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9èmes Foulées de Saint-Thibault-des-Vignes (77)
Dimanche 25 septembre 2011
Aujourd'hui, je me lève ... fatigué ! Un jour et demi après ma 8ème place à la Cristolienne, je remets ça pour les 10km de la foulée de Saint-Thibault-des-Vignes. C'est la troisième fois que je vais participer à cette course. La première fois c'était en 2006 où j'ai terminé 39ème en 42'51'' et la seconde c'était en 2008 en prenant la 31ème place en 43'27''. Je n'ai jamais réalisé de bon chrono mais c'est une course que j'aime beaucoup car il y a de la route et des chemins de terre. Un joli mélange ! C'est un beau temps qui attend tous les coureurs car le ciel est bien bleu, il n'y a quasiment pas de vent et la température est très agréable.
Sur place, je retrouve Nicolas et Virgilio qui vont participer à la course du 5 km qui aura lieu avant la mienne puis ils feront un tour du 10 km en off. Sur le 10 km Nicolas va aider un coureur de son club de MEGA sur la seconde boucle et Virgilio fera la même chose avec moi. Je vais retirer mon dossard. J'ai le numéro 220. Je vais m'échauffer et je regarde les courses enfants et du 5 km. Mon fils qui habite ici, n'a pas voulu prendre part à la course pour les enfants. Sa maman a fait le 5 km. Nicolas remporte la course et Virgilio termine 3ème. Bravo !!! Je termine mon échauffement et je me dirige vers la ligne de départ. Deux boucles identiques sont au programme.
A 10 heures 30 le départ est donné. Il faut faire un tour du terrain de football sur l'herbe grasse avec quelques ornières. Puis on sort de l'enceinte du stade par la grille principale rue René Cassin. J'en sors à la 3ème position. On prend la direction de l'avenue de Saint-Germain-des-Noyers. A cet endroit là on court sur une très large piste cyclable puis on tourne sur la droite en direction de la commune de Gouvernes. Je passe au km 1 en 3'30''. On est sur une route entourée de champs. Puis, dès l'entrée de Gouvernes, on tourne sur la droite et juste après le panneau du km 2 on commence la petite côte. Je perds des places et en haut je me retrouve à la 10ème position.
On quitte la route et pendant un bon kilomètre, on se retrouve sur un chemin de terre tortueux qui fait le tour de l'étang de la Loy. C'est très agréable mais je connais parfaitement ce parcours car ça faisait parti de mes terrains d'entraînement quand j'habitais ici. Je suis loin de la 9ème place en sortant de ce chemin de terre. Je me retrouve sur la Promenade du Château. Dans un premier temps on va vers le château et c'est un long faux plat montant. Mine de rien ça use quand même. Puis on traverse cette très large promenade en prenant de l'herbe assez haute et mouillée pour redescendre par l'autre côté en revenant sur le chemin bétonné. J'ai maintenant le château dans le dos et je prends la direction du stade qui se trouve en bas.
J'en profite pour croiser de loin les coureurs qui se trouvent derrière moi. Le plus proche est un coureur du club de MEGA qui est à une vingtaine de mètres de moi. Je profite du faux plat qui à cet endroit est descendant pour dérouler en allongeant mes foulées, puis virage à droite et j'entre dans l'enceinte du stade. Je passe sous l'arche d'arrivée qui marque aussi le passage du km 5 en 20'00'' tout rond ! Virgilio m'attendait au niveau de l'arche et dès mon passage il se positionne devant moi et commence à m'emmener. Je sors du stade et le premier kilomètre passé derrière lui se passe bien. Après je commence à ressentir un peu de difficulté sur la route qui est entourée de champs. Mais c'est sans compter sur la côte qui au deuxième passage me fait bien mal aux jambes.
En haut j'arrive bien à me relancer, Virgilio me menant à un bon rythme. En me retournant je vois que Nicolas qui a fait comme Virgilio et qui lui, accompagne le coureur qui se trouve en 11ème position, se trouve maintenant à environ 200 mètres de moi. J'ai réussi pour le moment à faire le trou. Je fais le tour de l'étang de la Loy en me battant pour ne pas lâcher de temps et à la sortie, le faux plat montant de la promenade du château est une bagarre pour moi pour ne pas baisser le pied. Une fois en haut, je profite de la traversée sur l'herbe pour récupérer quelques mètres et je bascule dans le faux plat descendant. Mon lièvre ne cesse de m'encourager et de me conseiller. Mes foulées sont beaucoup plus amples.
La Cristolienne (94)
Vendredi 23 septembre 2011
Il y a quelques jours, un ami, Jean-Luc, m'a parlé de cette nouvelle course sur Créteil. Un 8,1 km dans le vieux Créteil et sur les bords de Marne. J'ai donc opté pour cette course même si je me suis levé très tôt (3 heures du matin) pour aller travailler. La course a lieu à 20 heures, précédée par deux courses enfants. Ça bouchonnait pas mal sur l'autoroute pour accéder à Créteil mais j'arrive sur place tôt. A 17h30. J'avais prévu de la marge au cas où ça bouchonnerait encore plus. Je vais face à l'OMS où je m'inscris. Je récupère le dossard numéro 157.
Je retourne à la voiture et je prépare ma tenue de coureur. Je reçois un sms de Jean-Luc me disant qu'il venait d'arriver sur la ligne de départ. Je vais le rejoindre et ça me fait bien plaisir de le revoir car on n'a pas pu se rencontrer depuis le 10 km de Malakoff du mois de février. Une opération au genou et une rechute très ressente l'empêchent de prendre part à son sport de prédilection. On va repérer en marchant une partie du parcours surtout la grosse difficulté avec une côte bien raide à franchir à deux reprises. La course va se dérouler sur trois boucles. Une de 1,210 km et deux identiques de 3,440 km.
