L'Ascension d'Esmery-Hallon (80)

Jeudi 25 mai 2017

Il y a quelques jours, Jojo, très connue en Picardie pour son omniprésence sur les courses en tant que bénévole, m'avait demandé de venir faire la course de Esmery-Hallon car je n'avais plus mis les pieds dans la région depuis plus de deux mois. J'avais accepté de venir mais à ce moment là j'étais toujours blessé, donc pas sur d'honorer cette invitation. Mais comme j'ai repris depuis une semaine et demi alors adjugé vendu, je vais participer à l'Ascension d'Esmery-Hallon. Ce village se situe dans le département de la Somme. L'an dernier j'étais venu ici-même avec mon pote Olivier, où j'avais fait le 4,3 km en 17'32''. Cette année, je ne vais pas me contenter de cette distance. Je vais doubler avec le 10 km. Ça va être ma dernière répétition avant le marathon de Poitiers de ce dimanche, donc je essayer de me régler : 4,3 km en 4'30'' au kilomètre et le 10 km en 5'00'' au kilomètre.

Nous arrivons à Esmery-Hallon un peu avant 14 heures. Je me stationne exactement à la même place qu'en 2016. Si je reviens l'année prochaine, j'exige de retrouver ma place pour me garer ! 200 mètres de marche pour aller à la Salle des Fêtes. Il fait vraiment très chaud aujourd'hui. Même le petit vent ne rafraîchit pas vraiment. J'entre dans la Salle et Jojo semble heureuse de voir que je me suis finalement déplacé. Je vais lui dire bonjour ainsi qu'à sa fille Anaïs, à Sébastien, …

Je me dirige ensuite vers la table de gauche pour remplir mes inscriptions aux deux courses. Je me vois attribuer les dossards 585 pour le 4,3 kilomètres et le 412 pour le 10 kilomètres. Il faut savoir que cette seconde course est semi-nature. En effet, il y a plusieurs passages herbeux le long des champs à chaque tour. Les deux courses sont composées de trois boucles. Trois petites boucles identiques pour la course courte et trois grandes boucles pour la suivante.

Je retrouve Olivier, qui est venu de chez lui en courant, c'est-à-dire 10 kilomètres. Il est venu accompagné de sa fille Laura qui le suivait en vélo. Ils repartiront ensuite après la course comme ils sont venus. Olivier va participer uniquement au 10 kilomètres. Cette arrivée en courant s'explique par la suite de sa préparation à l'Ultra Marin qui va se dérouler fin juin en Bretagne sur une distance de … 177 kilomètres. Un fou mon pote !

Je retourne me préparer à la voiture et comme Olivier ne fait que le 10 kilomètres, alors je pars faire seul mon échauffement sur la quasi totalité de la petite boucle qui va servir de circuit pour cette première course. Mais je la fais en sens inverse. Dès les premiers mètres j'ai déjà une sensation de soif. Je suis aussi à l'écoute du mollet droit. Aucune douleur ni gêne. Un très bon point pour dimanche. Mais qu'est-ce qu'il fait chaud ! Je discute un peu avec Mathieu, un coureur du club de CAP 21. Aujourd'hui il ne court pas, il va faire signaleur. Comme beaucoup de ce club d'ailleurs, avec mon ami Claude, qui sera au chronométrage, Hugues à l'organisation, Jojo aux inscriptions, ...

COURSE DE 4,3 KM :

Il est l'heure de se rapprocher de la Place Publique où l'arche de départ, qui est également celle d'arrivée, a été montée. Nous sommes une trentaine de coureurs à nous y présenter. Je connais du monde, notamment les coureurs de CAP 21 comme Mickaël, ou Anaïs. Il y a aussi Sébastien, qui fera figure de favori.

Il est l'heure, mais nous attendons que le journaliste qui couvre l'événement arrive. Quelques minutes plus tard, tout le monde a l'air d'être prêt. Le starter nous met en garde que le départ est imminent. Il lève le pistolet vers le ciel et pan, le départ est donné. Nous allons tout droit vers la Grande Rue. Le sol est caillouteux. Je m'étais placé derrière Sébastien sous l'arche de départ. Il est déjà parti vite. Ce n'est pas mon cas, je suis dans cette première ligne droite en quatrième position. Quand je me rapproche de la Grande Rue, je passe en troisième place et j'aperçois un coureur qui a raté le départ. Mais au lieu de se rendre vite fait derrière la ligne de départ, même avec un peu de retard, il préfère débuter de la Grande Rue. Ça arrive de rater le départ (même si aujourd'hui le départ a été donné quelques minutes après l'heure prévue), mais c'est pas très cool de ne pas respecter le parcours complet. Il y a quelques années j'avais loupé le départ comme lui sur le 10 km de Corbeil (91), mais je suis allé jusqu'à la ligne de départ pour débuter ma course même avec de nombreuses secondes de retard. Sinon, ce n'est pas très sport.

