Dimanche 24 mars 2019
Une bonne sortie longue en couple s'offre à nous pour la dernière sortie longue d'avant marathon, sur ce semi du Val-de-Marne qui sert de support au Championnat Départemental de la distance. Cela faisait plus de 25 ans que ce semi-marathon organisé par le Comité Départemental d'Athlétisme du Val de Marne (CDA 94) se courait à Nogent-sur-Marne et dans les communes limitrophes. Depuis l'an passé, il a déménagé pour trouver refuge plus au sud, à Choisy-le-Roi. Une course sur trois boucles identiques en ville et dans le Parc Interdépartemental des Sports. Dans deux semaines, je vais participer avec Julie au marathon de Cheverny, ce qui fait de Choisy une très bonne dernière répétition.
Il faut se lever tôt car le départ du semi-marathon est prévu à 9 heures. Nous allons porter les dossards 140 (pour moi) et 141 (pour Julie). Mais nous ne serons pas les seuls à représenter notre si sympathique club de Pontault AAC car les frères Morin vont s'élancer à 11h15 sur le 5 kilomètres. Damien (dossard 1078) et Mathias (dossard 1079) vont effectivement participer au premier 5 km labellisé d'Ile-de-France. Pour le confort des semi-marathoniens, des meneurs d'allure nous accompagneront sur la distance phare de la matinée.
C'est sous un ciel bien gris que nous
arrivons à Choisy-le-Roi après une petite demi-heure de route. Nous
tournons un peu avant de trouver une place de stationnement non loin
du Parc Interdépartemental des Sports. Moins de 500 mètres de
marche plus tard, nous nous retrouvons devant l'entrée d'un terrain
de tennis couvert qui sert de village d'avant course. Un petit coup
d’œil sur le listing des inscrits mais nous savions déjà que
nous allons porter les dossards 140 et 141. Nous ne devions être que
deux du club sur ce semi et deux sur le 5 km, mais avant-hier, Fatiha
et Mohamed se sont également inscrits sur la plus longue distance.
Après avoir récupéré les dossards, on nous offre un tee-shirt
souvenir de la course. Jaune pour les garçons et corail flashy pour
les filles. Au passage, je retrouve Jep de mon ancien club du MEGA,
avec qui je suis content de pouvoir papoter un peu.
Retour à la voiture pour nous mettre
en tenue. Il ne fait pas bien chaud pour le moment, mais je m'habille
comme lors des dernières courses. Ni plus, ni moins ! Julie
opte pour … le short ! Si si, pourtant il ne fait pas 27
degrés ! Incroyable ! C'est ensuite parti pour un
mini-échauffement sur la rue de Pompadour, qui est la rue du départ.
Nous y croisons Bruno, un copain que je rencontre sur de nombreuses
courses, ainsi que le beau-père de Laurent, un copain de notre club
de Pontault AAC. Ultime pause pipi avant de nous diriger vers la
ligne de départ.
Nous sommes pratiquement les derniers à
nous glisser dans le sas de départ. Plus de 600 coureurs sont
présents sur cette première course. Je pense qu'il y en a autant
devant que derrière nous. La première partie de la boucle va se
courir entièrement dans les rues de Choisy, tandis que la seconde
sera à l'intérieur du Parc Interdépartemental des Sports. Le
starter nous prévient, puis le coup de pistolet libère tous les
coureurs. C'est donc parti pour trois boucles identiques. C'est
seulement 8 secondes après ce coup de pistolet que nous franchissons
la ligne de départ et qu'on peut enfin se mettre à courir. Petit à
petit, nous avons plus d'espace pour ne plus être gênés. Nous
tournons une première fois à gauche rue Traversière et une seconde
fois rue Noël. Je me suis placé devant Julie. Un peu plus loin,
nous tournons cette fois-ci deux fois à droite afin d'emprunter la
rue d'Alsace-Lorraine. Le parcours est très roulant. La chaussée
n'est pas mauvaise non plus. Virage à gauche rue Charles qui devient
la rue des Fusillés après avoir fait un rapide gauche-droite.
