Foulées de Saint-Pathus (77)

Dimanche 5 juin 2016

Ça fait bien longtemps que je n'ai pas couru dans le département de la Seine-et-Marne, alors que depuis le début de ma petite ''carrière'' de coureur à pied, c'est ici que j'ai fait le plus de courses. Je n'y ai pas remis les pieds avec un dossard sur la poitrine depuis le mois de novembre 2015 et une course que j'avais faite avec mon club à Vaires-sur-Marne. J'étais décidé à courir ce week-end dans le 77 mais j'avais tout d'abord pensé participer vendredi 3 en soirée aux Foulées Melunaises. Mais les récentes intempéries qui ont provoqué les inondations dans la sud du département avec le débordement de la Seine sur les berges de Melun ont entraîné l'annulation de cette course. J'ai donc du changer d'objectif et viser plus haut en Seine-et-Marne. Ce n'est pas la première fois que je viens à Saint-Pathus. En 2010 j'avais participé à la ''Corrida de Noël'', puis j'ai couru les ''Foulées de Saint-Pathus'' à trois reprises. En 2011 et 2015 sur la distance du 10 kilomètres et également sur le 5 kilomètres en 2015, année où j'avais doublé les courses. Cette année il s'agit de la 29ème édition de la course. Le parcours est totalement changé. La route va être en grande partie délaissée pour emprunter les chemins (certainement bien gras et glissants avec ce qui est récemment tombé) pour devenir une course plus nature que sur route. Quatre courses sont au programme. Dans l'ordre, à 9 heures 30 le 5 kilomètres, puis à 10 heures 15 le 10 kilomètres. Ensuite place aux deux courses pour les enfants avec le 1 kilomètre à 11 heures 30 et le 2 kilomètres à 11 heures 45. En ce qui me concerne, je vais jouer les petits bras en optant uniquement pour le 5 kilomètres.

Ce matin le temps est assez gris mais il fait tout de même bien doux. J'arrive dans le Nord de la Seine-et-Marne, à Saint-Pathus, vers 8 heures 30. Il me reste une heure avant que le départ de ma course ne soit donnée. J'arrive en même temps que l'excellent Pascal Pioppi, journaliste sportif du journal ''La Marne''. Il vient me dire bonjour et c'est vrai que ça faisait bien longtemps que nous ne nous étions pas revus. Ça fait bien plaisir ce petit brin de causette. Je suis à proximité du Complexe Sportif René Pluvinage où le retrait des dossards s'effectue. Je ne me suis pas inscrit à l'avance alors je remplis mon bulletin d'inscription puis je vais payer mon dû. 5 euros pour le 5 kilomètres, ce qui est très raisonnable. En retournant vers la voiture, je tombe sur Christophe Le Vaillant, un copain du club local de Saint-Pathus qui ne va pas courir aujourd'hui, mais qui va officier comme speaker !

Je discute un peu avec Rémi Lalanne, qui va faire la même course que moi. D'autres copains vont venir courir, mais arriveront un peu plus tard puisqu'ils feront la course du 10 kilomètres. J'enfile mon débardeur avec le dossard épinglé à la poitrine, je lace bien mes chaussures, puis je pars faire mon échauffement sur une bonne partie du circuit qui sort du village. Un peu moins de 2,5 kilomètres plus tard, je reviens vers l'arche d'arrivée car l'heure du départ est très proche. 

COURSE DU 5 KM :

J'ai pu me rendre compte pendant mon échauffement, que le parcours n'était pas tout plat, loin de là. Mais aucune côte non plus, uniquement des faux-plats. Il est un peu avant 9 heures 30 et nous sommes tous placés derrière la ligne de départ qui est placée Rue des Sources entre le Complexe Sportif René Pluvinage et le Complexe où se trouvent plusieurs terrains de football. Environ 70 coureurs prêts à partir. 

Le starter fait le décompte 5-4-3-2-1 partez !!! Nous partons tout droit mais une bonne centaine de mètres plus loin, nous tournons à gauche Rue des Fresnes. Je sors de ce virage à la seconde place, mais je prends rapidement la tête de course pendant tout le temps où je suis sur la Rue des Fresnes. Au bout, nous tournons sur notre gauche pour prendre la Rue du Tillet. Un bon faux-plat montant me rappelle immédiatement à l'ordre. Car je suis parti trop vite. Je paye cash cette montée. Tout le petit groupe qui était juste derrière moi, me passe et je dégringole de la 1ère à la 8ème place. Et une fois en haut, ça continue, car, nous tournons encore sur la gauche Rue de la Maison Neuve et un nouveau coureur, du club de l'ACPO me double aussi. Je suis 9ème.

Mais j'ai récupéré de ce départ beaucoup trop rapide. Je me cale dans la foulée de ce coureur pendant tout le faux-plat descendant de cette rue. Nous ne sommes plus dans les zones pavillonnaires car nous traversons les champs, tout en restant sur les chemins. Cette ligne droite est assez longue. Une fois tout en bas, nous tournons à droite Chemin de Gouesche. C'est relativement plat, mais il y a quand même de beaux petits faux-plats montants comme celui au km 2 où je suis lâché par le coureur que je suivais. Je perds rapidement une vingtaine de mètres et quand j'arrive en haut et que ça redescend, l'écart se stabilise. En bas, virage bien serré et glissant sur la gauche. Je suis au pied d'une bonne montée. Finalement il y a quand même une vraie côte sur le parcours. Je ne l'avais pas vue lors de mon échauffement. Je grimpe bien et l'écart s'est même réduit. En haut, le chemin tourne à droite jusqu'à la jonction de la Rue Henri Dunant.

