Samedi 30 septembre 2017
Je sais que ça ne fait que 6 jours que
j'ai couru le Marathon de Laval, mais après deux jours de repos,
lundi et mardi, j'ai repris le chemin du massif forestier de
Fontainebleau pour faire une quinzaine de kilomètres mercredi, ainsi
que jeudi. Pas de douleurs, pas de réelle fatigue, hormis la partie
supérieure des cuisses un peu lourde. Demain, je vais participer au
10 kilomètres de Thomery, à moins d'un quart d'heure de mon
domicile, avec des amis. Un 10 kilomètres nature avec un parcours
bien exigeant. C'est ce que les organisateurs nous promettent pour
cette première édition. Mais, histoire de se mettre un peu en
jambes, ce matin, je vais participer à la 30ème édition des
Foulées du C.O.C.H. À Villeneuve-Saint-Georges. Après mes
participations en 2011, 2012, 2013, 2014 et 2015, je reviens donc
pour ma 6ème participation. Une course pas facile avec une partie
''cross'' et quelques belles grimpettes sur route.
J'arrive sur le parking du Centre
Hospitalier Intercommunal de Villeneuve-Saint-Georges un peu avant 9
heures. Le temps est plus que moyen avec quelques gouttes de pluie et
un temps bien chargé. Heureusement qu'il ne fait pas froid, nous
avons une quinzaine de degrés. Il faut se rendre au niveau des quais
de livraison pour retrouver le secrétariat de la course. Je remplis
mon bulletin d'inscription et on m'attribue en échange le dossard
numéro 4, ainsi qu'un petit coupon qui me servira après la course
pour participer à la tombola.
Retour à la voiture pour me mettre en
tenue, puis je pars sur le parcours m'échauffer surtout dans la
partie ''nature'' de la course. Il y a des endroits très gras et
glissants. Il va falloir se montrer vigilant. Pour le moment, les
sensations ne sont pas très bonnes, mais habituellement lorsque ça
se produit, je réussis une course convenable. Au menu du jour, 7,7
kilomètres, même si l'affiche de la course en indique 8. Ça va me
changer des 42,2 de dimanche dernier. Je retourne à la voiture une
dernière fois afin d'y déposer ma veste puis je prends la direction
de l'enceinte extérieure du Centre Hospitalier, sur la partie la
plus élevée, où le départ est donné Chemin de la Bassinette. J'y
retrouve Philippe, que j'ai connu lors de ma première édition
ici-même. Il est accompagné de sa fille Manon qui va se battre pour
le podium féminin.
Nous sommes sous les ordres des
organisateurs. C'est au coup de sifflet que le départ est donné.
Une cinquantaine de mètres après ce départ, nous tournons à
droite Allée Beauséjour. Je me méfie de cette chaussée rendue
glissante par la pluie. Sur ma droite se trouve le cimetière. Une
fois au bout, nous devons tourner à gauche sur la Rue des Sapeurs
Pompiers de Paris. L'homme de tête qui se trouve deux-trois mètres
devant moi, allait tourner sur la droite. Je crie pour qu'il prenne à
gauche et ainsi corrige son erreur. Une jolie descente rapide nous
amène dans un virage sur la droite au pied d'une bonne remontée sur
l'Avenue de l'Europe. J'indique au coureur de tête d'emprunter la
large piste cyclable. C'est le petit bémol de l'organisation du jour
avec un manque d'indication à certains endroits. Hormis ça, c'est
parfait. La montée permet à un groupe de cinq coureurs de se
détacher du reste du peloton. Je fais partie de ce groupe de tête.
Un peu avant le km 1, la piste cyclable devient plate, voire même en
très léger faux-plat descendant. Nous quittons cette Avenue de
l'Europe, en tournant à droite sur l'Avenue Léo Lagrange. Je suis
calé en quatrième position dans ce groupe, juste devant Philippe.
Quand nous arrivons au bout, nous prenons l'Allée Jean Papadopoulos
sur notre gauche. Elle se termine par un cul-de-sac. Mais nous continuons tout droit en
pénétrant dans les bois. C'est donc maintenant la partie ''cross''
du parcours. Les premiers pas sont difficiles. C'est plat mais hyper
glissant. Le chemin est étroit, voire en single. Nous sommes donc
tous à la queue-leu-leu et moi toujours en quatrième position.
Quand on s'enfonce un peu plus dans le bois, le sol est recouvert de
feuilles, ce qui permet d'avoir une meilleure adhérence car elles
recouvrent la boue. C'est une petite course, mais je l'aime vraiment
bien. C'est son côté ''varié'' avec de la route, de la terre, des
cailloux, du plat , des montées, des descentes, … qui me plaît.
