Dimanche 10 septembre 2017
Poursuite de ma prépa marathon avec du rythme sur des sorties plus ou moins longues. La semaine passée c'était avec le semi-marathon international dans le cadre de la Braderie de Lille avec un chrono un peu rapide mais surtout avec d'excellentes sensations. Ce week-end, je reste sur la distance du semi-marathon mais cette fois à label régional. J'en ai trouvé un pas trop loin car dans la foulée je travaille ce dimanche après-midi. Direction la Normandie dans le département de l'Eure avec un semi qui se court sur deux boucles quasiment identiques. C'est la huitième édition de cette course organisée dans la commune d'Aubevoye, plus exactement dans la commune nouvelle de Val d'Hazey, qui est le résultat depuis la date du 1er janvier 2016 de la fusion entre les communes d'Aubevoye, de Sainte-Barbe-sur-Gaillon et de Vieux-Villez.
Objectif avoué : courir sur un tempo régulier et finir entre 1h35' et 1h38'. Deux semaines avant le marathon, c'est surtout pour me rassurer et prendre du plaisir. La semaine prochaine je vais redescendre sur un 10 kilomètres dans mon département de la Seine-et-Marne avec pas mal de coureurs de mon nouveau club. Je le ferai en mode tranquillou. Mais c'est bien ce week-end sur ce semi-marathon, que je vais porter pour la première fois les couleurs de mon nouveau club du PAAC. Au programme de cette organisation, il y a trois distances possibles :
- 9h05 : 10 km pour les coureurs nés en 2001 et avant.
- 9h10 : 5 km pour les coureurs nés en 2003 et avant.
- 9h50 : Semi-marathon pour les coureurs nés en 1999 et avant.
J'espère prendre autant de plaisir que la semaine dernière sur cette distance qui reste ma préférée même si je n'en fais pas tant que ça. On verra !
Après une courte nuit due aux heures
supplémentaires au boulot d'hier soir, j'arrive à Aubevoye vers 8
heures 30. Une signalisation nous conduit à un très grand parking
réservé aux coureurs. Il est bien pratique car à moins de 400
mètres du Gymnase Saint-Fiacre. Quand je sors de la voiture, je me
rends compte qu'il y a un peu de vent. La température n'est que de
12 degrés. D'ici le départ, nous ne devrions pas avoir plus de 15.
Juste avant d'arriver au gymnase, je passe à côté de la
boulangerie Lelièvre, où une excellente odeur en sort. C'est très
tentant. Mais je poursuis mon chemin pour entrer dans le gymnase. Une
table est mise à notre disposition, afin de remplir un bulletin
d'inscription pour les gens comme moi qui ne l'avaient pas encore
fait. Le coût est très raisonnable puisque l'inscription sur place
pour un semi-marathon à label régional ne s'élève qu'à 13 euros.
Puis passage à un premier stand pour recevoir mon dossard numéro
116, et à un second où on m'offre un sac à dos floqué ''Courses
Pédestres Eure Madrie Seine'', ainsi qu'un sac à provisions également floqué, contenant une petite bouteille d'eau, une barre
de céréale et des produits ''Stimium''.
Retour à la voiture. J'entends dans
les hauts parleurs, le speaker donner le départ du 10 kilomètres,
puis quelques instants plus tard celui du 5 kilomètres. Je fixe pour
la première fois un dossard sur mon débardeur du club de Pontault
AAC. Puis je pars faire mon échauffement. Je me rends compte que
lorsque que je ne suis plus protégé par les habitations, le vent se
fait bien ressentir. Et comme la majeure partie du parcours est en
pleine campagne, je pense qu'il va vraiment falloir jouer avec ce
vent. 1,1 kilomètre de footing pour se chauffer me suffira. Je me
dirige tranquillement vers l'arche de départ qui se trouve Rue
Saint-Fiacre, une centaine de mètres plus loin que le gymnase. Nous
sommes environ 200 coureurs inscrits sur cette distance.
