Dimanche 23 août 2015
Terminée la magnifique parenthèse des
Championnats du Monde d'Athlétisme Masters ! Je quitte le
maillot de la France pour retrouver celui de mon club de
Marne-et-Gondoire Athlétisme. J'aime ces deux maillots ! Et
aujourd'hui ça va être assez particulier car ça va être ma 400ème
course et la 44ème de l'année 2015. Ce n'est pas moi qui ai choisi
le lieu et le type de la course pour une fois. C'est mon pote
Bernard, qui venait en région parisienne cette semaine et qui m'a
proposé de venir courir le trail ''La Cromagnon'' à Drucat dans le
nord de la Picardie. Et Drucat se situe à 5 kilomètres seulement du
village de mon enfance. Alors oui oui oui je suis partant !
Cette année c'est la 5ème édition de
''La Cromagnon''. Il y a d'année en année de plus en plus
d'inscrits. Lors de la première édition il y avait eu 282 inscrits
et cette année, l'organisation a décidé de limitée les
participants à 500. Et je me suis fait une petite frayeur car j'ai
envoyé mon inscription avant que cette limite ne soit atteinte et
quelques jours plus tard, le site de la course annonçait la fin des
inscriptions. La mienne n'a pas été reçue ou enregistrée !
Je demande à François, un copain du club de ''Drucat Toutes
Jambes'', organisateur de l'événement, de vérifier si j'étais
bien inscrit ou non et le lendemain il m'annonce que c'est finalement
bon. Ouf. Plus de 550 coureurs sur l'ensemble des deux courses. En
effet il y a un 15,8 kilomètres et un 8 kilomètres.
C'est une bonne chose, même si je
savais où je serais allé courir pour remplacer ce trail. Nous
sommes réceptionné par l'organisation pour stationner correctement
nos véhicules. Un champ fraîchement moissonné va servir de
gigantesque parking. Je retrouve Bernard et on va à la Salle
Polyvalente pour retirer nos dossards. Je me vois attribuer le numéro
523. Ce numéro prouve bien que les organisateurs ont rajouté
quelques dossards aux 500 prévus initialement. Bernard et moi, nous
avons opté pour le parcours de 15,8 kilomètres qui s'effectuera à
80 % dans les chemins de terre.
Je retrouve quelques amis avec qui
je discute : Virginie, Stéphane, David et j'en croise
d'autres : Laurent, Laurence, … Nous sommes aux véhicules
pour nous préparer. Il fait chaud et le ciel est bien bleu. Mais si
on écoute la météo locale, des averses et mêmes des orages sont
prévus aujourd'hui à partir de 11 heures. Vu que le départ de la
course est annoncé à 10 heures, on risque de se prendre un peu
d'eau sur la tête d'ici la fin de la course … si la météo ne se
trompe pas ! Mais pour le moment c'est grand beau et il est vrai
que c'est difficile à croire qu'il pourrait y avoir de grosses
pluies.
Une fois prêts, nous allons nous
échauffer sur le début du parcours. On commence à serpenter dans
les petites rues du haut de Drucat avant de descendre. Un peu plus
loin on court sur des graviers avant d'entamer la première ascension
du parcours. Ça sera la seule sur bitume. On la monte tout
tranquillement et j'aperçois David, un copain de mon frère, qui
nous devance à une centaine de mètres. Je l'appelle et il nous
attend. Puis nous faisons demi-tour afin de revenir sur nos pas
jusqu'au parking. Voilà notre court échauffement de terminé. 2,5
kilomètres à allure toute tranquille nous a bien convenu et ça m'a
permis de ''déverrouiller'' mes deux tendons d'Achille car
aujourd'hui j'ai mal aux deux et non pas seulement à celui de
droite. Mais cet échauffement m'aura fait du bien. J'espère
seulement que ça ne va pas être pire en course.
Un petit peu d'eau à la voiture puis
on se dirige vers la Salle Polyvalente car le départ est placé
juste à côté. Il y a beaucoup de monde puisque les deux courses
partent au même moment. On prend notre temps pour nous placer
derrière la ligne de départ car il reste une dizaine de minutes
d'attente. Un drone nous survole. Il va filmer le début de la
course. C'est assez novateur sur une course et l'idée est fort
sympathique car elle va permettre de voir le début de cours d'un
autre angle de vue.
Puis nous nous mettons sous l'arche et
le speaker nous donne quelques consignes de courses. Il annonce que
c'est Miss Drucat qui va donner le départ, alors du coup tout le
monde se retourne pour regarder le podium du commentateur et en fin
de compte il s'agit plutôt du Maire de Drucat ! On prend un peu
de retard, mais finalement le coup de pistolet se fait entendre et le
départ est donc donné.