Nous devons négocier un virage hyper serré sur la droite dans ce
bois. Je perds quelques mètres sur le trio de tête. Les cuisses
sont trop lourdes pour que je puisse me relancer, accélérer et boucher le trou.
Je me retrouve à côté de Philippe. Nous discutons un peu, puis je
le laisse passer. Quand nous sortons de ce bois, j'ai 4-5 mètres de
retard sur lui.
Me voilà maintenant dans les allées
des Jardins Familiaux de la commune de Villeneuve-Saint-Georges. Le
sol est en cailloux avec quelques flaques d'eau. Premier virage à
droite puis une longue ligne droite avant de tourner à droite une
fois de plus. J'aperçois au loin la tête de course, puis Philippe.
J'entends le souffle de coureurs non loin derrière moi. Après avoir
continué à changer de direction dans les allées de ces Jardins
Familiaux, je retrouve le bitume de l'Avenue Léo Lagrange, dans le
sens inverse de tout à l'heure. Puis, lorsque j'arrive à
l'intersection suivante, il faut tourner à gauche et réemprunter la
piste cyclable de l'Avenue de l'Europe, également en sens inverse.
Un duo de coureurs me doublent et me lâchent aussitôt. J'entends
aussi la respiration bien prononcée d'un autre coureur derrière
moi. Je suis pour le moment à la 7ème place. La piste cyclable
commence à descendre légèrement puis c'est beaucoup plus prononcé.
Je suis dans le virage au pied de la Rue des Sapeurs Pompiers de
Paris. Dans cette côte, le coureur qui était derrière moi est
revenu à ma hauteur. Nous finissons cette grimpette côte à côte.
J'entre à nouveau dans les allées des Jardins Familiaux.
Au km 5, je me rends compte que ce
coureur n'attaque pas et reste à mes côtés. Alors, progressivement
j'accélère et je le lâche au train. Je suis sur le Chemin de
Villeneuve à la Grange. J'entends ses pas s'éloigner petit à
petit. Je me sens toujours bien, il n'y a que dans les parties
montantes où les jambes me rappellent que la semaine dernière
j'étais sur un marathon. Sinon tout va bien. Je change de chemin en
tournant à droite sur le Chemin des Rompus. J'aperçois au bout une
grande artère bitumée. Sur ma droite se trouvent des terrains de
football. Grâce à leur présence, on peut voir plus loin et je peux
visualiser la tête de course. Je dois avoir une bonne grosse
minute de retard sur les premiers. Je quitte les chemins en tournant
à droite sur l'Avenue de l'Abbé Sieyès. C'est très large.
Philippe n'est pas si loin que ça devant moi. Ça va assez vite sur
cette longue ligne droite. Je me rapproche du cimetière, ce qui veut
dire que je ne vais pas tarder à quitter cette avenue. Au feu
tricolore, je tourne à gauche Allée Beauséjour. Une longue
descente nous fait serpenter dans cette zone pavillonnaire. J'entre
dans l'enceinte du Centre Hospitalier par une grille où un véhicule
est stationné juste devant. Ça nous fait ralentir. Puis dès que le
rythme est relancé, il faut se ''taper'' une bonne petite bosse
avant un faux plat montant. Je tourne à droite dans une grande
descente pendant une centaine de mètres, puis virage serré sur la
droite en direction des quais de livraison. Je franchis la ligne
d'arrivée 7ème en 29'41''.
Plus de 15 km/h, nickel. Je restitue mon dossard, puis on nous
offre un tee-shirt en coton aux couleurs de la course. Passage
ensuite au ravitaillement final où je prends quelques quartiers
d'orange et un gobelet d'eau. Nous discutons de notre course en
regardant les autres coureurs arriver. Puis je retourne à la voiture
pour me changer.
Un nouveau challenge nous attend :
Trouver le restaurant collectif en traversant les différents
couloirs, escaliers et étages de l'hôpital. Je ne vais pas dire que
je l'ai trouvé du premier coup, sinon ça serait mentir, mais j'ai
quand même fini par y arriver. En attendant la remise des
récompenses, les organisateurs commencent par effectuer le tirage de
la tombola. A un moment le numéro 4, qui est le mien, est tiré. Mon
''gros'' lot est composé d'un tee-shirt du département, de deux
mousquetons, de deux porte-clés, un bonnet de piscine et d'une
boîte de meccano.
Malheureusement je ne peux ni assister
à la remise des récompenses ni au moment le plus important de la
matinée : le buffet ! En effet, je dois quitter
Villeneuve-Saint-Georges pour me rendre à mon boulot. Eh oui je
bosse ce week-end. ! J'espère ne pas trouver le temps trop long
jusqu'à ma prochaine course qui aura lieu … demain matin !!!