Nous sommes tous surpris par le coup de
pistolet qui est arrivé sans prévenir. C'est donc parti. La
première féminine est juste devant moi. Je reste calé derrière
elle jusqu'au premier virage à droite quand on prend la Rue de
Verdun où je passe devant. Un peu plus loin, alors qu'au second tour
nous continuerons tout droit, nous devons tourner à droite afin de
faire une petite boucle supplémentaire pour que la distance du
semi-marathon soit exacte. Nous faisons donc le tour de la Résidence
Jean Mermoz qui est un lotissement. Quand j'en sors, je croise les
coureurs qui y entrent. Je prends ensuite à droite pour reprendre ma
ligne droite de tout à l'heure. C'est maintenant une voie privée,
la Résidence Saint-Fiacre, qui est interdite à la circulation automobile car en temps normal, elle est bloquée par des plots en ciment qui ont été retirés pour l'occasion. Je
suis avec un coureur qui est juste derrière moi. Devant, à une
dizaine de mètres se trouve un petit groupe. Le vent se fait
ressentir. Nous retrouvons un peu plus loin la Rue de Verdun qui est maintenant une large artère. Pour le moment je fais jeu égal avec le petit
groupe devant moi sans arriver à m'en rapprocher. Je ne passe pas
très loin de l'arrière du parking où je me suis stationné. Nous
sommes dans une grande courbe sur la gauche et quand ça redevient
droit, la Rue de Verdun a laissé place à la Rue de la Chartreuse
avec une zone commerciale sur ma droite. J'arrive au niveau d'un
rond-point que je traverse pour prendre en face. Cette nouvelle rue,
la Rue de la Bergerie, tourne d'elle-même sur la droite avant
d'entamer une ligne droite sur un relativement long faux-plat
montant. Je fais l'effort pour revenir sur ce groupe, mais je
n'arrive à grappiller que petit à petit.
Un peu plus loin, je décide d'accélérer et je reviens enfin sur ce petit groupe juste au km 3 et juste avant qu'on tourne à gauche pour une très longue ligne droite en pleine campagne, Route de la Garenne. Le coureur qui était en tête de groupe avant que je revienne avec un autre coureur, donne des petits coups de butoir. Il prend à chaque fois quelques mètres sur nous, mais je reviens à chaque fois. A un moment c'est moi qui passe devant en accélérant. Ce petit jeu va durer pendant le kilomètre et demi de la Route de la Garenne. Nous tournons ensuite à gauche, toujours sur la même route, mais ça se met à grimper. Et là je paye aussitôt les efforts effectués pour revenir sur le groupe puis pour répondre aux accélérations. Je lâche prise. Une fois au-dessus de la voie ferrée, je descends et tourne à gauche Rue Jean de Becker Rémy juste au panneau du km 5. Un coureur me double en m'encourageant. Mais pour le moment j'ai les jambes un peu lourdes, alors je reprends mon tempo que j'avais en début de course. Ça ne tombe pas vraiment bien que je sois maintenant seul car le vent est bien de face. Je longe la voie ferrée. Quelques habitations sont dressées sur ma droite. Des cheminots travaillent sur la réfection des voies. Comme quoi certains bossent le dimanche ! Ils ont un regard sur nous à notre passage. Le premier ravitaillement est placé aux alentours du km 6. J'y attrape au vol un quartier d'orange et un gobelet. Je poursuis tout droit, puis une chicane nous fait passer sous la Départementale 316, et entrer dans la zone industrielle de Gaillon-Aubevoye. Nous traversons une partie de cette zone qui a l'air abandonnée. Virage à droite puis à gauche, toujours dans cette même zone. Nous ne sommes qu'à quelques encablures de la Seine. C'est au son du tam-tam de quelques spectateurs, que nous quittons cette partie industrielle en tournant à gauche Rue Louis Blériot. Juste après le passage sous la voie ferrée, le second ravitaillement y est placé au km 8 mais je m'en désintéresse. J'arrive sur un rond-point qu'on traverse pour entrer dans Aubevoye. Quelques mètres plus loin, je tourne à droite Rue du Gros Mesnil. Une rue étroite pavillonnaire. Puis ça tourne à gauche avec une montée sur la Rue des Coteaux. Cette partie de la course est une succession de montées et descentes. Pas facile, mais c'est joli. Nous poursuivons à droite Rue de la Crequinière, qui n'est pas plate non plus. Un peu plus loin, le troisième et dernier ravitaillement du circuit se présente à nous et comme sur le premier, j'attrape un quartier d'orange. Au bout, nous tournons à gauche Rue Saint-Georges sur quelques centaines de mètres et enfin encore sur la gauche Rue Saint-Fiacre où nous allons rejoindre la ligne d'arrivée, … qui n'est que le premier passage.
