Dimanche 17 mai 2015
Il y a quelques mois, mon frère a
décidé de faire son premier marathon avant ses 40 ans. Il s'est
laissé un peu de marge en choisissant le marathon de la Route du
Louvre avec le départ à Lille et l'arrivée à Lens, car il a lieu deux jours après ses 39 ans. Un beau cadeau
d'anniversaire. Mais un cadeau bien sportif ! Et si par malheur il devait abandonner, ça lui laissera quasiment une année complète pour atteindre son objectif de finir un marathon avant ses 40 ans. C'est comme ça
que je me suis également retrouvé inscrit à ce marathon. Après
une préparation de 12 semaines concoctée par ma coach, nous nous
retrouvons enfin le week-end de cette course.
Hier, en fin d'après-midi, nous sommes
allé à l'immense magasin Décathlon de Villeneuve-d'Ascq où le
stand des retraits des dossards a été installé. Les dossards sont
personnalisés et je vais porter le numéro 1603. Il y a du monde
mais c'est très fluide. Puis on fait un petit tour dans le rayon
running du magasin et je me laisse tenter par un tee-shirt pour
l'entraînement. Ensuite c'est l'heure de nous séparer car il ne faut
pas se coucher trop tard. J'appréhende un peu pour le lendemain, car
je me suis blessé au pied gauche il y a 5 jours et mes tendons
d'Achille sont très irrités et en plus mon moral n'est pas au
sommet depuis 15 jours. D'ailleurs depuis ces 2 semaines, je ne
voulais plus trop y aller, mais on m'a poussé à poursuivre pour ne
rien regretter. On verra demain.
Ce matin, je suis réveillé par un coq
qui a décidé de se mettre à chanter à 4 heures et n'a pas arrêté
jusqu'à 6 heures. J'ai passé la nuit à Lens. Je me stationne sur
le parking du Stade Bollaert et une navette amène les coureurs
jusqu'à la gare de Lens. Des trains sont spécialement affrétés
pour nous transporter jusqu'à la gare de Lille-Flandres. Nous
partons à 8 heures et une demi-heure plus tard, nous sommes à
Lille. Dès qu'on sort de cette gare, on se retrouve juste devant la
ligne de départ de la course.
Un peu de marche pour aller jusqu'aux
consignes pour déposer mon sac contenant du change afin d'éviter
d'attraper froid après ma course, même s'il fait très beau.
J'avais prévu un grand sac poubelle pour me glisser dedans en
attendant le départ et me protéger du froid, mais il fait déjà très bon, alors je le
laisse dans mon sac-consigne. Je dépose mon sac dans le
camion-vestiaire et je retourne vers la ligne de départ où mon
frère Olivier, vient d'arriver. On croise François, un copain de
Drucat (80).
L'heure du départ approche mais je ne
sens pas la tension monter en moi. Le fait d'avoir marché ce matin a
assoupli mes tendons et je n'ai quasiment pas mal. Je dis à mon
frère que je vise 3h26, en sachant que je peux faire mieux (3h15-3h18). Mais
comme on m'a dit à mon club, je ne vais pas suivre les meneurs
d'allure. Il vaut mieux que je produise ma propre allure. Nous sommes
plus de 3000 coureurs dans les sas de départ. En plus des
individuels comme nous, il y a également une course en relais de 2
coureurs et une autre en relais de 6 coureurs. Il ne faudra pas
s'enflammer quand on se fera doubler par des relayeurs car
automatiquement ils seront plus frais que nous.
Nous sommes aux ordres du starter
Avenue Le Corbusier devant Euralille. A 9 heures 45 le départ est
donné. Ça ne se bouscule pas et je peux prendre rapidement mon
rythme de croisière. La route tourne sur la gauche au niveau de la
Place de la Gare. De très nombreux spectateurs sont présents de
chaque côté de la chaussée pour encourager le départ de tous les
marathoniens. Puis nous tournons sur la droite et encore sur la
gauche. Devant moi, j'aperçois la Porte de Paris, qui marquait la
fin de course du 10 km et du semi marathon de Lille qui a lieu en
septembre. En 2014, j'avais fait le 10 qui est une course très
sympa. Une fois au niveau de la Porte de Paris, on se trouve sur des
pavés. On contourne cet édifice et je me retrouve face au Parc
Jean-Baptiste Lebas qu'on longe par la droite. Ensuite, tout au bout,
on tourne en biais sur la droite pour emprunter le très large
Boulevard Victor Hugo. Nous sommes protégés du soleil grâce aux
nombreux grands arbres qui jalonnent ce boulevard. C'est large et
très long. Le km 2 est passé, puis le km 3 également. Je me freine
un peu pour ne pas aller trop vite et ça se passe avec merveille
pour le moment. Puis on débouche sur un grand rond-point au niveau
de la Porte des Postes qu'on traverse et de l'autre côté on monte
pour la première fois. On franchit le pont qui enjambe l'autoroute
A25 puis on redescend de l'autre côté. Je suis à nouveau sur une
longue ligne droite et on quitte Lille pour entrer dans
Loos-les-Lille.