Quand j'arrive à cette jonction, un ravitaillement y est installé mais ne m'intéresse pas. Il faut faire le tour de ce ravitaillement pour revenir dans le sens inverse et reprendre le Chemin de Gouesche. Je peux ainsi jauger de l'écart avec mes poursuivants car nous les croisons. Un coureur est juste derrière moi et la première féminine, pratiquement derrière aussi. Après, l'écart est vraiment fait. Je tourne sur ma gauche pour descendre la seule vraie côte du parcours. Je fais bien attention tout en bas car en tournant sur ma droite, ça glisse énormément. Le faux-plat montant suivant me permet de revenir sur le coureur de l'ACPO et de le doubler aussitôt. Depuis que j'ai monté la côte je me sens beaucoup mieux. Ça redescend et je double un autre coureur. Me voilà à la 7ème place. La première féminine se trouve maintenant derrière moi mais à une bonne dizaine de secondes. Celui qui était juste derrière moi au niveau du demi-tour a été complètement lâché. Je tourne sur ma gauche Rue de la Maison Neuve et une centaine de mètres plus loin, à droite Rue des Sources. L'arche d'arrivée se trouve à 200 mètres. Devant c'est trop loin pour que je revienne et en regardant derrière l'écart est fait. Je termine donc en déroulant sans forcer ma course. Je franchis la ligne d'arrivée 7ème/62 en 18'10''.

A part que je sois parti un peu trop vite, même beaucoup trop vite, je n'ai pas eu de vrais douleurs dans le tendon. Ça va donc de mieux en mieux. Mon médecin du sport est en train de réussir à me remettre sur pied. Je retrouve Pascal Pioppi avec qui on discute un peu puis je passe au ravitaillement final qui est placé sur le terrain de football juste à la sortie du goulet où les coureurs ayant franchi la ligne d'arrivée sont obligés de passer. Un peu d'eau, deux carrés de chocolat.

Puis je repars en récupération sur le parcours en sens inverse de la course pour retrouver Rémi. Je reviens à sa rencontre sur le Chemin de Gouesche. Il est à ce moment là au cœur d'un mini peloton de 5-6 coureurs. Je fais demi-tour et je ''l'embarque''. Il arrive à hausser son rythme et finit par lâcher tous ses compagnons de route. Nous tournons à droite Rue de la Maison Neuve, puis virage à droite pour la dernière ligne droite. Je l'accompagne jusqu'au bout, mais au lieu de passer sous l'arche, je la contourne sur la gauche. Il termine 40ème/62 en 26'36''.

COURSE DU 10 KM :

Je retrouve les copains du 10 km : Nico Jaeck du PAAC ainsi que l'armada de Villenoy dont Fred Violard, Rémi Migliore et Cyrille Sevestre Le grand favori sera Larbi Zéroual avec un record sur semi-marathon en 1h00'58''. Pas mal. Le parcours de cette course est identique à la mienne, sauf qu'à l'endroit du demi-tour, les coureurs vont devoir faire deux boucles identiques autour des champs avant de revenir.

Quand je passe devant l'estrade où Christophe joue toujours de son micro, il commence à vanter la qualité de mon blog. Un peu gêné, je m'éclipse pour aller au bout du circuit en courant. Mais c'est très gentil Christophe. J'arrive au ravitaillement où j'avais fait demi-tour tout à l'heure.

Larbi Zéroual est pour le moment en tête avec Hervé Alix. Un peu plus loin, un petit peloton tout rouge accompagne Eric Leblacher. Ce peloton tout rouge est composé de quatre coureurs de Villenoy dont Fred Violard, Cyrille Sevestre et Rémi Migliore. Nico Jaeck complète ce peloton.

Ils partent faire un premier tour de la boucle supplémentaire. A la sortie de cette première boucle, Larbi Zéroual s'est échappé loin devant Hervé Alix et encore bien plus loin devant les coureurs de Villenoy et Eric Leblacher. Nico Jaeck a perdu une vingtaine de mètres sur ce groupe.

Je regagne l'arrivée en courant qui est distante de deux kilomètres. Puis je vois les coureurs arriver. Larbi Zéroual l'emporte devant Hervé Alix. Beau tir groupé des coureurs de Villenoy et une super remontée de Nico Jaeck qui termine devant Fred Violard.

Un beau reportage photo effectué par Pascal Pioppi, se trouve sur le site internet du Journal ''La Marne''. Voici les liens :

http://www.journallamarne.fr/2016/06/05/athle-5-et-10-km-de-st-pathus-1/

http://www.journallamarne.fr/2016/06/05/athle-larbi-zeroual-et-laila-guasco-s-imposent-au-10-km-de-st-pathus-2/

Je vais aux résultats du 5 km. Je fais podium en catégorie car je termine 2ème Master 1 homme. Un point sur les classements :
sur le 5 km :
7ème/62 en 18'10'' Jeff BACQUET (Marne-et-Gondoire Athlétisme) --2ème Master 1 homme.
40ème/62 en 26'36'' Rémi LALANNE (UA Villenoy) --3ème Master 2 homme.
sur le 10 km :
1er/211 en 32'42'' Larbi ZEROUAL (Livry-Gargan Athlétisme) --1er Master 1 homme.
3ème/211 en 35'13'' Cyrille SEVESTRE (UA Villenoy) --2ème Senior homme.
6ème/211 en 36'06'' Nicolas JAECK (PAAC).
7ème/211 en 36'23'' Frédéric VIOLARD (UA Villenoy) --2ème Master 1 homme.
8ème/211 en 36'26'' Rémi MIGLIORE (UA Villenoy) --1er Master 2 homme.
Un tirage au sort des dossards du 5 kilomètres est effectué avec un seul lot à gagner : un VTT. Mais c'est raté pour moi. Je dis au revoir à tout le monde et je ne m'attarde pas car je travaille cet après-midi !