5 et 10 km des 4 Saisons d'Amiens Métropole - Saison Automne (80)

Dimanche 9 novembre 2014


Aujourd'hui je vais participer à une course que j'aime beaucoup et qui l'an passé m'a bien réussi. En effet, tous les ans, 4 courses identiques se courent sur une année civile. Une par saison ! Le challenge des 4 Saisons consiste à additionner les 4 temps des coureurs pour en faire un classement en fin d'année. Il y a un classement sur le 10 km et un autre sur le 5 km. Et en 2013 c'est moi qui ai remporté le challenge du 5 km. En tant que vainqueur du challenge 2013, je suis invité à titre gracieux à participer aux quatre épreuves de l'édition 2014. Malheureusement, une grosse déchirure musculaire m'a empêché de prendre part aux deux premières manches donc je ne pouvais plus prétendre à participer au classement final. Mais comme ce sont tout de même des courses à parts entières, je vais donc m'aligner à la dernière manche de l'année, celle de l'automne.


Et cette année il y a un changement de parcours. Il a lieu dans le Parc du Grand Marais mais en cours d'année, un arrêté municipal obligé la fermeture temporairement et partielle de ce parc car il y a été trouvé la présence d'hydrocarbure sous forme solide. Alors le temps de la dépollution, ce très joli parc restera fermé en partie. J'arrive vers 8 heures au Parc du Grand Marais et je me stationne juste à côté de la halle où se trouve le stand de retrait des dossards. Je vais récupérer mon dossard numéro 4 accompagné de sa puce chronométrique et j'en profite pour regarder la liste des gagnants du tirage au sort qui est affiché mais je ne suis pas assez chanceux.

COURSE DU 5 KM :





Retour à la voiture puis une fois en tenue de coureur, je pars m'échauffer pendant environ 3 kilomètres. Mes tendons me font très mal mais plus je cours et plus ça passe, alors ils ne devraient pas trop m'handicaper pendant la course. Direction la rivière la Somme en contrebas du Parc du Grand Marais sur le début du chemin de halage où le départ est placé. Le chemin de halage se trouve sur une seule rive mais il y a la présence de deux sentiers parallèles. Nous sommes plus de 200 coureurs inscrits sur le 5 km.




A 9h20 le départ est donné. Ça va tout droit sur le chemin de halage pendant 750 mètres. La ligne droite parait interminable mais elle est coupée par un pont dont on doit éviter un de ses piliers. Puis nous faisons un virage à 180 degrés pour revenir par le chemin le plus proche de la Somme. Cette relance est assez difficile mais on reprend vite son rythme. Quand je repasse au niveau du pilier du pont c'est aussi là où se trouve le km 1 que je franchis en 3'48''.




Je continue tout droit et je vois au loin le bout du parcours mais ça parait quand même bien long ! Avec le parcours avant que le parc ne soit partiellement fermé, on courait moins longtemps sur ce chemin de halage. Une fois la ligne de départ franchit dans le sens inverse, je continue une centaine de mètres tout droit puis je dois prendre sur la droite afin de poursuivre sur un chemin qui se trouve entre l'Avenue des Cygnes et le Parc du Grand Marais.




A cet endroit c'est un mélange de très légers faux plats positifs et négatifs. Le chemin nous amène jusqu'à l'entrée principale du Parc. J'y pénètre et direction la halle où sera jugée l'arrivée à la fin du prochain tour. Mais au lieu de passer dessous, on la longe par la droite puis il y a le ravitaillement mais je ne m'y intéresse pas du tout. Le chemin devient un peu gravillonneux et surtout montant. Ça coupe un peu le rythme mais ça ne dure pas car lorsqu'on culmine au dessus de la Somme, ça commence à descendre pour rejoindre le chemin de halage.





Dans le bas de la descente, il faut faire attention de ne pas glisser et c'est reparti pour la longue ligne droite du chemin de halage. Je passe au km 3 en 11'44''. Je me rapproche du pont où on doit faire une courbe pour éviter le pilier. Ce qui est difficile ici c'est qu'à la sortie de cette petite courbe il y a une montée pour reprendre le chemin de halage. Une petite relance supplémentaire pour ne pas perdre son rythme. Je croise les coureurs qui sont devant moi et qui sont déjà sur le retour.