Nous recevons pas mal d'encouragements. Je poursuis tout droit puis je passe sous l'arche de départ qui est décalée par rapport à celle d'arrivée. Je tourne à droite Rue de Verdun. Cette fois, il ne faut pas faire la boucle de la Résidence Mermoz alors je poursuis tout droit par la Résidence Saint-Fiacre et à nouveau la Rue de Verdun. Je n'ai personne pour me protéger du vent. J'ai l'impression de faire un grand contre-la-montre individuel depuis le km 5 où j'ai été lâché par le groupe. Ça change de mon semi de la semaine passée à Lille où les milliers de coureurs présents formaient une bande ininterrompue de sportifs. Là, je suis seul. Mais les kilomètres passent quand même relativement vite et bien. Je laisse la zone commerciale sur ma droite et traverse le rond-point pour prendre la Rue de la Bergerie avec ce faux-plat montant. Me voilà sur la longue ligne droite de la Route de la Garenne. Deux coureurs me reprennent mais ils vont trop vite pour moi. La camionnette de l'organisation avec le photographe sur le toit me double. J'arrive au bout de cette longue ligne droite et me voilà au pied de la montée qui tourne à gauche au-dessus de la voie ferrée. Je viens de passer le km 15. Je suis passé de l'autre côte de la voie ferrée sur la Rue Jean de Becker Rémy. Km 16, km 17. Ça se passe toujours bien. Je traverse la partie qui a l'air ''fantôme'' de la zone industrielle de Gaillon-Aubevoye. Le coureur qui m'avait encouragé en me doublant au km 5, est en train de marcher. Quand je reviens à sa hauteur je lui demande si ça va mais il me répond qu'il a énormément de lactique dans les jambes. Je ressors de cette ZI et j'entre quelques centaines de mètres plus loin dans la ville d'Aubevoye. Je reprends la direction des coteaux et de sa partie accidentée. Un peu fatigué mais ça va, je gère. A la fin de cette partie un peu plus difficile, j'essaye d'attraper un morceau d'orange mais je le loupe, alors un demi-tour rapide pour en reprendre un autre. Je tourne à gauche Rue Saint-Georges et un peu plus loin je me retrouve sur la dernière ligne droite de la course Rue Saint-Fiacre. Je termine à bonne cadence mais une fois de plus je ne me suis pas mis dans le rouge. Je franchis la ligne d'arrivée 33ème/161 en 1h33'39''.
Un peu plus loin, je décide d'accélérer et je reviens enfin sur ce petit groupe juste au km 3 et juste avant qu'on tourne à gauche pour une très longue ligne droite en pleine campagne, Route de la Garenne. Le coureur qui était en tête de groupe avant que je revienne avec un autre coureur, donne des petits coups de butoir. Il prend à chaque fois quelques mètres sur nous, mais je reviens à chaque fois. A un moment c'est moi qui passe devant en accélérant. Ce petit jeu va durer pendant le kilomètre et demi de la Route de la Garenne. Nous tournons ensuite à gauche, toujours sur la même route, mais ça se met à grimper. Et là je paye aussitôt les efforts effectués pour revenir sur le groupe puis pour répondre aux accélérations. Je lâche prise. Une fois au-dessus de la voie ferrée, je descends et tourne à gauche Rue Jean de Becker Rémy juste au panneau du km 5. Un coureur me double en m'encourageant. Mais pour le moment j'ai les jambes un peu lourdes, alors je reprends mon tempo que j'avais en début de course. Ça ne tombe pas vraiment bien que je sois maintenant seul car le vent est bien de face. Je longe la voie ferrée. Quelques habitations sont dressées sur ma droite. Des cheminots travaillent sur la réfection des voies. Comme quoi certains bossent le dimanche ! Ils ont un regard sur nous à notre passage. Le premier ravitaillement est placé aux alentours du km 6. J'y attrape au vol un quartier d'orange et un gobelet. Je poursuis tout droit, puis une chicane nous fait passer sous la Départementale 316, et entrer dans la zone industrielle de Gaillon-Aubevoye. Nous traversons une partie de cette zone qui a l'air abandonnée. Virage à droite puis à gauche, toujours dans cette même zone. Nous ne sommes qu'à quelques encablures de la Seine. C'est au son du tam-tam de quelques spectateurs, que nous quittons cette partie industrielle en tournant à gauche Rue Louis Blériot. Juste après le passage sous la voie ferrée, le second ravitaillement y est placé au km 8 mais je m'en désintéresse. J'arrive sur un rond-point qu'on traverse pour entrer dans Aubevoye. Quelques mètres plus loin, je tourne à droite Rue du Gros Mesnil. Une rue étroite pavillonnaire. Puis ça tourne à gauche avec une montée sur la Rue des Coteaux. Cette partie de la course est une succession de montées et descentes. Pas facile, mais c'est joli. Nous poursuivons à droite Rue de la Crequinière, qui n'est pas plate non plus. Un peu plus loin, le troisième et dernier ravitaillement du circuit se présente à nous et comme sur le premier, j'attrape un quartier d'orange. Au bout, nous tournons à gauche Rue Saint-Georges sur quelques centaines de mètres et enfin encore sur la gauche Rue Saint-Fiacre où nous allons rejoindre la ligne d'arrivée, … qui n'est que le premier passage.
