Dimanche 22 juillet 2018
Peu de courses sont prévues dans le coin pendant cette période de vacances d'été. Mais, non loin de mon club du Pontault AAC, j'ai trouvé une course qui a l'air bien sympathique entièrement dans la Forêt Notre-Dame avec un départ à proximité du Château des Marmousets, sur la commune de La Queue-en-Brie dans le Val-de-Marne. Cette forêt s'étend également en Seine-et-Marne et je la connais pas mal, m'y entraînant parfois. Il s'agit plus d'une course nature que d'un trail, avec un dénivelé quasiment inexistant, mais des chemins de terre non-stop et des arbres pour essayer de nous protéger du soleil.
Trois formats sont proposés aux participants. Soit le trail long de 21 kilomètres, soit le trail court de 10,5 kilomètres, soit la marche nordique sur le même parcours que le trail court. Les trois épreuves partent en même temps à 10 heures. Aucun objectif, sauf celui de faire une jolie sortie dans un cadre magnifique et essayer quand même de faire du mieux possible ! En 2006, j'ai participé à la course ''La Sagittaire'', qui se déroulait au même endroit sur le même principe avec un trail court et un long (9,1 et 18,2 km), mais en fin d'année, ce qui rendait la course plus difficile. Ce trail estival qui est certainement le petit frère de la Sagittaire, sera, je pense, plus agréable à courir car moins de boue et de froid !
Ce matin, il fait encore bien beau mais
la température n'est pas encore trop élevée. Un grand parking se
trouve à l'entrée du Domaine des Marmousets. Pratique pour se
stationner. Il y aura de la place pour tout le monde au moins. J'ai
encore le temps, la course partant dans une heure et demi. 400 mètres
de marche le long du très joli parc des Marmousets et son château
pour rejoindre le ''village'' de la course. J'ai croisé David avec
qui c'est toujours un plaisir de courir. Il va faire le trail court
comme moi. Il m'a expliqué que l'an dernier il avait participé
à cette course mais qu'à la fin, certains coureurs avaient eu la
désagréable surprise de retrouver leur véhicule fracturé et leurs
effets personnels dérobés. Croisons les doigts pour que ça ne se reproduise
pas cette année, surtout que la semaine passée, lors de ma
course à Dammartin-sur-Tigeaux, il y avait eu les mêmes faits !
Je vais récupérer mon dossard. Je
vais porter le numéro 2. C'est rare que j'ai un petit numéro. Puis
retour à la voiture pour me préparer tranquillement avant d'aller
faire mon échauffement dans les allées de la Forêt Domaniale de
Notre-Dame. Il fait chaud, mais les sous-bois sont agréables. Je
fais pratiquement 3 kilomètres puis, juste avant de me rendre derrière
la ligne de départ, je retourne vite fait à la voiture pour boire
un peu d'eau.
La ligne de départ est située sur la
partie bitumée juste à côté de l'enceinte du château. Je pensais
être le seul coureur du PAAC à courir ici aujourd'hui, mais en
fait non. J'entends Gilles m'appeler. Finalement, nous serons trois sur le
trail court et deux sur le long. Je ne vais dire à personne que
GILLES EST LE SEUL à ne pas avoir revêtu le beau débardeur rouge
de notre club, histoire qu'il ne se fasse pas remonter les
bretelles ! Donc chuuuut.
L'organisateur nous fait
le briefing d'avant course. Il nous met en garde sur un passage bien
étroit où on ne verra pas où mettre les pieds. Un véritable
single. Deux tours identiques seront nécessaires pour les coureurs
du long et donc bien évidemment, un seul pour nous. Nous sommes sous
les ordres du starter. Le coup de pistolet retentit. Nous partons
tout droit sur une cinquantaine de mètres et dès qu'on tourne sur
la gauche, nous quittons définitivement ce sol en dur. Nous
pénétrons en sous-bois dès qu'on tourne sur la droite pour longer
le grillage du Château des Marmousets. Une sorte de courbe nous
amène à une première longue ligne droite. Les deux coureurs du
PAAC sont devant moi, je me suis calé derrière un coureur du club de Bussy
Running. Mais il va bien vite. Un peu trop pour moi car je finis par
lâcher quelques mètres. Plusieurs dizaines de mètres après le km
1, virage à droite et plus loin encore à droite sur une très large
allée ensoleillée. Un cavalier ainsi que quelques joggers et vététistes
s'y trouvent également. Je me rapproche petit à petit du cheval,
mais il va pratiquement aussi vite que nous. J'échangerais bien mes
runnings contre la selle du cheval, ça a l'air moins fatiguant.
David est à mes côtés. On reste
ensemble jusqu'au km 2,5, où on tourne à gauche pour retrouver un
chemin large mais où on ne peut courir que sur une partie étroite
car la végétation est présente. Je dois laisser de la distance
avec David pour voir où je mets les pieds mais je perds rapidement son
contact. Il est plus fort que moi. Je reviens petit à petit sur un
coureur que je double, puis sur un autre que je finis également par
doubler à la sortie d'une intersection de chemins. Au km 4, gros
virage sur la droite. Il y a énormément de place pour tourner mais
le soucis est que la grande majorité du sol est gorgée d'eau et de
boue, alors il faut prendre le plus large possible et relancer. Au
bout de cette ligne droite, un signaleur nous indique un virage à
droite pour pénétrer dans un véritable single, celui expliqué par
l'organisateur avant le départ. Juste avant d'y entrer, un coureur
vêtu de noir me double et un autre revient juste sur mes talons.