Je ne veux pas partir trop vite. Je me
suis donné l'objectif de faire la course sans forcer pour essayer de
faire une sortie plus cool que mes dernières semaines de course. On
quitte le chemin de la Salle Polyvalente et on prend la route en
direction du cimetière. On longe le champ où nos véhicules sont
stationnés. C'est plat à cet endroit et je suis vraiment parti
raisonnablement. On continue mais la route tourne d'elle-même et
quand on longe un Bois sur notre gauche et des maisons sur notre
droite, on descend.
Ça remonte ensuite légèrement jusqu'au panneau ''stop'', puis nous prenons à droite Rue du Val à Jonc pour à nouveau descendre. Quand, en bas, la route tourne sur la droite, nous, nous continuons tout droit Rue du Bois Grignu. Ça descend encore un peu et comme la route vient d'être refaite, elle est très gravillonneuse. Puis quand il n'y a plus de gravillon, nous sommes dans la première ascension de la course. Ce n'est pas super raide (6 % de moyenne) mais d'entrée, les muscles ne sont pas vraiment encore à température. Une fois en haut, je tourne sur ma droite et je quitte la route pour prendre un chemin plein de gros cailloux et d'ornières. Ça descend bien et après plusieurs centaines de mètres, je finis par arriver en bas au niveau de la fermette.
Ça remonte ensuite légèrement jusqu'au panneau ''stop'', puis nous prenons à droite Rue du Val à Jonc pour à nouveau descendre. Quand, en bas, la route tourne sur la droite, nous, nous continuons tout droit Rue du Bois Grignu. Ça descend encore un peu et comme la route vient d'être refaite, elle est très gravillonneuse. Puis quand il n'y a plus de gravillon, nous sommes dans la première ascension de la course. Ce n'est pas super raide (6 % de moyenne) mais d'entrée, les muscles ne sont pas vraiment encore à température. Une fois en haut, je tourne sur ma droite et je quitte la route pour prendre un chemin plein de gros cailloux et d'ornières. Ça descend bien et après plusieurs centaines de mètres, je finis par arriver en bas au niveau de la fermette.
On quitte ce chemin, en tournant sur la
gauche pour en prendre un autre beaucoup plus herbeux cette fois-ci.
C'est un faux-plat montant assez long. On longe un Bois sur notre
droite. Nous continuons assez longtemps dans cette situation, puis
beaucoup plus loin, le chemin s'élève un peu plus. Au lieu de
continuer tout droit, on tourne sèchement sur la droite pour
traverser le Bois. Le sol est vraiment défoncé et ça monte bien
maintenant. Ça reste comme ça pendant toute la traversée et quand
je sors de ce Bois, ça continue à monter. Le chemin tourne à
gauche et on se trouve au milieu d'une immense étendue de champs.
On va tout droit et dorénavant nous sommes sur un faux-plat montant léger. François, qui était parti tranquillement, me double mais je continue à ma vitesse car je ne me fais pas mal comme ça sauf à quelques reprises, quand mon appui s'enfuit sous moi et me cause des douleurs dans les tendons. Après le km 4, nous tournons à droite pour effectuer une descente en plein dans un champ récemment moissonné. Nous longeons les ballots de paille. Une fois en bas, c'est la séparation entre ceux qui courent le 16 km et ceux qui ne font que le 8.
On va tout droit et dorénavant nous sommes sur un faux-plat montant léger. François, qui était parti tranquillement, me double mais je continue à ma vitesse car je ne me fais pas mal comme ça sauf à quelques reprises, quand mon appui s'enfuit sous moi et me cause des douleurs dans les tendons. Après le km 4, nous tournons à droite pour effectuer une descente en plein dans un champ récemment moissonné. Nous longeons les ballots de paille. Une fois en bas, c'est la séparation entre ceux qui courent le 16 km et ceux qui ne font que le 8.
Nous tournons sur la gauche alors que
les autres tournent sur la droite pour reprendre directement la
direction de Drucat. En ce qui nous concerne, nous avons retrouvé un
chemin défoncé et caillouteux. Une fois le km 5 passé, je passe au
premier ravitaillement. Il est le bienvenu car il fait assez lourd.
