Dimanche 15 octobre 2017
Une toute nouvelle épreuve voit le jour dans le paysage sportif Nord Seine-et-Marnais. Après plusieurs éditions totalement réussies du Semi-Marathon de Meaux, l'organisation a dû faire face aux énormes exigences financières pour assurer la sécurité des coureurs suite aux différentes vagues d'attentats qui ont déferlé sur le territoire national. Une année 2016 annulée et une toute nouvelle formule apparaît avec un trail proposé aux coureurs dans le pays Meldois. Un peu moins contraignant en terme de sécurité car les routes sont abandonnées au profit des chemins et champs que va nous offrir la belle campagne Meldoise. C'est également un lieu riche en histoire qui a vu la Première et la Seconde Bataille de la Marne respectivement en 1914 et 1918, avec plusieurs centaines de milliers de morts. Le Grand Musée de la Guerre, implanté au Nord-Est de Meaux, a été ouvert le 11 novembre 2011. Il est notre mémoire pour ne rien oublier de la Première Guerre Mondiale.
Éric Leblacher, sans oublier la Communauté d'Agglomération du Pays de Meaux, a su mobiliser ses troupes pour mettre sur pied une organisation de qualité, le tracé de deux parcours avec un trail de 26 kilomètres et un second de 8 kilomètres, la logistique,... Au total, pas moins de 14 courses sont proposées. Cet ancien coureur cycliste professionnel devenu coureur de très bon niveau ainsi qu'organisateur hors-pair avec notamment le trail de l'Armentièroise. Une course sans faille avec beaucoup d'investissements personnels. Donc je ne me fais pas le moindre soucis pour la course de ce dimanche. Il y a trois mois, Éric m'a proposé de m'inviter sur le 26 kilomètres. Malgré un programme extrêmement chargé depuis le 3 septembre avec 4 semi-marathons, un marathon et deux 10 kilomètres, le tout en 6 semaines, j'ai accepté avec joie. C'est un peu (même beaucoup) fatigué que je vais me présenter au départ du trail long avec pour but de prendre du plaisir, gambader dans la belle nature Seine-et-Marnaise et oublier totalement les places et le chrono. Nous allons être très nombreux sur les différentes courses, sans oublier celles réservées aux enfants. Ça va se courir ''à guichets fermés''.
Parcours du 8 km :
Parcours du 26 km :
Un petit mot sur le programme en ce qui concerne le retrait des dossards.
- mercredi 11 octobre de 14h à 18h30 au Centre Commercial Les Saisons de Meaux.
- vendredi 13 octobre de 16h à 19h au Musée de la Grande Guerre.
- samedi 14 octobre de 11h à 17h30 au Complexe Georges Tauziet de Meaux.
- dimanche 15 octobre dès 7h15 au Monument Américain sur le site du départ.
Un petit mot sur le programme en ce qui concerne les différentes courses.
- samedi 14 octobre à partir de 14h, challenge des collèges avec 4 épreuves garçons et filles par niveau de classe sur une distance de 1300 mètres.
- samedi 14 octobre à partir de 15h30, challenge des écoles avec avec 8 épreuves garçons et filles par niveau de classe sur des distances allant de 500 à 1300 mètres.
- dimanche 15 octobre à 9h15, trail découverte de 8 kilomètres.
- dimanche 15 octobre à 10h30, trail du Soldat de la Marne de 26 kilomètres.
Le décor de la première édition du Trail du Soldat de la Marne est planté !