Au bout, nous tournons sur la droite Rue Ambroise Paré et c'est le passage au premier ravitaillement. Je
prends une gorgée d'eau sans m'arrêter pour ne pas perdre mon
rythme. On s'enfonce dans Loos toujours tout droit. Je passe le km 6
et au bout, nous tournons à gauche au son d'un orchestre placé dans
le virage. Ça monte un peu et en haut, on prend un virage très
serré sur la droite. Le faux-plat descendant suivant permet de bien
se relancer. Encore un virage, cette fois sur la gauche. A chaque
virage, il y a énormément de spectateurs massés derrière les
barrières. On se trouve un peu dans la nature, puis on fait un court
passage dans Haubourdin avant d'entrer dans Emmerin. Et c'est à cet
endroit que je passe le km 10 en 43'44''. Soit 16 secondes d'avance
sur mon tableau de marche. Parfait. On sort ensuite de cette ville et
on fait un long passage entre les champs. Le vent de face n'est pas
trop fort pour le moment et ça a même l'avantage de nous rafraîchir
un peu car je trouve que le soleil tape un peu.
On entre un peu dans Houplin-Ancoisne
et on tourne sur la droite Rue Guy Moquet. On grimpe le pont qui
enjambe la Deûle et on descend de l'autre côté. On prend un virage
très serré sur la gauche et je descends jusqu'au Chemin de Halage
sur la droite le long du Canal de la Deûle. J'en suis au km 14 et
c'est parti pour un peu plus de 4 kilomètres de ce Chemin de Halage.
Le vent se fait un peu plus sentir de face mais c'est très agréable.
Je passe au km 15 en 1h05'55'' et je suis toujours dans mon tableau de
marche que j'avais prévu en cas de forme optimale. Je gère
parfaitement ce Chemin de Halage et après le km 18 j'en sors en
prenant une très large chaussée. J'entre dans la ville de Don un
peu avant le km 20. Il y a énormément de monde ici aussi. On
n'arrête pas de se faire encourager en entendant son prénom grâce
à nos dossards nominatifs. Je passe le km 20 en 1h28'57'' puis on
sort quelques mètres de Don avant de faire demi-tour par une autre
rue pour y entrer à nouveau et je passe sous l'arche marquant le
passage du semi-marathon. Je le passe dans le temps de 1h34'08''. Et
je me sens très bien.
Puis on continue tout droit jusqu'à ce
qu'on retrouve le Canal de la Deûle et on finit par tourner à
gauche pour prendre le Chemin de Halage. Le vent se fait de plus en
plus fort mais il fait quand même chaud. Je n'oublie pas de me
désaltérer correctement et régulièrement. Après le km 25 je
quitte le Chemin de Halage. On entre dans Bauvin. La traversée de
cette ville est très bruyante du fait des encouragements très
appuyés des spectateurs. Ça a tendance à donner des ailes. Vers le
km 27,5, je commence à sentir une vive douleur au pied gauche et
plus particulièrement au tendon d'Achille. Quand on quitte Bauvin
pour entrer dans Meurchin, ça monte et là ce n'est plus du tout
acceptable cette douleur. Je ne la supporte plus tellement c'est douloureux. Ça me scotche littéralement. Je m'arrête
quelques secondes en espérant que ça passe, mais ce n'est pas du
tout le cas.
Ça fait plusieurs minutes que je suis arrêté et je prends la décision, la mort dans l'âme d'abandonner car je ne me vois pas faire les 14 derniers kilomètres dans cet état. Dire qu'un kilomètre avant je me sentais super bien ! François, que j'avais croisé avant la course, revient à ma hauteur et me dit de m'accrocher mais je lui explique vite fait que c'est très mal engagé. Il poursuit sa course et 3-4 autres coureurs que je ne connais pas, m'encouragent à ne pas en rester là. Je ne suis pas sûr que ce soit une bonne chose, mais je décide finalement de repartir tout d'abord en mode footing. Je serre les dents et je cours un peu plus sur la jambe droite pour soulager la gauche. Ça a l'air de tenir mais ma vitesse s'est totalement effondrée. On passe au dessus du Canal de la Deûle et on continue tout droit. Puis on tourne à gauche pour le passage du km 30.
