Les Runs de Sénart (77)

Mardi 30 avril et mercredi 1er mai 2024


Neuf jours après le marathon de Thessalonique (Grèce), je remets deux dossards en deux jours lors des ''Runs de Sénart'' qui ont lieu sur la commune de Lieusaint à Carré Sénart. Au fil des années, l'évènement se transforme. Après la disparition du marathon (malheureusement) remplacé par un semi qui lui aussi a disparu, cette année trois formats de courses sont proposés : un 5 km nocturne, un 10 km classique et un 23 nature. Cette dernière course ne m'interessant pas, je me suis inscrit sur les deux premières (le 5 km mardi soir et le 10 km le mercredi matin).


5 km nocturne

Ce mardi, j'ai bossé toute la journée avant de me rendre à Carré Sénart où je retrouve Aurélie, Rachelle et Jimmy (blessé, il va jouer au supporter) avec qui je travaille. Récupération des dossards avec pour cadeau une frontale qui sera bien utile lors de cette première course. Mon numéro est le 3026. J'en ai profité pour retirer les dossards du 10 km pour le lendemain (52 pour moi et 940 pour Julie). Je pars faire un petit échauffement avant de retrouver les copains dans la zone du ''village de la course'', non loin du ''mur des noms'' (ou plutôt des prénoms) où un échauffement collectif débute sur la musique endiablée du DJ.



















Le départ était prévu à 21h15, mais les organisateurs attendent qu'il fasse nuit noire pour qu'on puisse mieux profiter des illuminations et de nos frontales. On nous demande de nous positionner derrière la ligne de départ qui est également celle d'arrivée. L'ambiance est excellente. Je me suis bien positionné tandis qu'Aurélie et Rachelle se sont placées bien plus loin. Nous sommes maintenant sous les ordres du starter avec une dizaine de minutes de retard par rapport à l'horaire initialement prévu, mais au moins, il fait bien sombre. Le coup de pistolet retentit.




Certains coureurs partent au sprint, je pense que je vais assez rapidement les reprendre. Nous quittons l'allée de la Citoyenneté en tournant à gauche. C'est au bout de la seconde ligne droite que je reprends deux de ces coureurs partis comme des flèches. Je suis pour le moment classé légèrement au-delà de la dixième place. Nouveau virage à gauche dans la totale obscurité. C'est spécial mais très sympa et en plus la température de 15 degrés est super agréable. Au bout, virage à droite pour passer le km 1 puis nouveau virage à droite pour accéder à la Côte de la Bienvenue'' qui est... toute plate. J'entre dans le top 10, puis à la 8ème place avec la première féminine sur mes talons. Au km 2, la route tourne naturellement sur sa droite.




Lorsque nous arrivons à l'intersection de l'allée de la Tolérance, nous l'empruntons en tournant à gauche. Au bout de 300 mètres sur cette allée, nous négocions un virage à 180 degrés pour revenir dans le sens inverse. Je passe au km 3. Un peu plus loin, nous passons sous un premier tunnel de lumières avant de tourner à gauche puis à droite, ce qui nous permet d'accéder au km 4.






Je longe le second tunnel de lumières avant d'entendre Jimmy m'encourager. Au bout de cette rue, nous tournons deux fois sur notre droite pour revenir en direction de ce second tunnel afin de l'emprunter cette fois-ci. Je discute un peu avec la première féminine que je laisse passer. C'est vraiment fun toutes ces illuminations !



Dès le tunnel franchi, nous tournons à gauche, puis une centaine de mètres plus loin encore à gauche pour nous engager dans la dernière ligne droite avec l'arche en point de mire. Je franchis la ligne d'arrivée de ce 5 km nocturne 9ème en 20'16''.




Petit check avec la première féminine, puis après le passage au ravito pour y boire un verre d'eau, je retourne sur le tracé de la course pour essayer de retrouver les filles dans le noir. C'est au km 4 que Rachelle m'appelle (je ne les avais pas vues). Du coup, je termine le dernier kilomètre de leur course en leur compagnie pour les encourager. Elles bouclent cette épreuve en 38'40''. Je ne traîne pas car le lendemain ça sera au tour du 10 km. En tout cas, cette première distance des Runs de Sénart aura été une totale réussite !


10 km

En ce jour férié du 1er mai, nous quittons assez tard la maison pour arriver sur le parking de Carré Sénart une quarantaine de minutes avant le départ de la course. Mais comme j'avais récupéré les dossards la veille, ça permet de partir directement à l'échauffement et... aux WC. Nous sommes une petite vingtaine de coureurs du Running Club Faremoutiers à défendre les couleurs de notre club sur ce 10 bornes. D'autres collègues seront également sur cette course dont Karine qui bosse directement avec moi et François. Jimmy, toujours blessé, a quand même fait le court trajet pour venir nous encourager.