Ce samedi, après ma matinée au boulot, je me suis rendu au Complexe Georges Tauziet de Meaux pour y retirer mon dossard. Il y fait un temps magnifique. Pas un nuage ne vient contrarier le bleu du ciel. Une foule immense se trouve dans ce Complexe. C'est la journée des Challenges des collèges et des écoles. Pour une première journée de compétition, c'est une véritable réussite. Je me dirige vers la tente pour le retrait des dossards. Sur le listing je suis inscrit sous le dossard numéro 714, mais la bénévole n'arrive pas à mettre la main dessus. Finalement, elle me demande de refaire mon inscription (toujours gratuitement) et je vais du coup porter le dossard numéro 1410. Petite péripétie mais ce n'est pas bien grave. En cadeau, je reçois un magnifique gilet sans manches aux couleurs du Trail du Soldat de la Marne. Il me reste la fin de journée pour profiter de ce magnifique temps et une bonne nuit pour être en forme demain, même si pour moi la course va s'apparenter à une sortie longue.
Ce samedi, après ma matinée au boulot, je me suis rendu au Complexe Georges Tauziet de Meaux pour y retirer mon dossard. Il y fait un temps magnifique. Pas un nuage ne vient contrarier le bleu du ciel. Une foule immense se trouve dans ce Complexe. C'est la journée des Challenges des collèges et des écoles. Pour une première journée de compétition, c'est une véritable réussite. Je me dirige vers la tente pour le retrait des dossards. Sur le listing je suis inscrit sous le dossard numéro 714, mais la bénévole n'arrive pas à mettre la main dessus. Finalement, elle me demande de refaire mon inscription (toujours gratuitement) et je vais du coup porter le dossard numéro 1410. Petite péripétie mais ce n'est pas bien grave. En cadeau, je reçois un magnifique gilet sans manches aux couleurs du Trail du Soldat de la Marne. Il me reste la fin de journée pour profiter de ce magnifique temps et une bonne nuit pour être en forme demain, même si pour moi la course va s'apparenter à une sortie longue.
Ce matin il fait un peu frais en
sortant de la maison mais le ciel est bien dégagé. Une nouvelle
belle journée se profile. Une bonne heure de route et je me
stationne sur le bord de la Départementale 405A. Ce grand axe est
bloqué d'un côté par les bénévoles qui ne laissent passer que
les coureurs pour se stationner, et de l'autre côté par d'immenses
blocs de béton. Donc au niveau sécurité, c'est top ! De plus,
un maître-chien patrouille à pied pour renforcer cette sécurité.
J'ai l'impression que l'organisation n'a rien laissé au hasard.
Comme j'ai déjà mon dossard, je me prépare à la voiture.
J'entends un coup de klaxon retentir. Il s'agit de JR, un ami de mon
ancien club de MEGA. Je l'attends, le temps qu'il se stationne, puis
nous allons sur le site du Musée de la Grande Guerre, où le village
de la course a élu domicile. Il y a déjà énormément de monde.
Je retrouve des tas d'amis comme Fred
et Cyrille de l'UA Villenoy, Myriam et Bruno du PAAC, les coureurs de
MEGA, dont Cyrille, un ancien de mon ancien club, ceux de Val d'Europe, Sébastien, un ancien collègue de
travail de Noisiel, j'en passe et des meilleurs, mais je n'oublie pas
l'inévitable et incontournable Pascal Pioppi avec son verbe amusant
et amoureux du sport, qui va une fois de plus faire valoir ses
talents journalistiques pour l'hebdomadaire La Marne. Après avoir
dit bonjour à tout ce beau petit monde, je vais faire un petit
échauffement. Le site du village est formidable avec le Monument
Américain sur fond de ciel bleu. Un peu d'histoire. Ce monument a
été placé à l'endroit même où la première offensive allemande
de la Marne avait été stoppée en septembre 1914. Il a été
sculpté par Frédérick Mac Monnies et son financement avait fait
l'objet d'une souscription auprès de 4 millions d'Américains. Il a
été inauguré en 1932. Voilà, retour au côté sportif de
l’événement. Je retourne une dernière fois à la voiture pour
boire un peu. Hier, j'ai décidé de courir ce jour en mode
course sur route, donc chaussures de route pour éviter que celles de
trail ne me fassent mal aux tendons et pas de gilet porte
ravitaillement.