Enfin, on s'en fiche, mais c'est dit. On prend la Grande Rue en tournant à droite. C'est une longue ligne droite en faux-plat montant. Je suis calé juste derrière le second de la course, mais rapidement, je me rends compte qu'il est parti en sur régime. Je me décale un peu sur sa gauche et je le passe. Je monte cette rue avec Mickaël sur mon ''porte-bagage'', calé juste derrière moi. Nous tournons à droite pour entamer la Rue du Cimetière. Cette rue est composée de deux parties. D'abord celle où je me trouve qui est toujours en faux-plat montant. Plusieurs centaines de mètres plus loin, elle tourne d'elle-même sur la droite pour un long faux-plat descendant de 500 mètres en dehors des habitations. Je pensais récupérer de mon départ sur la longue descente mais le vent est de face est se fait largement sentir, alors ce n'est pas de tout repos. Puis nous tournons à droite au niveau de la Place Publique. Loin devant, Sébastien caracole en tête. Moi je suis toujours juste devant Mickaël quand je boucle ce premier tour.

Devant notre précipitation, nous passons juste à côté de l'arche au lieu de passer dessous. On fera un peu plus attention aux tours suivants. J'entends Olivier m'encourager et surtout Claude me dire que je n'étais pas vraiment dans mon allure marathon, ce qui n'est pas vraiment faux. Le ravitaillement est placé à cet endroit. On n'a pas fait grand chose comme distance, mais il fait tellement chaud que je préfère attraper un gobelet tendu par les bénévoles. Un peu d'eau fraîche n'est pas de refus.

Nous arrivons sur la Grande Rue et nous tournons sur notre droite.

La remontée de ce long faux-plat s'effectue toujours dans le même ordre. Moi devant et Mickaël juste dans ma foulée. Au lieu de jeter le gobelet au sol, je préfère le coincer à l'arrière dans mon short, pour le jeter au tour suivant vers le ravitaillement. Je suis déjà tout en sueur. Nous tournons à droite pour continuer de monter par la Rue du cimetière. Sébastien est bien loin maintenant. Puis la rue tourne à droite avec cette longue descente vent de face. Je me décale un peu, espérant que Mickaël passe, surtout qu'il est grand alors il pourrait me protéger de ce vent. Mais non, nous continuons jusqu'en bas comme ça, avant de tourner à droite sur la Place Publique.

Cette fois-ci, nous ne nous faisons pas avoir, et nous passons bien sous l'arche pour boucler ce tour, et toujours dans le même ordre. Nous recevons les encouragements des spectateurs. Nouveau passage au ravitaillement, et nouveau gobelet pour moi. J'en profite pour jeter celui du tour précédant, puis celui que je viens d'attraper au vol. Nous tournons encore à droite pour monter la Grande Rue.

Mais au même moment où je lève le pied car je sens que ça va un peu trop vite pour ma condition actuelle et surtout que j'étais censé faire du 4'30'' au kilomètre, Mickaël accélère un peu. Le résultat est aussitôt visible. Il me passe et me largue. Je continue la montée un peu moins vite, mais je tourne à droite Rue du Cimetière encore à la troisième place. Deux coureurs sont quand même revenus juste dans ma foulée, dont celui qui n'a pas fait le départ et qui est vêtu de bleu. J'essaye de le contenir. Nous tournons à droite pour le dernier passage de la longue descente avec le vent de face. Une fois en bas, nous tournons à droite à la Place Publique. Il reste moins de 200 mètres, j'essaye de lancer les hostilités en accélérant le premier, mais je suis beaucoup trop court et le coureur en bleu me contre et part seul vers l'arche d'arrivée. Je coupe totalement mon effort, et un autre coureur, Guillaume qui a stationné sa voiture sur la place devant la mienne, en profite pour me doubler.