C'est parti pour ce long single de 800 mètres. Au début ça va,
mais plus on avance et moins je peux voir où je mets les pieds. A
plusieurs reprises, je manque de chuter car entre l'épaisse
végétation qui dissimule les pièges du sol et les buissons et
arbres bas qui lèchent nos visages, c'est un peu compliqué.
Devant, je finis par ne plus les voir. Par contre, je fais jeu égal
avec celui derrière moi. Ce single, qui est très sympa à faire, me
fatigue quand même bien.
Je suis content d'arriver sur un chemin
blanc bien large en tournant à gauche. Mais c'est de courte durée,
car une bonne centaine de mètres plus loin, nous bifurquons
légèrement à gauche pour retrouver un chemin plus verdoyant et qui
ressemble à un qu'on a fait tout à l'heure, à savoir large mais où
on ne peut prendre qu'une simple trace à cause de la végétation et
des ornières. Je garde à distance le coureur derrière moi. Puis,
un peu plus loin, nous sommes à nouveau dans un véritable single
que j'apprécie beaucoup plus car même s'il zigzague, je peux quand
même voir où je pose les pieds. Un bon virage sur la droite où je
peux jauger de l'avance sur mon poursuivant que j'estime à une
quinzaine de mètres. Je ne suis plus sur un single, mais ça ne nous
empêche pas de slalomer pour éviter les troncs d'arbres couchés au
sol. Aucun dénivelé sur ce trail, mais il n'est pas de tout repos.
Virage à droite pour retrouver un
large chemin blanc. Plus loin, face à moi, je vois les coureurs qui
ont du retard sur moi, venir dans ma direction avant de tourner à
droite pour aller en direction du single que je viens de quitter.
Quand j'arrive juste face à eux, je tourne à gauche sur une longue
ligne droite totalement en sous-bois et bien large. Je gère ma fin
de course. Je me sens bien. Une fois que j'arrive au bout, j'atterris
sur une sorte de carrefour où de nombreux chemins se croisent. Il
faut maintenant prendre celui en face qui prend légèrement sur la
droite. Lorsqu'il reste un kilomètre, je pensais que c'était le
coureur qui était derrière moi depuis quelques kilomètres, qui
était en train de revenir à ma hauteur, mais c'est Gillou qui se
place à mes côtés. On a le temps de papoter un peu et il n'essaye
pas de me lâcher, bien au contraire. J'ai un peu hausser mon rythme
pour terminer avec lui, même s'il lui restera une boucle à faire.
Tout au bout, j'aperçois plusieurs personnes regardant les coureurs.
Quand on y arrive, on tourne à droite et je me rends compte que je suis
arrivé. Je quitte les chemins de terre pour retrouver le bitume du
départ et quelques secondes plus tard, je souhaite une bonne suite
de course à Gilles, juste avant de franchir la ligne d'arrivée
12ème/60 en 41'46''.
Une bien jolie petite course vraiment
fort sympathique. On nous offre un polo, ainsi qu'une jolie petite
coupe en guise de souvenirs et un sac plastique contenant du
ravitaillement. Je retrouve également David qui a du bien figurer au
classement. Je crois que les moustiques ont bien aimé ma peau
pendant la course !
Principaux résultats :
Sur le trail court :
5ème/60 en 37'59'' Damien JOURNET
(PAAC).
9ème/60 en 40'40'' Arnaud BARBOS
(PAAC).
10ème/60 en 40'47'' David GUEUDET (non
licencié).
12ème/60 en 41'49'' Jeff BACQUET
(PAAC) --2ème M1.
Sur le trail long :
7ème/88 en 1h25'30'' Gilles TROPLENT
(PAAC) --1er M2.
30ème/88 en 1h36'26'' José ANTUNES
(PAAC).
Retour vers la voiture pour retirer mon
dossard et aussi pour mettre les flyers du 5 et 10 kilomètres de
Chauny qui aura lieu le dimanche 26 août, sur les parebrises des
véhicules des coureurs. Une course organisée par mon ancien club de
l'UA Chauny. Une fois cette mission accomplie, je pars faire ma
récupération dans le Parc des Marmousets. Je ne vais pas m'attarder
plus longtemps car je bosse cet après-midi !
2 commentaires:
Toujours un plaisir de te croiser sur une course Jeff ! Tu es parti vite, je me suis accroché puis ça a été mieux pour moi. Bravo pour ta course ;-)
Je finis 10ème en 40'47 si tu veux compléter ta liste :-P
Bonjour,
J'envisage de faire ce trail cette année. Tous les participants ont une Coupe, que ce soit sur le 11 ou le 21km ? Ça parait fou :)
Et il parait que plusieurs coureurs se sont perdus l'an passé...
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