Quand j'arrive dans le virage à 180 degrés à droite, je m'écarte au maximum sur la gauche pour ouvrir l'angle et mieux relancer à la sortie. Et c'est vrai que ça fait moins mal quand je me relance. Je croise Thomas, le fils de mes amis qui habitent dans le village de mon enfance. Il a une vingtaine de secondes de retard sur moi mais il se débrouille très bien. Depuis quelques temps il aimerait beaucoup passer sous la barre des 20 minutes sur cette distance.




Je repasse sous le pont et c'est toujours aussi long d'en venir à bout de ce chemin de halage. Mais ça y est, je tourne sur la droite le long de l'Avenue des Cygnes. Je suis derrière deux coureurs et un troisième revient à ma hauteur et passe devant moi également, mais je continue au même rythme. J'entre dans l'enceinte du Parc du Grand Marais pour les 100 derniers mètres de la course. J'accélère mais sans me mettre dans le rouge et ça suffit pour dépasser les deux premiers coureurs. Je dois simplement en remettre un tout petit peu pour en faire de même avec le troisième et je franchis la ligne d'arrivée 27ème/204 en 19'51''.





Je suis satisfait car je voulais vraiment faire moins de 20 minutes. Avant de sortir de la zone arrivée, les bénévoles veulent récupérer ma puce de chronométrage mais je décide de la conserver pour participer au 10 km à label régional. C'est l'avantage ici ! Quand on s'inscrit on peut faire soit le 5, soit le 10 soit les 2 courses mais en ne payant qu'une seule inscription. Et en plus cette année moi je ne paye pas. Donc allez soyons fou ! Je vais dire bonjour à mes amis et je retrouve Thomas qui en a terminé en 20'32''. Un peu déçu mais c'est déjà très bien ! Puis retour à la voiture pour mettre un autre débardeur de mon club car il fait quand même bien frais et on peut attraper très rapidement froid.

COURSE DU 10 KM :


Je marche un peu et je ne perds pas trop de temps à me remettre à courir en attendant l'heure de ma seconde course. L'objectif de mon 10 km sera très modeste car je veux la faire en 4'20''-4'30'' au km mais surtout sans forcer du tout. (donc entre 43'20'' et 45''). L'heure du départ se rapproche et je me dirige en trottinant vers le chemin de halage car le départ se situe au même endroit que pour le 5 km. 



Nous sommes sous les ordres du starter et le coup de feu du pistolet retentit. Ça part excessivement vite notamment l'incontournable Antoine Dubreucq qui part au sprint pour faire le trou d'entrer et faire la course totalement seul. Et le pire c'est que ça ne lui fait pas peur et en plus ça marche à chaque fois. Je suis débordé de tous les côtés mais je ne veux pas partir trop vite. En fait je ne peux pas partir plus vite non plus car rien que le 5 km m'a bien durci les jambes.







Je passe sous le pont et la relance de la petite montée me fait un peu mal. Je reprends le chemin normal de halage mais au lieu de tourner comme lors du 5 km, on doit poursuivre bien plus loin au lieu de faire une double ligne droite de 2 fois 750 mètres, là c'est 2 fois 1,2 km. Donc ça parait excessivement long. J'arrive enfin au bout et c'est aussi un virage à 180 degrés qui nous attend.




Mais la relance est vraiment difficile pour moi. Les jambes n'ont plus trop envie. Je suis maintenant sur le chemin le plus proche de la rivière la Somme. Passage sous le pont et je vois au loin les nombreuses personnes qui nous encouragent. Je m'y rapproche petit à petit et enfin j'y arrive. Il faut bien négocier le virage sur la droite pour prendre la direction tout au bout de l'entrée principale du Parc du Grand Marais.








Je me sens bien sur ce chemin qui se trouve entre le Parc et l'Avenue des Cygnes. Faut dire que c'est le seul qui est en dur, les autres sont tous recouverts de gravillons. Je pénètre dans l'enceinte du parc et je passe sur la droite de la halle. Mais ce coup-ci je ne peux pas me dire que l'arrivée sera jugée au prochain passage car sur le 10 km il y a 3 boucles à effectuer. Le ravitaillement est toujours placé au même endroit mais je n'en ressens pas le besoin alors je poursuis avec un double virage gauche-droite sur  les graviers et la petite montée.





