres sur une partie du circuit du 10 km. C'est plat, roulant mais qu'est-ce que j'ai mal à la cheville! Je ne vais pas trop me donner d'objectif pour cette course mais j'ai dit à mon fils qui me suit que je ne veux pas dépasser tout de même les 45'. Même blessé ça doit être jouable !


COURSE DU 5 KM :





Au départ de cette course, Céline qui se teste un peu sur cette distance qui n'est pas habituelle pour elle va jouer la gagne et ça va se passer merveilleusement bien car elle remporte la victoire haut la main. 13ème/122 au scratch en 19'56'' et 1ère féminine toutes catégories confondues. Donc c'est un excellent début pour sa première course dans son nouveau club du RC Corbie !



Un peu plus loin, la famille Grémont est bien représentée avec le fiston Thomas qui aurait aimé passer sous les 20' mais va devoir encore s'entraîner un peu encore pour y parvenir car il termine 22ème/122 en 21'44'' et 5ème minime. Sa mère Edwige, accompagnée de sa chienne Garonne en termine de ses 5 kilomètres à la 71ème place/122 en 29'10''.

COURSE DU SEMI-MARATHON :




Jérôme, le chéri de Céline, avait pour but ou envie de faire un top 10 à ce Semi-Marathon remporté par Ludovic Dubreucq. Il échouera finalement à la 15ème place/343 dans l'excellent temps de 1h26'48''.


Stéphane, le mari d'Edwige et père de Thomas termine lui dans la première partie du classement en prenant la 151ème place/343 avec le chrono de 1h48'50''.

COURSE DU 10 KM :



C'est à mon tour de m'y coller. Direction le Chemin Piétonnier du Vélodrome où nous sommes près de 300 coureurs derrière la ligne de départ. C'est très étroit alors il vaut mieux essayer de bien de placer dès le début pour ne pas se faire enfermer et perdre trop de temps. Pour le moment je ne sais pas comment va se comporter ma cheville pendant la course, mais on verra bien, ça sera la surprise.


A 9 heures 50, avec donc quelques minutes de retard, le départ est donné. Immédiatement, Antoine Dubreucq, le frère de Ludovic vainqueur du Semi-Marathon, part comme un boulet de canon et au bout de 500 mètres de courses, il compte déjà plus de 50 mètres d'avance sur le groupe de chasse. C'est son habitude de partir aussi vite. On pourrait dire que c'est suicidaire, ce qui est vrai sauf pour lui. Il est trop fort Antoine !






Quand à moi je suis parti beaucoup plus sagement à 15 km/h le long des étangs. Je sors de ce Parc pour prendre l'Avenue Henry Dunant. Cette voie est en courbe le long d'une rivière. C'est très agréable. Je ne l'ai pas encore signalé mais la course du 10 km est composée d'abord d'une petite boucle suivie d'une grande à faire deux fois. Juste avant le ravitaillement qui sera effectif pour les deux grandes boucles, on tourne sur la droite pour monter la Rue Ferret. Et là je sens tout de suite que j'ai vraiment bien mal à la cheville car le changement d'angle de cette dernière à cause de la montée me provoque de vives douleurs. Je finis la montée tranquille puis ça monte encore un peu en tournant sur la droite Avenue du Parc avant de descendre et d'entrer à nouveau sur le Chemin Piétonnier du Vélodrome. J'en profite pour me refaire une petite santé. Au km 2 je passe à proximité de mon véhicule et au km 3 je sors à nouveau du Parc et je retrouve l'Avenue Henry Dunant.



Mais je décide de lever le pied et de terminer les 7 derniers kilomètres en footing rapide car je n'ai encore jamais abandonné et je n'en ai absolument pas envie. Je prends un gobelet d'eau au ravitaillement à l'angle de la Rue Ferret. Mais sur cette grande boucle on ne tourne pas à droite, on continue tout droit vers le centre ville. 







C'est toujours tout droit. Je traverse la Place d'Hédouville puis un peu plus loin celle de Paul Doumer. On prend la direction de la gare et je tourne sur ma droite Rue Pasteur. Au bout de cette Rue Pasteur, on tourne sur la gauche puis sur la droite pour emprunter un chemin de terre qui longe la voie ferrée. A un moment donné ça monte et là je ne peux vraiment pas avancer rapidement. La première féminine me double et je ne suis pas en mesure de la suivre.


Je sors de ce chemin pour retrouver l'Avenue du Parc qui m'amène à nouveau sur le Chemin Piétonnier du Vélodrome. Céline, qui était en train de faire sa récupération, décide de rester avec moi pour me soutenir jusqu'à l'arrivée. Je fais le tour de l'Etang du Vélodrome et je passe devant le stade où sera jugée l'arrivée à l'issue du prochain tour.


Je continue tout droit le long du second étang et je sors du Parc Avenue Henry Dunant. Au niveau du ravitaillement, Céline prend un gobelet, mais moi j'en n'ai vraiment pas besoin surtout avec cette folle vitesse à laquelle je suis !!! (Je rigole bien évidemment!!!).





On prend la direction du centre ville. Finalement on a le temps de discuter pendant toute la suite de la course, histoire de faire passer le temps ! Ce n'est pas elle qui fait la course, mais c'est quand même elle qui reçoit les encouragements !!! ''Allez Céline !''. Euh, … moi c'est Jeff !!! Je me retrouve dans la partie montante sur le chemin le long de la voie de chemin de fer. Ça monte et ça fait mal. En haut je me fais doubler par deux coureurs et une fois qu'on entre sur le Chemin Piétonnier du Vélodrome, Céline me dit qu'elle va attendre la seconde féminine de la course qui est de son club et qui est juste derrière moi.


Dès qu'elle se laisse décrocher volontairement, je reste un peu dans la foulée des deux coureurs qui viennent de me doubler et je retrouve d'un coup le rythme qui est le mien quand je ne suis pas blessé.




Le dernier kilomètre je le fais à ce rythme et l'écart se creuse de plus en plus sur les deux coureurs qui m'avaient doublé et que j'ai redoublé. J'en termine avec le chemin puis je tourne sur la droite pour entrer dans l'enceinte du Stade du Vélodrome.






Dernière ligne droite et je passe sous l'arche d'arrivée 38ème/290 en 44'05''.




C'est vrai que le chrono est mauvais mais pour un footing c'est quand même pas trop mal. Je passe au ravitaillement final. Je prends quelques carrés de chocolat et un verre de coca. On nous remet une médaille de la course ainsi qu'un tee-shirt. Une jeune femme vient me poser quelques questions sur mes habitudes de coureurs pour une étude puis je retourne me changer à la voiture.


Nous retournons ensuite au Stade du Vélodrome pour nous restaurer. Au menu : saucisses-frites pour moi et merguez-frites pour Lucas. En même temps c'est la cérémonie protocolaire des remises des récompenses. Céline monte deux fois sur le podium. Une pour sa victoire sur le 5 km au scratch femme et une pour sa victoire en catégorie Senior Femme.





Puis le 10 km est récompensé avec l'inévitable Antoine Dubreucq qui gagne haut la main. Un tirage au sort de nombreux lots est également effectué mais je n'ai à nouveau rien gagné !



Voilà une journée qui se termine. Maintenant il va me falloir glacer comme il faut la cheville. Nous quittons la Somme pour regagner la Seine-et-Marne fatigués de nos deux jours de vadrouille !

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