Nous passons au panneau indiquant le km
1 en 4'49''. L'objectif étant de 1-ne pas se blesser deux semaines
avant le marathon de Cheverny, 2-faire notre sortie longue et 3-que
Julie batte son record sur la distance à savoir faire mieux que
1h47'34''. Nous tournons ensuite à gauche afin de remonter la longue
avenue de Villeneuve-Saint-Georges qui est assez étroite car coupée
en deux. La droite nous est réservée et la gauche est consacrée à
la circulation automobile. Sur ce faux plat montant Julie est assez
efficace. Nous passons quelques coureurs qui allaient à la même
vitesse que nous dans les rues précédentes. Ce faux plat montant
est assez long mais je le trouve bien agréable. Le sommet de cette
''difficulté facile'' est matérialisé par le franchissement d'un
petit pont. Ça descend légèrement de l'autre côté en direction
de l'entrée du Parc Interdépartemental des Sports. Mais lorsque
nous arrivons non loin de cette entrée, nous n'y allons pas
directement. En effet, nous devons faire au préalable une boucle sur
la droite. Donc, alors que nous voyons face à nous les coureurs qui
vont entrer dans ce parc, nous tournons à droite avenue Morillon en
direction de la Seine. Lorsque nous y arrivons, nous tournons à
gauche (pas le choix sinon c'est plouf) quai des Congis. Nouveau
virage à gauche avenue Danville. Au bout, nous tournons à gauche
pour reprendre l'avenue de Villeneuve-Saint-Georges dans le sens
inverse d'y a quelques minutes. Le feu tricolore passe au rouge, ce
qui fait réagir Julie sur le bien fondé de poursuivre ou de nous
arrêter comme le prévoit le code de la route ! Eh oui, nous
sommes bien élevés … mais pas cette fois car nous allons risquer
135 euros d'amende et 4 points en franchissant ce feu rouge !
(humour qui plaît énormément à ma chérie ...) Puis nous
arrivons à l'entrée du Parc Interdépartemental des Sports en
tournant à droite. Il y a immédiatement un premier ravito. Julie
s'arrête quelques instants pour y boire un verre d'eau et c'est
reparti en tournant à droite.
Le parcours dans ce parc se fait
essentiellement sur sentier pédestre bétonné. Il serpente un peu
avec un très grand plan d'eau au milieu. Après le km 3, ça descend
un peu. Je me retourne régulièrement en voyant que Julie est
régulièrement gênée par sa ceinture porte bidon, porte pâte de
fruit, porte papiers, porte-clés, porte tout quoi ! Je prends
en charge le bidon pour qu'elle soit plus libre. Le sentier n'arrête
pas de tournicoter jusqu'à ce qu'on longe ce plan d'eau vers le km
5. Il faut ensuite aller jusqu'au fond du parc, non loin de la grande
avenue par laquelle nous sommes arrivés ce matin après avoir quitté
l'A86. Une fois au bout, un premier virage à gauche, puis un second
également à gauche afin de remonter le plan d'eau sur la berge
opposée, ce qui nous permet d'observer les coureurs ayant du retard
sur nous de l'autre côté. Le meneur d'allure des 1h40 se trouve lui
environ deux minutes devant nous. Le km 6 est franchi. Une petite
montée sur la droite nous permet d'accéder à une sortie du parc où
se trouve un second ravitaillement avec un nouvel arrêt au stand
pour Julie. Nous sommes sur l'avenue Henri Corvol que nous ne
conservons pas longtemps car nous tournons pratiquement aussitôt à
droite rue Noël.
Deux cent mètres plus loin, nous prenons sur la droite rue Pompadour qui tourne d'elle-même sur la gauche très peu de temps après. Nous nous retrouvons sur la grande ligne droite du départ. La première boucle se termine au passage du tapis de chronométrage installé sur la ligne de départ. La relance suite au second ravitaillement était très moyenne, mais Julie a réussi à bien relever son tempo. J'étais resté derrière elle pendant pratiquement l'intégralité des 3,5 km du parc. Je repasse maintenant légèrement devant. J'entends un coureur de Villejuif dire à sa camarade de club qu'il souffrait des adducteurs mais ça ne l'empêche pas de nous doubler. J'échange quelques mots avec lui pour l'encourager.
Deux cent mètres plus loin, nous prenons sur la droite rue Pompadour qui tourne d'elle-même sur la gauche très peu de temps après. Nous nous retrouvons sur la grande ligne droite du départ. La première boucle se termine au passage du tapis de chronométrage installé sur la ligne de départ. La relance suite au second ravitaillement était très moyenne, mais Julie a réussi à bien relever son tempo. J'étais resté derrière elle pendant pratiquement l'intégralité des 3,5 km du parc. Je repasse maintenant légèrement devant. J'entends un coureur de Villejuif dire à sa camarade de club qu'il souffrait des adducteurs mais ça ne l'empêche pas de nous doubler. J'échange quelques mots avec lui pour l'encourager.
Nous finissons par nous retrouver sur
l'avenue de Villeneuve-Saint-Georges et son long faux plat montant.