Je me dirige vers l'arche de départ
qui est située en haut de la Route de Varreddes. Nous sommes plus de
800 coureurs dans ce sas. Je me suis bien placé pour éviter la
cohue habituelle. J'aperçois un ancien collègue de Rosny-sous-Bois
sur le bas-côté. Il s'agit de Cédric. Je vais lui dire bonjour et on papote un peu le temps d'attendre le départ. Il a
participé au trail de 8 kilomètres ce matin. Il a pris la 45ème
place en 41'32''. C'est Jean-François Copé, Maire de la ville de
Meaux, qui se charge de ''chauffer'' les coureurs lors des cinq dernières
minutes avant le départ. Un premier départ est donné pour la
joëlette sous les applaudissements du public et des autres coureurs.
Puis, quelques minutes plus tard, le
départ est donné par les ''Poilus''. Ça part relativement
raisonnablement pour la majorité des coureurs sauf quelques uns qui
profitent de la longue descente de la Route de Varreddes pour partir
comme des fusées. Après 800 mètres de course, j'arrive en bas de
la descente et je tourne à droite sur le Chemin de la
Champignonnière. Il s'agit d'une étroite route avec un bitume en
très mauvais état mais c'est plat. Les coureurs partis rapidement
commencent déjà à lever le pied. 600 mètres après la fin de la
descente, nous sommes maintenant dans une longue et raide montée.
Les premiers mètres sont sur bitume mais on arrive rapidement sur un
chemin d'herbe puis de terre. Les coureurs qui accompagnent la
joëlette montent en se mettant le plus à droite possible pour ne
pas nous gêner.
Ça grimpe bien. Nous arrivons en haut quand le chemin quitte les sous-bois et se met à passer entre les maisons. Il y a quelques spectateurs pour nous encourager. Puis, en continuant toujours tout droit, nous retrouvons la végétation dans une courbe sur la droite, puis sur la gauche. Une bosse de terre nous fait quitter ce chemin pour traverser la Départementale 405.
Ça grimpe bien. Nous arrivons en haut quand le chemin quitte les sous-bois et se met à passer entre les maisons. Il y a quelques spectateurs pour nous encourager. Puis, en continuant toujours tout droit, nous retrouvons la végétation dans une courbe sur la droite, puis sur la gauche. Une bosse de terre nous fait quitter ce chemin pour traverser la Départementale 405.
Une fois de l'autre côté, nous
tournons à gauche pour prendre le Chemin des Charbonniers qui longe
cette Départementale. Je profite de cette partie descente bitumée
pour souffler un peu, mais 300 mètres plus loin, nous devons tourner
à droite pour traverser les champs. C'est relativement plat même si
ce n'est pas si facile de courir dans l'herbe avec des trous un peu
partout. Myriam, qui ne court pas aujourd'hui à cause d'une
blessure, fait une partie du parcours en VTT. Elle se trouve sur le
bord de ce chemin quand j'y passe. Un petit signe de la main et je
poursuis.
Ça descend quand j'ai sur ma droite une énorme enceinte renfermant des réseaux électriques. Lorsque je traverse le Chemin de Dampléger, j'entends des ''Allez le PAAC''. C'est sympa, ça fait du bien. Une fois de l'autre côté de ce chemin, ça grimpe à nouveau, mais rien de bien méchant. J'entre en sous-bois avec une belle descente piégeuse car c'est beaucoup plus sombre et les cailloux sont légion ! D'ailleurs, je perds quelques places car je préfère être prudent. Virage serré sur la gauche. Pas facile du tout car après la belle descente, nous enchaînons immédiatement avec une nouvelle grimpette dans les cailloux. Mais ça se passe bien dans les montées pour moi. Je reprends quelques places.