Ça fait plusieurs minutes que je suis arrêté et je prends la décision, la mort dans l'âme d'abandonner car je ne me vois pas faire les 14 derniers kilomètres dans cet état. Dire qu'un kilomètre avant je me sentais super bien ! François, que j'avais croisé avant la course, revient à ma hauteur et me dit de m'accrocher mais je lui explique vite fait que c'est très mal engagé. Il poursuit sa course et 3-4 autres coureurs que je ne connais pas, m'encouragent à ne pas en rester là. Je ne suis pas sûr que ce soit une bonne chose, mais je décide finalement de repartir tout d'abord en mode footing. Je serre les dents et je cours un peu plus sur la jambe droite pour soulager la gauche. Ça a l'air de tenir mais ma vitesse s'est totalement effondrée. On passe au dessus du Canal de la Deûle et on continue tout droit. Puis on tourne à gauche pour le passage du km 30.
Le gros problème de ce changement de
rythme obligatoire est inattendu pour moi. Il marque l'arrivée de
crampes. Régulièrement je dois m'arrêter une petite dizaine de
secondes pour les faire passer et je poursuis. Je me fais ramasser
par de très nombreux coureurs et je sais que ce n'est que le début
de mon chemin de croix. Je me dis que je risque de me faire rejoindre
par mon frère avant la fin de course (si j'y parviens) mais je ne
savais pas encore qu'il était déjà en totale déperdition. La
traversée de Wingles se fait correctement avec une petite halte pour
faire passer de nouvelles petites crampes. Mais ça va. Puis j'entre
dans Bénifontaine. Et là, je pense sur le coup que c'est la fin pour moi. Je
suis foudroyé par des crampes vives et paralysantes aux deux cuisses et aux deux
mollets en même temps. La totale !!! Je ne peux plus courir, je ne peux plus
marcher, je ne peux plus bouger et je ne sais pas comment faire. Un
cycliste qui était à mon niveau à ce moment là, me voit en
détresse et vient à ''mon secours''. Il me dit qu'il court des
''Iron Man'' et qu'il connaît ce genre de crampes qui paralysent
totalement. Il me dit d'essayer de basculer doucement les genoux vers
l'avant et que ça va finir par passer. Au début je n'y arrive pas
mais finalement ça fonctionne !!! Je le remercie grandement. Et
je peux même trottiner puis vraiment recourir un peu plus loin. Je
passe un ravitaillement et je m'arrose les muscles qui étaient
victimes de crampes et c'est vrai que ça soulage. Allez il ne reste
plus qu'un peu plus de 6 kilomètres. Je vais y arriver !!!
Je me fais doubler par un coureur, qui lui court en relais, qui
connaît ma cousine et qui me reconnaît par rapport à mon blog. On
échange quelques mots. Un peu plus loin, je vais beaucoup mieux et je gère bien mieux
l'arrivée des crampes que j'arrive maintenant à repousser. Mais que
de temps perdu. Je suis sur une base de 4 heures maintenant alors
qu'avant la douleur des tendons, j'étais sur une base de 3h16. C'est
démoralisant ! On traverse Hulluch avec encore de la musique
comme dans toutes les traversées de ville. Puis on voit de loin le
terril qui se trouve à côté de l'arrivée. Je me trouve sur un
chemin le long des champs puis on traverse une grande route pour
prendre la direction de Loos-en-Gohelle. Je suis dans les 4 derniers
kilomètres de course. Maintenant je ne perds plus de place. J'arrive
même à remonter un peu au classement car je ne suis pas le seul à
galérer. Et le truc c'est que je ne suis même pas fatigué ! J'entre dans Loos-en-Gohelle. Je passe
à côté du panneau indiquant le km 40, puis nous tournons sur la
gauche et après un rond-point je suis dans une difficile ascension
qui dure exactement un kilomètre Rue Léon Blum. C'est étroit et de
chaque côté des barrières sont présentes. Les spectateurs sont
très nombreux à être massés derrière. Ça crie, ça encourage. On a l'impression d'être dans une arrivée de col sur le Tour de
France cycliste. Je retrouve même le cycliste qui m'a aidé il y a quelques kilomètres et qui encourage un de ses amis. A mi pente je dois m'arrêter quelques petites
secondes pour faire passer une nouvelle crampe mais je repars
aussitôt. Je passe sous une passerelle et en même temps au-dessus
de l'autoroute A21. Un peu de plat une dizaine de mètres juste avant de tourner à gauche
et ça grimpe à nouveau pour entrer dans la Base 11/19 qui est un
lieu de mémoire où se trouvent d'anciens bâtiments d'exploitation
minière. Une fois en haut, on fait le tour du bâtiment principal et
je me trouve juste en face de l'arche d'arrivée que je franchis
613ème/2063 en 3h49'06''.