Julie s'accroche beaucoup mieux que lors du premier tour. Nous
remontons quelques places petit à petit. Nous laissons sur notre
droite un radar de vitesse … qui ne se déclenche pas à notre
passage. Mal réglé je pense !!! Un petit groupe s'est formé
dans notre sillage lorsque nous arrivons au ''sommet'' sur le petit
pont. C'est maintenant le faux plat descendant qui nous amène non
loin de l'entrée du parc avec les coureurs qui s'y engouffrent. Mais
ce n'est pas encore le moment pour nous, car nous tournons à droite
avenue Morillon en direction de la Seine. Ma chérie va mieux que
lors du premier tour, elle s'accroche beaucoup mieux. Quant à moi,
je ne respire que par la bouche tellement je tiens un rhume
carabiné ! Impossible de respirer par le nez, mais ça ne
m'empêche absolument pas de courir. Retour sur l'avenue de
Villeneuve-Saint-Georges où le feu tricolore est au vert cette
fois-ci. Nous pénétrons ensuite dans le Parc Interdépartemental
des Sports.
Je tends à Julie sa gourde pour éviter
qu'elle perde du temps au ravitaillement. Mais elle devra quand même
s'arrêter quelques secondes suite à un problème d'écoulement de
son bidon à eau. C'est ensuite reparti et après le km 10 ça
redescend un peu, ce qui permet d'allonger la foulée et de détendre
les bras. Nous nous rapprochons de Mohamed de notre club, qui est
parti devant nous et surtout beaucoup plus rapidement que nous.
Lorsque nous arrivons au km 12, une première moto klaxonne pour
signaler l'arrivée imminente des premiers coureurs qui vont donc
nous prendre un tour. En 609 courses, cela ne m'était encore jamais
arrivé ! Le signaleur installé sur la moto demande aux
coureurs de se serrer sur la droite pour ne pas gêner. Chose que
tout le monde respecte. Mais plus loin, après le passage d'une
seconde moto, toujours pas de leader à l'horizon. Nous arrivons en
bout de parc, puis nous tournons deux fois sur la gauche afin de
retrouver la berge opposée. C'est là qu'on voit le premier de la
course fondre sur les coureurs à qui il prend aisément un tour.
C'est peu après le km 13 qu'il nous double. Nous prenons la petite
grimpette sur la droite qui nous conduit vers la sortie du parc.
Nouvel arrêt pour le ravitaillement
sur le début de l'avenue Henri Corvol. Le second de la course nous
prend à ce moment-là également un tour. Julie se relance avec
Mohamed à portée de fusil. Nous tournons à droite rue Noël et 200
mètres plus loin, au moment où nous allions prendre à droite pour
emprunter la rue Pompadour, nous revenons sur lui. Quelques mots
d'encouragements mutuels avant de reprendre notre progression.
Passage sur le tapis de chronométrage de la ligne de départ, ce qui
est synonyme de fin de seconde boucle. Nous poursuivons tout droit
jusqu'à ce qu'on attrape la rue Traversière sur notre gauche. Le
tempo est assez régulier depuis le début du second tour. Nous
sommes au même niveau qu'un coureur vêtu de gris. Je suis juste à
côté de lui mais je peux me rendre compte qu'il se bat pour
conserver ce rythme alors que je suis en toute facilité. Ça ne doit
pas l'aider psychologiquement. Julie est finalement cachée du vent
qui n'est pas fort mais quand même présent, en restant juste
derrière nous deux.
Virage à gauche pour remonter la
longue avenue de Villeneuve-Saint-Georges. Non loin du sommet, le
radar de vitesse ne se déclenche toujours pas à notre passage.
Serait-ce possible que notre vitesse soit trop lente ??? Non non, il
ne fonctionne pas !!! Nous poursuivons toujours tout droit. Le
coureur en gris essaye régulièrement d'accélérer mais il ne
pourra pas nous décrocher. Nous tournons à droite avenue Morillon
et un dernier passage le long de la Seine sur le quai de Congis. Une
féminine se trouve une petite vingtaine de mètres devant nous sur
un rythme un peu similaire au nôtre. Nous finissons par récupérer
l'avenue de Villeneuve-Saint-Georges avec le feu tricolore encore au
rouge ! Nous pénétrons dans l'enceinte du Parc
Interdépartemental des Sports où Julie s'arrête brièvement pour
prendre un ravitaillement. Le coureur en gris en profite pour se
faire un peu la malle avec une bonne dizaine de mètres d'avance sur
nous. Le km 17 est franchi.