C'est donc assez rapidement qu'on se positionne dans les différents sas derrière la ligne de départ. Je suis avec 6-7 coureurs de notre club tandis que Julie est un peu plus en retrait. Nous sommes près de 1400 coureurs sous les ordres du starter. Le coup de pistolet retentit !






Nous quittons l'allée de la Citoyenneté en tournant à gauche puis à droite pour remonter l'allée de la Tolérance avant de tourner à droite Côte de l'Entre-Deux. Juste après le km 1, le train du Running Club Faremoutiers me dépose littéralement. Je ne pense pas que la course d'hier soir soit en cause mais les 42 kilomètres du marathon de Thessalonique qui ne datent que du 21 avril dernier, oui. Résultat : les jambes sont lourdes ! Je me cale sur un tempo plus ''cool'', de toute façon je suis bien limité aujourd'hui. Km 2, puis un peu plus loin au km 3 je passe au niveau de la Ferme de Servigny. Après quelques recherches et quelques fouilles organisées autour de la ferme de Servigny, il est possible de situer la construction du site à l’époque Mérovingienne (450-751). La ferme, appelée ''Vieille ville de Champagne Salviniac'' à l’époque, aurait été léguée par Sainte Théodechilde (fille de Clovis) à Germain, évêque de Paris (source : grandparissud.fr). Nous sommes sur la longue contre-allée de la D50.


A un moment donné, je croise les coureurs placés devant moi qui ont effectué un virage à 180 degrés pour revenir pendant quelques centaines de mètres en sens inverse. Je croise les coureurs de mon club qui m'encouragent. Un peu plus tard, c'est à mon tour de négocier ce virage serré. La relance est un peu compliquée pour moi, c'est vraiment le signe que la forme n'est pas présente. A mon tour de croiser les coureurs placés derrière moi. Lorsque je quitte la D50, je tourne à gauche pour pénétrer dans le Domaine de la Grange de la Prévoté. Au XVIIIème siècle, le Domaine de La Grange de La Prévoté appartient à la famille Mithon, qui le dote de jardins à la française et d’une architecture classique. Vendu à la Révolution, il est racheté en novembre 1800 par le général Jean-Baptiste Bernadotte, futur roi de Suède, et son épouse, Désirée Clary. En 1813, les Bernadotte sont accusés de trahison par Napoléon Ier et revendent le château à Nicolas Clary, frère de Désirée (source : grandparissud.fr). Nous sommes sur la première partie ''nature'' de la course.



Nous sortons du Domaine de la Grange de la Prévoté après la mi-course en débouchant sur l'avenue des Régalles. Nous n'y restons que quelques petites centaines de mètres car au niveau du parking forestier, nous nous engouffrons dans la Forêt de Rougeau. Elle a été aménagée par Etienne Bourdet pour le roi Louis XV au 18ème siècle, structurée en un réseau d’allées rectilignes et aménagée spécialement pour les chasses royales (source : grandparissud.fr). La longue allée est plutôt glissante par moment car nous rencontrons quelques flaques boueuses. Et comme mes chaussures ne sont pas les plus adhérentes au monde, je fais un peu de surplace par moment. A ma grande surprise, je reviens sur Geoffrey, un coureur de mon club qui est largement meilleur que moi. Un petit coup de pas bien j'imagine. En revenant à sa hauteur, une petite tape dans le dos pour qu'il reste avec moi. Au bout de cette longue allée, nous tournons à droite pour accéder à l'Allée Royale. Elle a été créée par le financier Bouret pour les chasses de Louis XV. Le monarque ne vint qu’une seule fois au Pavillon Royal sans emprunter l’Allée Royale, préférant venir par la Seine. Bouret, désespéré, ouvrit alors l’Allée à la population en supprimant les barrières qui en interdisaient l’accès (source : grandparissud.fr). Deux kilomètres de cette Allée Royale plus tard, nous la quittons en tournant à droite pour entamer le dernier kilomètre de la course.


Nous nous retrouvons sur la longue allée de la Tolérance juste à l'endroit où hier on avait fait notre demi-tour. Au bout, virage à gauche suivi assez rapidement par le dernier virage de la course, à droite cette fois-ci. L'arche se dévoile à nous. C'est côte à côte avec Geoffrey, que nous franchissons ensemble la ligne d'arrivée 145ème/1346 en 42'39''.



Je reste dans la zone d'arrivée pour attendre la fin de course de Julie. C'est bien fatiguée mais avec un excellent chrono qu'elle en termine à la 235ème place (2ème M1F) en 46'10''.










On nous met une jolie médaille autour du cou puis on nous offre un brin de muguet et une bouteille de jus de pomme briard bio avant de nous rendre au ravitaillement final. Puis, petite photo de club avant de quitter Lieusaint.



Un grand bravo à tous les coureurs du Running Club Faremoutiers et aux autres copains pour leurs différentes prestations ! Avant de rentrer à la maison, petit détour obligatoire au Mc Donald's pour notre fameux : une course, un Mc Do' !



Prochaine course... je ne sais pas encore mais je vais vite y réfléchir !

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