Je restitue ma puce de chronométrage
et on me remet une très jolie médaille souvenir de la course. Malgré mes soucis, il y a un gros paquets de coureurs derrière moi. Je
retrouve François qui a pris une excellente 226ème place en
3h27'04''. Je vais prendre une boisson au ravitaillement final. Je me
rends compte que contrairement à beaucoup de gens qui ont du mal à
marcher, je suis loin d'être épuisé. Je pense que mon plan de
préparation marathon m'a très bien convenu mais que malheureusement
ma blessure est arrivée au mauvais moment.
Je récupère mon sac vestiaire au camion qui s'est transporté de Lille à la Base 11/19 et je me change pour ne pas attraper froid même s'il fait bien chaud. J'ai attrapé de beaux coups de soleil sur les bras et le visage. Puis j'appelle la femme de mon frère qui est venue nous encourager avec ses parents, ses enfants et mon fils. Et elle m'apprend qu'elle a quitté Olivier il y a quelques minutes un peu après le km 32 et qu'il est en grosse galère, perclus de crampes.
Je récupère mon sac vestiaire au camion qui s'est transporté de Lille à la Base 11/19 et je me change pour ne pas attraper froid même s'il fait bien chaud. J'ai attrapé de beaux coups de soleil sur les bras et le visage. Puis j'appelle la femme de mon frère qui est venue nous encourager avec ses parents, ses enfants et mon fils. Et elle m'apprend qu'elle a quitté Olivier il y a quelques minutes un peu après le km 32 et qu'il est en grosse galère, perclus de crampes.
Je me place au pied de l'immense
tableau d'affichage qui indique les arrivées en direct. L'attente
est longue. Entre temps, ''nos suiveurs'' ont réussi à se
stationner au pied de l'ascension finale de un kilomètre et à ce
moment là, par hasard, ils sont tombés sur Olivier qui allait
débuter cette montée. Mon fils Lucas et les deux plus grands
d'Olivier se sont mis à courir avec lui pour l'accompagner jusqu'au
bout. Il court, il marche, il court, il marche, c'est dur mais le
sommet se rapproche. Puis il entre dans la Base 11/19 avec la petite
côte finale mais raide et ça y est il n'a plus que du plat à
faire.
Il contourne le bâtiment principal de
la Base 11/19 en tenant la main de ses enfants Toinin et Tristan. Il
ne reste plus grand chose et la pensée de la médaille souvenir
aura été sa grande motivation pour ne surtout pas abandonner même
s'il va être à des années lumières de son objectif initial. Il
franchit enfin l'arche d'arrivée 1922ème/2063 en 5h02'37''. Il
s'écroule au sol et est pris en charge par les secouristes. Il est
amené sous les tentes pour se faire soigner et surtout pour l'aider
à récupérer, sous le regard inquiet de ses enfants.
Un peu plus tard, nous allons récupérer
le sac-cadeaux offerts à tous les finishers de la course. On se voit
remettre un coupe vent de couleur jaune ainsi qu'un sac. On n'oublie pas non plus de passer à l'affichage des résultats pour vérifier ce qui était indiqué sur le grand écran où les résultats étaient indiqués au fur et à mesure que les coureurs franchissaient la ligne d'arrivée.
Puis il faut redescendre la
côte finale pour retrouver la voiture. Ils nous ramènent ensuite
jusqu'au parking du Stade Bollaert où j'avais stationné ma voiture
ce matin. Je suis bien évidemment déçu de ma prestation mais je
sais que j'aurais eu des regrets si je n'avais pas repris la course.
Et un grand merci à tous les encouragements. Mon téléphone, que
j'avais avec moi pendant la course dans ma poche, a très souvent
sonné. Je n'ai évidemment pas pu répondre aux coups de fils mais
j'ai quand même pu répondre à quelques SMS en courant. Merci !!! On
remet ça quand ? (j'en ai une idée...)
14 commentaires:
On se voit bientôt.
Ca va te remonter le moral tu verras.