Nous finissons par sortir des sous-bois au milieu des champs. Mais c'est de courte durée, car on pénètre à nouveau en sous-bois avec un panneau nous prévenant de l'imminence d'une descente technique. Et quelques mètres plus loin, je suis dans un single qui ne cesse de serpenter avec des parties très raides en descente et quelques légères remontées. Impossible de doubler, ça ne serait pas raisonnable. 700 mètres de descente en single, puis nous arrivons face à la commune de Varreddes. Nous tournons à gauche le long du canal. Traversée d'un passage surélevé et je me retrouve au premier ravitaillement après 7,5 kilomètres de course. Je prends à la volée deux morceaux d'orange et un gobelet d'eau. C'est maintenant plat mais sur chemin de champs. Je me sens vraiment bien. Sur ma droite se trouve le canal et sur ma gauche l'immensité des champs. Nous continuons dans cette configuration pendant plus d'un kilomètre avant de prendre un virage très serré sur la gauche. A cet endroit j'entends un spectateur m'encourager ''Allez Chauny''. C'est gentil, mais c'est mon ancien club ça !
Ça descend quand j'ai sur ma droite une énorme enceinte renfermant des réseaux électriques. Lorsque je traverse le Chemin de Dampléger, j'entends des ''Allez le PAAC''. C'est sympa, ça fait du bien. Une fois de l'autre côté de ce chemin, ça grimpe à nouveau, mais rien de bien méchant. J'entre en sous-bois avec une belle descente piégeuse car c'est beaucoup plus sombre et les cailloux sont légion ! D'ailleurs, je perds quelques places car je préfère être prudent. Virage serré sur la gauche. Pas facile du tout car après la belle descente, nous enchaînons immédiatement avec une nouvelle grimpette dans les cailloux. Mais ça se passe bien dans les montées pour moi. Je reprends quelques places.
Nous finissons par sortir des sous-bois au milieu des champs. Mais c'est de courte durée, car on pénètre à nouveau en sous-bois avec un panneau nous prévenant de l'imminence d'une descente technique. Et quelques mètres plus loin, je suis dans un single qui ne cesse de serpenter avec des parties très raides en descente et quelques légères remontées. Impossible de doubler, ça ne serait pas raisonnable. 700 mètres de descente en single, puis nous arrivons face à la commune de Varreddes. Nous tournons à gauche le long du canal. Traversée d'un passage surélevé et je me retrouve au premier ravitaillement après 7,5 kilomètres de course. Je prends à la volée deux morceaux d'orange et un gobelet d'eau. C'est maintenant plat mais sur chemin de champs. Je me sens vraiment bien. Sur ma droite se trouve le canal et sur ma gauche l'immensité des champs. Nous continuons dans cette configuration pendant plus d'un kilomètre avant de prendre un virage très serré sur la gauche. A cet endroit j'entends un spectateur m'encourager ''Allez Chauny''. C'est gentil, mais c'est mon ancien club ça !
Je reprends une place même si ça se
met à monter. Quand je retrouve les sous-bois c'est vraiment raide
et encore long. Je perds 2-3 places mais je ne me préoccupe pas des
autres coureurs. Je préfère monter à mon rythme. Mon train me
convient parfaitement. Me voilà maintenant en dehors des arbres mais
ça continue encore à monter. Quand je lève les yeux, je vois que
quelques coureurs devant moi se sont mis à marcher. Je poursuis
toujours au même train. Après 800 mètres de montées, nous
tournons à gauche et me voilà dans une partie vraiment 100% cross.