Je prends vite fait un gobelet d'eau. Ça fait du bien. Le chemin
continue encore tour droit, puis un petit raidillon dans le virage à
gauche et je suis au pied de la seconde grosse difficulté. Ce n'est
pas excessivement raide mais par contre la montée est très longue
et ce n'est pas facile de trouver une portion non ''trouée'' dans ce
chemin. Une fois au sommet (enfin quand j'étais en bas je pensais
que c'était le sommet !), je me rends compte que je suis loin
d'avoir terminé de monter. Mais ça monte moins fort quand même.
Encore plusieurs centaines de mètres et je retrouve enfin un peu de
plat sur ce chemin.
Au km 7, j'entre légèrement dans
Millencourt en retrouvant un peu de bitume. Et ça me fait beaucoup
de bien. Je me retrouve dans un groupe de 4 coureurs qui vient de se
former. Notre rythme est efficace. Nous quittons malheureusement
rapidement le bitume pour retrouver du chemin du même style que les
précédents. On descend bien et Valérie Fréville, qui est habituée
aux victoires ou au pire aux podiums, nous double. Je me trouvais à
ce moment là en queue du petit groupe. Je me suis décalé et mis
aussitôt dans la foulée de Valérie.
On reste comme ça jusqu'en bas et nous tournons ensuite sur la droite. C'est soit plat soit en très léger faux-plat montant sur ce nouveau chemin. Je me mets à la hauteur de Valérie puis je passe devant elle. Je me sens de mieux en mieux et inconsciemment j'accélère un peu. Je pensais qu'elle me suivait mais j'y ai été un peu fort peut-être. Je continue à remonter sur un premier groupe qui me devance et une fois ce groupe rattrapé, je poursuis pour essayer de remonter sur un autre. Je finis par y parvenir et je temporise un peu. A ce moment là, un coureur du SCA Abbeville, nous rejoint et passe en tête. Je me place dans sa foulée puis à sa hauteur. Ça va assez vite … pour le moment.
On reste comme ça jusqu'en bas et nous tournons ensuite sur la droite. C'est soit plat soit en très léger faux-plat montant sur ce nouveau chemin. Je me mets à la hauteur de Valérie puis je passe devant elle. Je me sens de mieux en mieux et inconsciemment j'accélère un peu. Je pensais qu'elle me suivait mais j'y ai été un peu fort peut-être. Je continue à remonter sur un premier groupe qui me devance et une fois ce groupe rattrapé, je poursuis pour essayer de remonter sur un autre. Je finis par y parvenir et je temporise un peu. A ce moment là, un coureur du SCA Abbeville, nous rejoint et passe en tête. Je me place dans sa foulée puis à sa hauteur. Ça va assez vite … pour le moment.
Car on tourne à angle droit sur la
droite. Et là ça monte vraiment beaucoup. C'est très raide. Je
fais illusion la première centaine de mètres et juste après plus
rien. Je monte doucement et je ne pense pas être en mesure de me
relancer pour le moment. Je n'essaye pas mais je pense être au
maximum là. A mi-côte, ça monte un peu moins fort et maintenant je
vois le sommet où est placé le second ravitaillement. Je passe au
km 12 et quelques dizaines de mètres plus loin, je suis enfin au
sommet. Je prends deux gobelets, un premier avec de l'eau sucrée et
un second uniquement d'eau. Nous tournons sur la gauche où le chemin
est plus plat même s'il est très caillouteux. En fait nous sommes
dans le chemin qui suivait la séparation des deux courses tout à
l'heure mais dans le sens inverse. Puis j'arrive en bas du champ
qu'on a descendu tout à l'heure et nous continuons tout droit pour
emprunter la fin du parcours du 8 km.
Le chemin est maintenant en légère descente, mais nous ne pouvons pas prendre de vitesse. J'encourage deux coureurs qui se trouvent à quelques dizaines de mètres l'un de l'autre et qui se sont mis à marcher. Une fois en bas, nous tournons sur la gauche pour traverser un champ en plein milieu. Quand il est entièrement traversé, nous quittons le champ pour monter sur le bitume. Nous sommes dans les rues du bas de Drucat.
Le chemin est maintenant en légère descente, mais nous ne pouvons pas prendre de vitesse. J'encourage deux coureurs qui se trouvent à quelques dizaines de mètres l'un de l'autre et qui se sont mis à marcher. Une fois en bas, nous tournons sur la gauche pour traverser un champ en plein milieu. Quand il est entièrement traversé, nous quittons le champ pour monter sur le bitume. Nous sommes dans les rues du bas de Drucat.