Sébastien a terminé en première place, très largement détaché devant Mickaël qui a lui aussi fini seul. Il me reste quelques dizaines de mètres. Je regarde quand même derrière moi au cas ou un nouveau coureur reviendrait sur moi mais ce n'est pas le cas du tout. Je termine tranquillement et je passe sous l'arche d'arrivée 5ème/27 en 17'23''.

Je ne pensais absolument pas faire un meilleur chrono que l'an passé. J'ai quand même gagné 9 secondes sur exactement le même parcours qu'il y a un an. Je retrouve Olivier, Laura, Claude... Je félicite Sébastien et j'essaye de le convaincre de doubler avec le 10 kilomètres, mais en vain. Je félicite Mickaël ainsi que le coureur qui a terminé troisième, mais je lui ai quand même parlé de son départ. Félicitations à lui quand même.

Je n'oublie surtout pas d'aller boire un peu car il fait soif et chaud. Je retourne ensuite directement à la voiture, où Olivier m'accompagne. Je change complètement ma tenue : casquette, débardeur, short, et surtout je n'oublie pas d'épingler mon second dossard sur le débardeur tout propre. Je crois que j'ai trop bu car je sens que ça fait des vagues dans le ventre.

Puis nous partons en marchant vers la ligne de départ qui est située en bas de la Rue du Cimetière. Mais, contrairement à la course précédente, nous allons partir en sens inverse, pour trois grandes boucles avec des passages herbeux. En attendant que les autres coureurs arrivent, nous partons tous les deux faire un petit échauffement. Je sens les jambes un peu lourdes. Probablement du fait de m'être arrêté pendant environ 40 minutes depuis ma première course de l'après-midi.

COURSE DE 10 KM NATURE :

Puis tous les coureurs du 10 kilomètres se regroupent sur demande de l'organisation, afin de faire une photo de groupe. Nous avons encore un peu de temps alors nous discutons. Cette fois-ci je suis décidé à respecter l'allure de 12 km/h. Seul mon premier kilomètre pourra être fait de manière libre. La suite sera au niveau de ce que j'ai prévu car je pense au marathon.

Le départ ne va plus tarder alors tout le monde se place derrière la ligne de départ. Comme la course va tourner dans le sens inverse à celle précédente, nous sommes alors au pied du long faux plat montant avec le vent de dos, qui tout à l'heure était la longue descente avec le vent de face. Olivier se place devant moi. Moi je suis en dernière ligne. L'homme au pistolet nous rappelle qu'il y a trois tours identiques à effectuer. Nous sommes sous les ordres du starter et le coup de feu retentit. Je pars vraiment tranquillement, je marche même les 2-3 premiers mètres. Je me replace ensuite, quelques instants plus tard, derrière Olivier qui se retourne au même moment pour voir si je suis. Trois coureurs se sont rapidement détachés alors que le reste du peloton reste groupé. Je discute avec Olivier et comme je trouve que ça ne va vraiment pas vite, je me porte en tête de peloton alors que nous sommes à mi-montée. Olivier m'emboîte le pas, maintenant le rythme est un peu plus élevé.

La Rue du Cimetière tourne sur la gauche et maintenant le faux-plat est descendant. Je ralentis un peu, mais personne ne me double, pourtant je ne vais pas si vite que ça. Seul Olivier est à mes côtés. Vincent, un copain du club de Gauchy, est juste derrière nous. Au lieu d'aller jusqu'au bout de cette Rue du Cimetière, nous tournons à droite où on prend une petite rampe qui nous mène sur un chemin permettant aux tracteurs de se rendre dans leurs champs. Le sol est beaucoup plus difficile ici. Ça monte un peu et surtout les herbes cachent les trous dans la terre. Je me place dans le sillon de droite pendant qu'Olivier est dans celui de gauche. Le chemin tourne à gauche et c'est à cet instant, que je suis aux alentours du km 1, alors comme je l'avais prévu, je lève le pied. Olivier s'envole immédiatement. Il est pour le moment en quatrième place mais assez loin du trio de tête. Quand nous tournons à droite, nous quittons le chemin pour retrouver du bitume Rue Plicottin. Elle est en faux-plat montant. Ça s'est regroupé juste derrière moi. En poursuivant tout droit, nous pénétrons sur la seconde zone de chemin de terre herbeux. C'est long mais tout droit. Puis nous le quittons pour retrouver la route. Tout d'abord, la très courte Rue du Berger en tournant à gauche. Nous tournons encore à gauche pour prendre le haut de la Grande Rue avant de tourner quasiment immédiatement à droite Rue du Château d'eau.