Un chemin étroit qui suit des bosses et les descentes pendant seulement 200 mètres mais ce n'est pas facile. Par contre c'est sympa car la diversité du parcours est importante. Je retrouve une montée régulière sur un très large chemin de terre le long de la voie ferrée. Puis, une courbe nous amène vers la Départementale 97 que nous coupons pour poursuivre tout droit. J'entends encore des ''Allez Pontault''. Le chemin est complètement défoncé mais en légère descente. Puis, vers le km 12,5, nous tournons à droite toujours à travers champs, mais maintenant ça grimpe. Des coureurs sont juste derrière moi. Nouveau virage à droite toujours en montée, puis nous descendons un peu quand nous longeons le cimetière de la commune de Chambry. Mais c'est surtout le signe du début d'un très long faux-plat. Au km 14, le chemin est coupé en deux en son milieu. Nous devons rester sur le côté droit car de l'autre côté, ce sont les premiers de la course qui descendent ce long faux-plat. Je croise Cyrille que j'encourage. Juste derrière moi, Stéphane, de mon ancien club de MEGA, l'encourage aussi. Je ne suis pas très à l'aise dans ce long faux-plat montant. D'ailleurs Stéphane revient sur moi et me dépose après quelques mots échangés. Je vais mieux lorsque je tourne à droite sur de l'herbe. Au moins c'est plat ici. J'ai quitté le chemin partagé en deux. La longue ligne droite herbeuse m'amène sur la Départementale 97 que je prends en tournant à gauche. Ça fait du bien de courir sur du bitume. En plus, il s'agit d'une belle route avec vent de dos. Je poursuis tout droit jusqu'au monument aux morts de la commune de Barcy. Je peux voir sur ce monument l'inscription : ''Tu n'iras pas plus loin''. Je ne sais pas ce que ça signifie pour ce monument, mais pour nous coureurs, ce n'est pas vraiment ce qu'il y a de plus motivant ! Je tourne à gauche après ce monument et juste au km 16, se trouve le second ravitaillement. Il fait chaud alors je prends au vol deux gobelets d'eau. Pas de solide, que du liquide. Puis me voilà dans le long faux-plat descendant avec ce chemin coupé en deux. Je croise donc les coureurs qui sont loin derrière moi. Au km 17, je quitte ce chemin pour tourner à droite avec du plat mais toujours dans les champs.
Un chemin étroit qui suit des bosses et les descentes pendant seulement 200 mètres mais ce n'est pas facile. Par contre c'est sympa car la diversité du parcours est importante. Je retrouve une montée régulière sur un très large chemin de terre le long de la voie ferrée. Puis, une courbe nous amène vers la Départementale 97 que nous coupons pour poursuivre tout droit. J'entends encore des ''Allez Pontault''. Le chemin est complètement défoncé mais en légère descente. Puis, vers le km 12,5, nous tournons à droite toujours à travers champs, mais maintenant ça grimpe. Des coureurs sont juste derrière moi. Nouveau virage à droite toujours en montée, puis nous descendons un peu quand nous longeons le cimetière de la commune de Chambry. Mais c'est surtout le signe du début d'un très long faux-plat. Au km 14, le chemin est coupé en deux en son milieu. Nous devons rester sur le côté droit car de l'autre côté, ce sont les premiers de la course qui descendent ce long faux-plat. Je croise Cyrille que j'encourage. Juste derrière moi, Stéphane, de mon ancien club de MEGA, l'encourage aussi. Je ne suis pas très à l'aise dans ce long faux-plat montant. D'ailleurs Stéphane revient sur moi et me dépose après quelques mots échangés. Je vais mieux lorsque je tourne à droite sur de l'herbe. Au moins c'est plat ici. J'ai quitté le chemin partagé en deux. La longue ligne droite herbeuse m'amène sur la Départementale 97 que je prends en tournant à gauche. Ça fait du bien de courir sur du bitume. En plus, il s'agit d'une belle route avec vent de dos. Je poursuis tout droit jusqu'au monument aux morts de la commune de Barcy. Je peux voir sur ce monument l'inscription : ''Tu n'iras pas plus loin''. Je ne sais pas ce que ça signifie pour ce monument, mais pour nous coureurs, ce n'est pas vraiment ce qu'il y a de plus motivant ! Je tourne à gauche après ce monument et juste au km 16, se trouve le second ravitaillement. Il fait chaud alors je prends au vol deux gobelets d'eau. Pas de solide, que du liquide. Puis me voilà dans le long faux-plat descendant avec ce chemin coupé en deux. Je croise donc les coureurs qui sont loin derrière moi. Au km 17, je quitte ce chemin pour tourner à droite avec du plat mais toujours dans les champs.