Ça fait 5 minutes qu'il commençait à
pleuvioter et maintenant ça devient le déluge. La météo ne s'est
pas trompée !!! Oui oui incroyable ! On remonte donc la
Rue de l'Abreuvoir puis en tournant sur la gauche Rue du Levant c'est
plat et donc sur la route. Il y a du monde malgré la pluie sur les
bords de la chaussée pour nous encourager. Au niveau d'une sorte de
petite chapelle, je tourne sur la droite Rue Brunel à une dizaine de
mètres du coureurs qui me précède. Ça remonte à nouveau mais ça
va. Je reste à la même distance du coureur devant moi. En haut,
nous tournons à gauche pour du plat, et aussitôt à droite Rue des
Prévots. Ça remonte aussitôt.
Nous doublons un premier coureur et une fois au bout, je tourne sur la droite. Une toute petite descente sur la terre sous les arbres, je double un coureur et un autre en tournant sur la gauche juste avant le petit raidillon de la fin qui va m'amener à l'arrière de la Salle Polyvalente. Je suis toujours sur l'herbe et comme je n'ai pas forcé de la course sauf lors de la dernière difficulté où j'ai eu du mal, je peux accélérer sans problème et je ''dépose'' le coureur qui me devançait depuis quelques temps puis je franchis la ligne d'arrivée 36ème/349 en 1h12'26''.
Nous doublons un premier coureur et une fois au bout, je tourne sur la droite. Une toute petite descente sur la terre sous les arbres, je double un coureur et un autre en tournant sur la gauche juste avant le petit raidillon de la fin qui va m'amener à l'arrière de la Salle Polyvalente. Je suis toujours sur l'herbe et comme je n'ai pas forcé de la course sauf lors de la dernière difficulté où j'ai eu du mal, je peux accélérer sans problème et je ''dépose'' le coureur qui me devançait depuis quelques temps puis je franchis la ligne d'arrivée 36ème/349 en 1h12'26''.
Je me vois remettre une médaille style
''os d'âge Cro-Magnon''. Très original et j'aime beaucoup ça. Puis
comme il pleut encore fort, je rentre aussitôt dans la Salle
Polyvalente. Je passe au ravitaillement final qui s'y trouve. Je
prends quelques morceaux d'orange et je bois eau et cola. Puis je
ressors, la pluie s'est un peu calmée. Je retourne sur le parcours
sur la dernière ligne droite de la course pour encourager mes amis.
La première à arriver est Virginie
Mallet qui termine 117ème/349 en 1h21'03'' (4ème V1F et 6ème
femme) :
Ensuite c'est au tour de Stéphane
Graindor d'en terminer 201ème/349 en 1h28'15'' :
Suivi un peu plus loin par David
Couriat 206ème/349 en 1h29'36'' :
Puis Bernard en termine avec le sourire
mais après avoir quand même souffert 236ème/349 en 1h32'08'' :
François Blériot, qui m'a doublé en début de course a terminé avant moi 24ème/349 en 1h10'26''.
Laurence Tison avait terminé plus tôt sur la course du 8 kilomètres 103ème/184 en 51'08'' :
On retourne à nouveau dans la Salle
Polyvalente pour que Bernard puisse se ravitailler. J'en profite pour
boire encore un peu, puis nous retournons à la voiture et la pluie
redouble d'intensité. On profite du haillon de la voiture pour nous
changer au sec. Une fois entièrement changés, nous observons que le
temps se change lui aussi et que la pluie devient beaucoup plus
faible. Tant mieux comme ça le retour vers la Salle se fait
pratiquement au sec.
C'est maintenant le moment du tirage au
sort de lots et la cérémonie des remises de récompenses. On
commence par le tirage au sort. Les gros lots sont un VTT Lapierre,
un drone, une station d'accueil pour Ipod ou Iphone, une caméra
sportive, un Gps, et d'autres lots de moindre importance. Les
dossards sont tirés et les numéros proches du mien sont tirés.
Mais ça tombe sans arrêt à côté. Quand on passe aux lots plus
importants et notamment à la station d'accueil, le dossard numéro 523
est tiré. C'est le mien !!!
Bernard n'aura rien gagné finalement.
Ensuite c'est au tour des récompenses. J'ai bien aimé
l'organisation sans faille de cette course. Un parcours sympa, des
cadeaux originaux, des ravitaillements de bonne facture. Un trail que
je recommande. Et c'est sympa de gagner un joli lot, histoire de
fêter ma 400ème course ! Un barbecue géant est prévu aussi par les organisateurs. Un grand merci pour les photos à mon fils Lucas et à Jean-Luc Rohaut.
2 commentaires:
Bien l ami et merci et à la prochaine
Tu vois, çà a du bon les trails.
A bientôt sur les chemins!!
Thierry Buard
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