Je suis très fière de toi, tu t'es accroché et tenu bon. Bravo, bravo, bravo. ^^
Merci Jef pour ce superbe article et bravo pour votre courage a tous les 2... c'est ça l'esprit du sport et àa fait chaud au coeur et oui la prochaine fois ca ira.. mon prochain objectif cera dans les 3h15 3h20 alors avec plaisir le long des futurs 42km ;) François Blériot DTJ
Bravo Jeff . Je suis admiratif
Super, frangin. C'est une belle galère, qu'on a partagée ! Et merci François (belle perf). Double objectif pour le prochain : faire mieux (ça me paraît possible !) et moins souffrir...
Bravo Jeff , beaucoup font de la course à pieds certains comme toi et moi deviennent "Marathonien".
Comment ça se fait que tu passes au semi en 1h34 alors que tu dis viser 3h16? Tu comptais faire 1h34 et 1h42???
En tout cas, bravo d'avoir terminé dans ces conditions !Et n'oublie pas pour la prochaine fois de t'arrêter à chaque ravitaillement, même au 5e km. Ces secondes perdues sont importantes mais tu les rattraperas facilement...
Plus que bien comme classement. Même si tu étais content de ta préparation, le marathon est une épreuve à part où seule la ligne d'arrivée est belle.... Je te félicite !!!
Jeff tu me faire rappeler de mon premier marathon. J'ai fait 7 marathons et j'ai connu 2 mêmes histoires que toi.
Bravo à toi et toutes mes félicitations à ton frère. Quel courage !
Vous avez écrit une histoire sur la route du Louvre
Allez on remet ça pour une nouvelle aventure ?
A bientôt
JEP
Encore un super récit de course...bravo !
SUPER !!! Vous avez vécu une SUPER aventure les frangins ... ;) bravooo vous avez fait de votre mieux et c est l essentiel ...sans abandonner surtout !!! nous ne sommes pas des machines et notre corps sait nous le rappeler ....contrairement à notre cerveau parfois ;) lol ! Toutes mes félicitations à vous deux , tu m as donné encore plus envie de courir mon premier Marathon .... à bientôt Jeff , vous pouvez être fiers de vous !!! ;)
Super Jeff, tu n'a rien lâché ! À quand le 100 bornes ? Sergeiy.
Salut Jeff,
Bravo et merci pour le récit!
(c'est moi le coureur qui connait ta cousine ;-))
Bonne récupération!
### Anonyme 1 : Merci beaucoup Anonyme 1. Mais tu es qui ? Je n'arrive pas à te remettre.
### François : De rien François. Merci à toi de m'avoir relancé avec tes encouragements quand j'étais tout près de l'abandon. On se reverra bientôt sur la distance !
### Fabrice : Merci Fabrice, tu es gentil.
### Olivier : Bravo ptit frère. Maintenant tu es un marathonien ... la classe !!!
### Jean-Luc : Tu as bien raison Jean-Luc. Pour ma part c'était mon troisième marathon même si les deux premiers datent. C'était en 2006 et 2007.
### Anonyme 2 : Oui je devais faire 1h34' sur ma première partie de course et 1h42' sur ma seconde si j'étais en forme, ce qui était le cas jusqu'à mon bobo. Et j'aurais même voté pour un 1h41' histoire de faire 3h15'. Tant pis, ça sera pour une prochaine fois j'espère.
### Nico : J'étais fatigué de ma préparation mais je sais aussi que c'est à cause de moi car j'ai continué à faire des courses même si je ne me donnais pas à fond. Mais je ne vais pas abandonner cette distance !
### Jep : Je passe tes félicitations à mon frère. J'ai essayé d'être un métronome comme toi, mais malheureusement ça n'a tenu que 28 kilomètres. Je vais remettre ça bientôt, oui promis.
### Philippe 1 : Merci Philippe, je ne fais que retranscrire mon ressenti et c'est donc la course vue de mes yeux ... et de mes jambes.
### Philippe 2 : oui ça aurait été désolant d'abandonner. Ca restera une bonne expérience mais je ne vais pas m'arrêter là. Je remets ça dans l'année
### Serge : Ecoute 42,195 km c'est déjà pas mal. Je ne suis pas aussi fou que toi et tes 100 km ... mais qui sait peut-être qu'un jour ...
### Jérémy : J'espère que ton relais s'est bien passé. J'allais beaucoup mieux dans les 5 derniers kilomètres de la course et j'ai pu remonter quelques places perdues. Fais un bisou à ma cousine quand tu la verras de ma part !
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