Je me rapproche à nouveau de la
commune de Chambry que nous finissons par longer. Une nouvelle bosse
m'amène à un ravitaillement qui a été ajouté au dernier moment à
cause de la chaleur. Il se trouve en haut de cette bosse. Je prends
un dernier gobelet d'eau au vol. J'encourage les coureurs qui se sont
mis à marcher car ça commence à être difficile pour certain
surtout avec la longueur et la température pas vraiment automnale.
Je poursuis toujours dans les champs où ça monte mais pas trop
fort. J'aperçois au loin la Départementale 405 qui ne se trouve pas
très loin de l'arrivée. Ça commence à sentir bon la fin !
Une petite bosse me permet de grimper sur le bitume du Chemin des
Charbonniers que nous prenons en sens inverse de tout à l'heure,
mais surtout de bien plus bas. C'est parti pour 1,5 km de montée sur ce chemin. A un moment donné, je vois un cycliste venir vers
moi. Je le reconnais de loin, il s'agit d'Eric Leblacher qui a passé
la course à ''ouvrir'' devant les leaders. Sans ralentir, nous
échangeons quelques mots en le remerciant pour le dossard et en lui
disant que la course est vraiment top. Après nous être tapés dans
la main, je continue vers le sommet de cette longue montée, même si
elle n'est pas très difficile. Une fois en haut, je traverse la
Départementale 405 et je m'engouffre dans le chemin de terre après
avoir franchi le talus. Un peu de sous-bois puis je suis sur le
chemin qui traverse le lotissement sur du plat. Il reste moins de
deux kilomètres de course mais je commence à me sentir un peu
faible. Lorsque je pénètre en sous-bois avec la descente bien
raide, j'ai l'impression de ne pas avancer, d'ailleurs je perds
quelques places. Nous ne descendons pas aussi bas que lors du départ,
car nous tournons à gauche sur un chemin d'herbe. Au début ça va
mais après c'est extrêmement raide. Les derniers mètres avant de
récupérer le bitume sont trop difficiles pour moi ainsi que pour
les coureurs qui m'entourent car nous faisons les dix derniers mètres
en marchant. Mais une fois sur la Route de Varreddes dans l'ultime
ascension, je reprends la course. Pas facile mais ça va quand même.
J'ai surtout chaud. Le coup de pas bien de la descente précédente est déjà passé. Dans cette montée ça se passe beaucoup mieux. Je passe à côté de l'arche de départ en continuant tout droit encore une bonne centaine de mètres puis le parcours tourne deux fois sur la droite et une dernière fois sur la gauche pour me permettre d'entamer la dernière ligne droite de la course avec les ''Poilus'' en rang sur la gauche à quelques mètres de l'arrivée et le Monument Américain droit devant. Je franchis l'arche d'arrivée 87ème/779 en 2h05'38''.
J'ai surtout chaud. Le coup de pas bien de la descente précédente est déjà passé. Dans cette montée ça se passe beaucoup mieux. Je passe à côté de l'arche de départ en continuant tout droit encore une bonne centaine de mètres puis le parcours tourne deux fois sur la droite et une dernière fois sur la gauche pour me permettre d'entamer la dernière ligne droite de la course avec les ''Poilus'' en rang sur la gauche à quelques mètres de l'arrivée et le Monument Américain droit devant. Je franchis l'arche d'arrivée 87ème/779 en 2h05'38''.
Une bénévole met une très jolie
médaille autour de mon cou puis une autre récupère la puce de
chronométrage qui se trouve fixée derrière mon dossard. Une
arrivée avec en point de mire l'immense Monument Américain, c'est
classe !