Nous recevons pas mal d'encouragements. Je poursuis tout droit puis je passe sous l'arche de départ qui est décalée par rapport à celle d'arrivée. Je tourne à droite Rue de Verdun. Cette fois, il ne faut pas faire la boucle de la Résidence Mermoz alors je poursuis tout droit par la Résidence Saint-Fiacre et à nouveau la Rue de Verdun. Je n'ai personne pour me protéger du vent. J'ai l'impression de faire un grand contre-la-montre individuel depuis le km 5 où j'ai été lâché par le groupe. Ça change de mon semi de la semaine passée à Lille où les milliers de coureurs présents formaient une bande ininterrompue de sportifs. Là, je suis seul. Mais les kilomètres passent quand même relativement vite et bien. Je laisse la zone commerciale sur ma droite et traverse le rond-point pour prendre la Rue de la Bergerie avec ce faux-plat montant. Me voilà sur la longue ligne droite de la Route de la Garenne. Deux coureurs me reprennent mais ils vont trop vite pour moi. La camionnette de l'organisation avec le photographe sur le toit me double. J'arrive au bout de cette longue ligne droite et me voilà au pied de la montée qui tourne à gauche au-dessus de la voie ferrée. Je viens de passer le km 15. Je suis passé de l'autre côte de la voie ferrée sur la Rue Jean de Becker Rémy. Km 16, km 17. Ça se passe toujours bien. Je traverse la partie qui a l'air ''fantôme'' de la zone industrielle de Gaillon-Aubevoye. Le coureur qui m'avait encouragé en me doublant au km 5, est en train de marcher. Quand je reviens à sa hauteur je lui demande si ça va mais il me répond qu'il a énormément de lactique dans les jambes. Je ressors de cette ZI et j'entre quelques centaines de mètres plus loin dans la ville d'Aubevoye. Je reprends la direction des coteaux et de sa partie accidentée. Un peu fatigué mais ça va, je gère. A la fin de cette partie un peu plus difficile, j'essaye d'attraper un morceau d'orange mais je le loupe, alors un demi-tour rapide pour en reprendre un autre. Je tourne à gauche Rue Saint-Georges et un peu plus loin je me retrouve sur la dernière ligne droite de la course Rue Saint-Fiacre. Je termine à bonne cadence mais une fois de plus je ne me suis pas mis dans le rouge. Je franchis la ligne d'arrivée 33ème/161 en 1h33'39''.
J'ai fait quand même un
contre-la-montre de 16 kilomètres depuis que je me suis fait lâcher
par le petit groupe. C'était un bon exercice pour le mental. Les
jambes ont bien réagi même si j'ai un peu forcé pour revenir sur
le groupe puis en répondant aux nombreuses accélérations. Je passe
au ravitaillement final où je prends un gobelet et deux morceaux de
quatre-quarts. Direction ensuite la voiture pour me changer et
surtout pour reprendre la route car je dois quitter la Normandie afin d'aller travailler cette après-midi ! J'ai bien aimé ce parcours. Je
pense qu'il est fort possible que je me représente un jour sur ce
semi-marathon. Mais une chose un peu ''rigolote'' sur le site de la
course quand ils disent qu'il y a 0 mètre de dénivelé sur la
course car le départ et l'arrivée sont au même niveau. Ils ont
oublié de dire qu'entre ce départ et cette arrivée, il y avait des
côtes ! Mais pas grave, l'organisation était très bonne.
Prochaine course la semaine prochaine pour mon troisième
semi-marathon en trois semaines !
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