C'est à ce moment là que je lève complètement le pied. Dans le virage je me décale complètement à l'extérieur pour dire quelques mots à mon fils qui officie en qualité de photographe. Le gros groupe qui me suivait me double et part. Parmi ce groupe il y a Vincent mais aussi Mickaël qui a terminé tout à l'heure second de la course précédente. Je pensais voir aussi Patrick du club de l'ACPI, qui m'avait encouragé sur la course populaire, mais il ne fait pas parti de ce groupe. Il m'avait dit sur la ligne de départ qu'il souhaitait viser aux alentours de 50 minutes. On finira peut-être ensemble car moi je dois terminer en 5' au kilomètre de moyenne donc en 50 minutes également. Au bout de cette rue, nous tournons à gauche Rue du Midi. C'est un léger faux plat descendant mais nous retrouvons le vent de face. Les coureurs continuent à me dépasser un à un et c'est difficile pour moi de ne pas emboîter leur pas, mais non je dois penser à mon tempo pour dimanche. Alors je prends ça à la balade. A l'intersection d'une rue, nous faisons un décrochage gauche-droite pour continuer sur cette Rue du Midi. Le vent est toujours de face et le profil descendant. Un nouveau petit décrochage gauche-droite mais cette fois nous changeons de rue, elle s'appelle Rue Corne. Il n'y a que le nom qui change, car c'est exactement le même style de rue. Puis nous tournons à gauche pour une petite partie montante avant de tourner à droite Rue du Presbytère. Il y a des gens dans leur cour qui nous encouragent. Ils sont gentils. Plus loin, je tourne à gauche Rue Saint-Martin et encore à gauche Grande Rue. Nous y restons peu de temps car nous tournons aussitôt à droite sur la Place Publique.

Dans ce virage se trouve Jojo qui m'encourage. Je lui dis que j'ai soif. Elle me dit que la bière était pour l'après-course, mais une dame se trouvant à ma droite m'en tend une. Bon je ne la prends pas quand même !!! Le ravitaillement est juste en face de la Salle des Fêtes. Je prends mon temps pour boire de l'eau. Je m'arrête totalement quelques secondes. Je discute aussi avec Claude et Anaïs et j'entame ma seconde boucle. Quand je quitte la Place Publique, je tourne à gauche pour remonter la longue Rue du Cimetière. Je monte tranquillement. Un coureur qui avait profité du fait que je me sois arrêté au ravitaillement était revenu sur moi et je le laisse partir dans la montée sinon mon tempo ne va plus être respecté. En haut je tourne à gauche puis à droite pour la petite montée qui me conduit dans la première zone ''nature''.

Je me rapproche d'un coureur vêtu de bleu. Mais comme il est loin, je ne suis pas sur de son identité. Je pense qu'il s'agit de John, un copain d'Olivier. Je poursuis tranquillement mon petit bonhomme de chemin. Quand je quitte la partie herbeuse, je tourne à droite Rue Plicottin dans ce faux plat montant. J'en profite pour jeter un coup d'œil derrière moi et je constate qu'il n'y a personne en vue. J'entre sur le second tronçon du côté nature de la course. Je n'ai pas l'impression de continuer à reprendre du temps au coureur devant moi et d'ailleurs ce n'est pas du tout ce que je recherche. Puis double virage à gauche pour retrouver le haut de la Grande Rue et à droite Rue du Château d'eau.

Je déroule tranquillement, mais j'ai quand même les jambes un peu lourdes. Je ne sais pas si c'est seulement le fait d'avoir couru rapidement lors de la première course ou si c'est celui de courir en-dedans sur celle-ci, qui fait que les jambes ont l'air lourdes. Malgré que le vent soit de face, j'aime bien être sur la Rue du Midi qui devient ensuite la Rue Corne. C'est du léger faux-plat descendant et les gens dans les maisons sont sympas à nous crier des mots d'encouragement. Puis c'est la petite montée qui m'amène à la Rue du Presbytère. Un peu plus loin je suis sur le bas de la Grande Rue et avant de tourner à droite sur la Place Publique, je me décale complètement à gauche pour échanger quelque mots avec Jojo. Je passe ensuite au ravitaillement où je m'arrête prendre un gobelet d'eau. Je reprends la course. 