Je ne cesse d'encourager Julie et nous
réussissons à faire la jonction avec ce coureur. Mais cette fois,
je ne reste pas à ses côtés. Je décide de le passer en entraînant
Julie dans mon sillage, ce qui a pour effet de le faire craquer
totalement. L'écart se creuse immédiatement. Passage au km 19, ça
sent bon la ligne d'arrivée. Nous voyons sur notre gauche et donc
sur l'autre berge, les coureurs placés devant nous.
C'est lorsque nous arrivons en fond de
parc, qu'on rejoint la féminine. Je prends le virage sur la gauche
très large pour ne pas gêner ma chérie. Le suivant, toujours à
gauche se fait derrière cette féminine. Je passe devant elle. Sur
le coup, Julie reste légèrement en retrait avant de la doubler à
son tour. Les spectateurs qui sont pour la plupart de simples
promeneurs encouragent bien les coureurs. C'est bien gentil de leur
part. Je trouve ce tracé très agréable et performant même si je
préfère des semi-marathons en ligne et non sur plusieurs boucles.
Surtout qu'aujourd'hui il y en avait trois au programme. Nous prenons
pour la dernière fois la petite grimpette sur la droite avant de
sortir du parc. Le dernier ravitaillement est totalement ignoré car
il ne reste que 700 mètres de course. J'harangue vivement ma petite
chérie pour qu'elle ne lâche rien jusqu'au bout. ''Jep'' est sur le
bas-côté en nous encourageant. Il a terminé son semi depuis déjà
une bonne vingtaine de minutes. Bifurcation sur la droite rue
Pompadour. Nous arrivons sur le tapis de chronométrage et au lieu de
poursuivre tout droit comme lors des tours précédents, nous
tournons à droite afin de pénétrer dans l'enceinte du Parc des
Sports Jean Bouin pour les 100 derniers mètres de la course. Nous
entrons sur la piste d'athlétisme pour la dernière ligne droite où
je m'efface pour laisser Julie finir à sa main. Nous franchissons la
ligne d'arrivée 324ème et 325ème en 1h45'27'' (temps officiel) et 327ème et 328ème en 1h45'14'' (temps réel).
Record personnel pour Julie avec un
gain de 2'20'' ! Passer sous l'heure trois-quart ne devrait être
qu'une formalité la prochaine fois ! Nous nous dirigeons vers
le stand du ravitaillement final placé en bout de ligne droite sur
cette piste d'athlétisme. Mohamed en termine à son tour et je peux
même retrouver un copain que j'ai connu lorsque je travaillais
encore à Rosny-sous-Bois ! Les petites bouteilles d'eau, ainsi
que les quartiers d'orange pour moi et un morceau de quatre-quart
pour Julie, sont les bienvenus. Nous retournons ensuite rapidement à
la voiture pour nous changer car même si le soleil a pointé le bout
de son nez après le premier tour, la fraîcheur reste de mise
surtout avec la sueur.
Une fois changés, nous allons
encourager les copains Damien et Mathias qui sont déjà sur la ligne
de départ du 5 kilomètres. Les premiers partent hyper vite. Une
fois qu'ils sont passés, nous regagnons la piste Jean Bouin où nous
les retrouvons pour leur arrivée. Très belle course de la part des
frangins Morin. Mais on n'en attendait pas moins d'eux !
Les résultats sont affichés
rapidement.
Pour le semi-marathon :
65ème en 1h24'12'' (1h24'08'') Jean-Emmanuel PEOU
dit ''Jep'' (MEGA)
135ème en 1h29'29'' (1h29'23'') Bruno SOUCHET (non
licencié)
324ème en 1h45'27'' (1h45'14'') Julie FROUCHT
(PAAC)
325ème en 1h45'27'' (1h45'14'') Jeff BACQUET
(PAAC)
346ème en 1h47'01'' (1h46'43'') Mohamed CHERIF
(PAAC)
478ème en 2h00'08'' (1h59'50'') Fatiha CHERIF
(PAAC)
549 arrivants
Pour le 5 km :
14ème en 17'15'' Damien MORIN (PAAC)
24ème en 18'05'' Mathias MORIN (PAAC)
132 arrivants
La cérémonie des récompenses a
débuté mais nous quittons maintenant Choisy-le-Roi pour reprendre
la direction de Pontault-Combault. Prochaine course dimanche 31 mars
au Mée-sur-Seine (77) pour un 10 km dans le Bois de Bréviande, à
faire sans forcer car il va se courir une semaine avant notre
marathon de Cheverny !
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