Ça monte jusqu'au chemin qui surplombe la Somme. Je tourne alors sur ma droite et on descend afin de retrouver le fameux chemin de halage. Ça fait du bien de descendre un peu. En bas, virage sur la gauche, je passe un petit pont en bois et cette fois je suis bien sur le chemin de halage. C'est parti pour une ligne droite de 1,2 km. Que c'est long ! Ça fait autant mal aux jambes... qu'à la tête ! Un petit coup d'accélération pour me relancer à la sortie de la petite butte pour poursuivre sur le chemin. Et on continue toujours tout droit, tout droit, tout droit, et... virage à 180 degrés sur la droite et ouiiiillle ça pique aux jambes mais un peu plus tard je retrouve un rythme correct.






Je passe la mi-course un peu avant de refranchir le pont. Je regarde un peu sur ma droite la Somme qui est toute paisible. Il n'y a aucun mouvement sur l'eau. Petite parenthèse nature fermée. Je commence à souffrir vraiment. Je voulais faire cette course en étant décontracté jusqu'au bout mais je sens que je vais faire un chrono bien en deçà de ce que je souhaite faire si je continue à me laisser aller.




J'essaye d'accélérer un peu mais je pense que je n'y arrive pas vraiment. Je croise Antoine Dubreucq qui a entamé son dernier tour et je commence à me demander s'il ne va pas m'en prendre un. J'arrive enfin sur la fin de ce chemin de halage et je tourne sur ma droite.







Je remonte sur le chemin en dur le long de l'Avenue des Cygnes et comme au tour précédant je me sens beaucoup mieux ici. D'ailleurs cet endroit me permet de repasser quelques coureurs qui m'avaient doublés un peu auparavant. Je ne suis pas en grande forme mais finalement ça va mieux. J'entre maintenant dans l'enceinte du Parc par l'entrée principale et je prends la direction de la halle, pour mon second passage en la longeant et je ne m'intéresse toujours pas au ravitaillement.






C'est parti pour le troisième et dernier tour. Je suis dans la partie montante du Parc du Grand Marais. J'ai moins de mal à la franchir qu'au tour précédent. Tant mieux ! Mais je lutte quand même pour ne pas perdre trop de temps et j'espérais vraiment ne pas avoir à lutter pendant la course. J'arrive enfin en haut puis je tourne sur la droite pour retrouver ma partie préférée du parcours : la descente. Me voilà dans le dernier aller-retour de la trop longue ligne droite du chemin de halage.




Je suis devant un petit groupe de coureurs qui reste calé dans ma foulée. Ça ne me dérange pas car je me sens toujours mieux en me trouvant en tête de groupe. C'est psychologique mais la course à pied a une partie de mental importante. Je suis passé sous le pont puis bien plus loin, je me trouve dans ce virage hyper serré sur la droite.






C'est la relance vers le passage sous le pont puis vers la fin du chemin de halage. Je ne me serais finalement pas fait prendre un tour par Antoine Dubreucq. C'est déjà ça ! Je poursuis toujours sur ce chemin interminable. Vivement que le Parc du Grand Marais soit totalement réouvert et qu'on retrouve un parcours comme l'année précédente. Ça passait tout de même beaucoup mieux.




J'en termine enfin pour la dernière fois avec cette fameuse double ligne droite. Je tourne à droite pour remonter l'Avenue des Cygnes sur le chemin. Je me fais doubler par un coureur et au même moment j'en double un autre. Je me cale derrière celui qui m'a passé puis nous entrons dans l'enceinte du Parc pour les 100 derniers mètres de la course. Je me retourne pour voir si ça revient derrière moi et comme c'est le cas, j'accélère un peu. Le coureur qui m'avait doublé lance le sprint mais je n'ai aucun soucis pour le passer et franchir la ligne d'arrivée 119ème/503 en 43'16''.








Finalement c'est un peu mieux que ce que je pensais faire mais j'ai vraiment souffert sur les 5 derniers kilomètres pour faire ce chrono tout à fait modeste. Cette fois-ci je restitue ma puce chronométrique et une trousse de toilette est offerte à chaque coureur en échange de son dossard. Ça change des très nombreux tee-shirts offerts.


Je retourne vite fait à la voiture pour me changer car le vent étant levé, je ressens très rapidement le froid me transpercer. Une fois sec et avec des vêtements plus chauds, je retourne sous la halle pour aller voir l'affichage des résultats officiels. Je suis quand même content d'avoir participer à la finale des 4 Saisons même si je n'ai pas pu participer au Challenge à cause de cette blessure du début d'année. J'y reviendrai avec certitude.

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