Quelques mètre plus loin, Anaïs me demande si je n'ai pas trop chaud. J'ai à peine eu le temps de lui répondre qu'elle me balance un verre d'eau en pleine tronche. Elle se sauve rapidement. Je fais demi-tour pour la rattraper mais c'est trop fatigant, alors je poursuis ma course et j'entame ma dernière boucle. Dans la montée de la Rue du Cimetière je me rapproche de John petit à petit, mais hors de question pour moi d'accélérer. Puis je tourne à gauche dans la partie descendante de cette même rue avant de tourner à droite sur la rampe qui va me conduire dans les chemins des champs.

J'aperçois John se mettre à marcher. Je reviens à sa hauteur et j'échange quelques mots avec lui. Il me dit avoir ressenti une petite douleur dès le premier tour. Il repart en ma compagnie. Je vais rester avec lui jusqu'à la fin de la course. Quand on quitte le chemin de terre, nous tournons à droite et je jette un coup d'œil à ma montre. Je vais un peu trop vite pour mon tempo. Je me laisse un peu décrocher puis quelques instants plus tard John relève le pied et mon tempo me ramène sur lui. J'ai passé le second tronçon de ''nature''. On passe notre temps restant de course à discuter. Ça fait passer le temps. Plus tard, quand on arrive Rue Saint-Martin, on voit arriver en sens inverse Olivier, qui a finalement terminé troisième de la course et qui est accompagné de sa fille Laura en vélo. Ils nous accompagnent jusqu'à la ligne d'arrivée.

Je vois le chrono défiler mais j'ai quelques secondes d'avance. John passe la ligne, moi je fais du surplace pendant 2-3 secondes et je termine la course 17ème en... 49'59''. Mince une seconde trop vite ! Je rejoins Olivier et Claude, mais je n'oublie pas de passer au ravitaillement final, car j'ai eu beau faire cette course tranquillement, j'ai quand même eu bien chaud. Un petit point sur les résultats des deux courses :

4,3 km

1er en 15'42'' Sébastien MARCEL (non licencié).

2ème en 16'44'' Mickaël DROUVROY (CAP 21).

4ème en 17'17'' Guillaume CROCHET (non licencié).

5ème en 17'23'' Jeff BACQUET (UA Chauny) --2ème Master 1.

22ème en 24'26'' Anaïs DIARD (CAP 21).

23ème en 24'27'' Suzanne CARON (CAP 21).

10 km

3ème en 42'45'' Olivier LEMAITRE (CAP 21).

6ème en 44'12'' Mickaël DROUVROY (CAP 21).

10ème en 45'03'' Vincent ROI (ASG Gauchy).

16ème en 49'57'' John MIETTON (non licencié).

17ème en 49'59'' Jeff BACQUET (UA CHAUNY).

18ème en 53'21'' Patrick LASKOWSKI (ACPI).

C'est ma seconde participation à cette organisation et on a eu les deux années les mêmes chaudes températures. Il n'y a que le première édition que j'ai ratée. Olivier y était déjà présent et m'a signalé que la météo avait été totalement différente avec des trombes d'eau. Nous allons à ma voiture. Juste à côté d'elle se trouve une belle bande de gazon, nous en profitons pour nous y asseoir et nous rafraîchir avec de la Leffe que j'avais pensé à prendre en glacière. Céline, la femme d'Olivier et maman de Laura nous y rejoint. Ça faisait longtemps que je ne l'avais pas vue !

Puis nous retournons à la Salle des Fêtes juste au bon moment, car dès que nous y mettons les pieds, Olivier est appelé pour sa troisième place au scratch du 10 kilomètres. Puis un tirage au sort pour gagner des vélos est effectué. Mais la chance ne nous sourit pas. Ce n'est pas grave, j'ai passé une excellente après-midi et ça m'a fait vraiment plaisir de retrouver les amis.

Avant de partir, on boit tous une bière ensemble sauf... moi, hé oui je suis raisonnable car j'ai de la route pour retourner chez moi. Alors Olivier me paye un coca-cola. Et puis il y en a d'autres qui boivent pour moi. Nous avons surpris la femme de Claude avec trois canettes de bière ouvertes à la main !!!