Passage ensuite au ravitaillement final
qui est bien riche avec surtout du Brie de Meaux sur du pain. Miam,
trop bon ! Je m'abreuve abondamment d'eau gazeuse. Ça fait
beaucoup de bien. Je retrouve les copains de Villenoy qui ont terminé
6ème et 7ème. Cyrille finissant devant Fred. Puis je rejoins Myriam
et Bruno. Bruno a pris une excellente quatrième place au scratch.
Les deux premières étant hors de portée avec la victoire qui est
revenue à l'imbattable Larbi Zéroual et la seconde à Romain Vogt.
Les copains continuent à arriver petit
à petit. Des bains d'eau glacée sont mis à disposition des
coureurs qui aident les jambes à récupérer plus rapidement. Il y
avait la même chose sur l'Oxy'Trail de cette année. C'est une
excellente idée. Sur le parcours, on a pu croiser de nombreux
panneaux ''Trail du Soldat de la Marne'' avec des commentaires tous
différents et très sympas. Bravo à tout le monde pour cette
organisation au top. Bravo à Eric, à l'équipe des sports de Meaux,
aux nombreux bénévoles sans qui les courses ne seraient pas possibles à mettre sur pied.
Et en plus, tous les bénévoles avaient le sourire. Je ne peux que
recommander cette magnifique organisation. J'ai beau chercher, je ne
trouve pas la moindre critique à formuler. Hier, il y a eu le souci de mon dossard qui était introuvable et ça a été résolu
immédiatement. Une course à mettre sur mon calendrier 2018.
Un petit tour pour voir les résultats
des amis :
Trail de 8 km
45ème/494 en 41'32'' Cédric PIPET
(non licencié).
Trail de 25 km
4ème/779 en 1h37'01'' Bruno PHILIPONA
(PAAC) –2ème master 1.
6ème/779 en 1h38'43'' Cyrille SEVESTRE
(UA Villenoy) –3ème senior.
7ème/779 en 1h38'44'' Frédéric
VIOLARD (UA Villenoy).
24ème/779 en 1h53'36'' Cyrille
BACHELARD (non licencié).
61ème/779 en 2h03'12'' Stéphane
PINSEL (MEGA).
87ème/779 en 2h05'38'' Jeff BACQUET
(PAAC).
191ème/779 en 2h17'10'' Jean-Robert
GROSHENRY (MEGA).
237ème/779 en 2h20'52'' Pascal FLAMANT
(Val d'Europe Athlé).
264ème/779 en 2h22'00'' Corinne TORMO
(UA Villenoy).
347ème/779 en 2h28'15'' Sébastien
GAUTHERIE (Val d'Europe Athlé).
J'ai certainement oublié quelques résultats mais ce sont ceux que j'ai pu avoir jusqu'à présent.
Puis c'est le moment de la cérémonie
protocolaire des remises de récompenses. Tout d'abord, les trois
premières femmes au scratch et les trois premiers hommes au scratch
sont récompensés. Puis c'est au tour des différentes catégories
avec Cyrille qui prend la troisième place en senior et Bruno qui
partage le podium en Master 1 avec Larbi Zéroual.
C'est maintenant l'heure pour moi de
quitter le très beau site du Musée de la Grande Guerre et de
prendre la direction du sud Seine-et-Marne. Prochaine course dimanche
prochain sur le semi-marathon de Vincennes, une semaine avant mon
incontournable Marseille-Cassis. Le semi de dimanche prochain servira
de sortie longue pour la course de la semaine d'après qui sera mon
véritable objectif !
2 commentaires:
Super récit jeff comme d habitude !!!Bravo pour ta course et c est toujours un plaisir de te voir !!
Bravo Jeff pour cet impressionnant compte rendu détaillé 👍
Bonne recup avant tes prochains défis
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