Je pars m'échauffer seul puis je me rends sur la ligne de départ à 20 heures. Mais il y a un petit soucis. La moto qui est censée ouvrir la course n'est pas présente. On attend plus de dix minutes sur la ligne de départ puis c'est quand même parti. Tout de suite un groupe de 8 coureurs se détache du peloton. J'arrive à rester dans ce groupe car je trouve que c'est un train sans à-coup. D'ailleurs un coureur de ce groupe dit aimer ce train de sénateur. Puis un peu avant le km 1, ça accélère et en riant je dis tout haut que ce n'est pas la peine d'accélérer car je vais lâcher. Ça a fait rire tout le groupe, mais ça ne les a pas empêché de continuer à accélérer. Je suis passé au km 1 en 3'40''.
Puis je lâche prise aussitôt. Je saute en même temps qu'un coureur de l'ASA Maisons-Alfort. La première boucle finie, on part pour le premier épisode de la grande boucle. Il fait bien nuit noire. La première boucle était toute plate. Là, il y a quelques faux plats et des relances. Le coureur de l'ASA Maisons-Alfort me double et me prends une vingtaine de mètres. Une longue descente nous amène sur les bords de Marne. Une ruelle étroite, calme, dans la pénombre. Super agréable. J'arrive à revenir sur ce coureur et à repasser devant. Mais il reste dans mon sillage.
Après cette longue ruelle, virage à gauche et je suis au pied de la grosse côte. Je la monte à allure régulière et une fois en haut on tourne sur la gauche mais c'est dur de récupérer car il s'agit maintenant d'un faux plat montant. D'ailleurs le coureur qui était derrière moi pendant toute la montée est repassé devant. Je reste collé à lui puis ça redevient plat. On passe devant ma voiture et on se retrouve dans le vieux Creteil. Je passe juste derrière le coureur de Maisons-Alfort au passage de la ligne d'arrivée qui clos le premier passage de la grande boucle. Je suis en 8ème position.
Il ne reste plus que la même grande boucle à faire. On passe au km 5 en 19'21''. Je repasse devant lui, puis il se place à mes côtés et tout le reste de la course, on le passe à parler. Très sympa. On a beaucoup de retard sur le groupe de 6 coureurs qui est aux avants postes, mais on a fait un trou énorme sur nos poursuivants. Alors on allie nos forces pour avancer le plus vite possible. Mais je sens que la fatigue est présente et je lui dis qu'après la grosse montée je le laisserais partir car je ressens toujours la douleur au tendon d'Achille coté droit et les côtes me font ressentir cette douleur. Aussi bien en montant qu'en descendant.
On se retrouve donc au pied de cette montée. C'est moi qui la monte en tête. Mais en haut, le faux plat me fait vraiment mal. Je lui dis que comme prévu je ne pourrais pas rester dans sa foulée. Je perds pas mal de mètres sur le reste de ce faux plat puis quand ça redevient plat je fais jeu égal avec lui, mais trop de retard pour espérer revenir. Un petit coup d'œil derrière moi et effectivement on a fait un sacré ménage. Personne à l'horizon. j'arrive dans le vieux Créteil, dernier virage à gauche puis je franchis la ligne d'arrivée 8ème/107 en 32'05''.
Je retrouve le coureur de l'ASA Maisons-Alfort qui a terminé juste devant moi. On se congratule et peut-être qu'on se retrouvera sur une autre course. Jean-Luc vient me retrouver au stand ravitaillement. Il m'a bien encouragé à chaque passage de la ligne d'arrivée. J'ai trouvé que c'était une course très sympathique. Il y avait un public très nombreux et très enthousiaste surtout dans le vieux village. Je vais me changer puis Jean-Luc me paye sa tournée au café qui fait face au podium. J'étais bien content de le retrouver et on s'est donné rendez-vous très bientôt.
Fin d'Oisienne (78)
Dimanche 18 septembre 2011
Crevé !!! Voilà dans quel état je me réveille ce matin. C'est ma troisième course en trois jours qui m'attend ce matin dans les Yvelines à Conflans-Saint-Honorine. L'an dernier j'avais participé à cette course et j'avais mis 43'57'' en accompagnant une amie. Ce matin le réveil était vraiment délicat. Je devais partir à 6 heures 30 de chez moi mais finalement j'ai repoussé le radio réveil et je suis parti à 7 heures. J'arrive sur place vers 8 heures 30 et je retrouve Bernard qui lui était arrivé bien plus tôt. On va ensemble récupérer nos dossards et on m'a attribué le numéro 260.
On part ensuite s'échauffer. Il ne fait pas bien chaud. 12 degrés est indiqué à la voiture. On court quelques kilomètres ensemble puis je termine seul mon échauffement sur une distance totale de 5,3 km histoire de me chauffer les mollets car je ressens des petites contractures suite à ma course d'hier. Au moins j'aurais repéré une grande partie du parcours même si je m'en souvenais assez bien de l'année dernière notamment le petit faux plat montant le long du chemin de fer. Une dernière gorgée d'eau à la voiture et j'arrive au dernier moment sur la ligne de départ. Je n'ai pas retrouvé Bernard et j'espère qu'il ne m'a pas cherché et raté son départ à cause de moi.
A 10 heures le départ de la course est donné. J'essaye de ne pas partir trop vite et je me cale derrière un coureur. Je ne me rends pas compte au début qu'il va trop vite pour mes jambes qui sont déjà bien lourdes. Ça promet une jolie petite galère avec l'art de lever les genoux quand ces derniers refusent de se laisser faire !!! On commence par une petite boucle et quand je passe au km 1 je regarde mon chrono et je me rends compte que je suis parti encore trop vite en 3'34''. Alors je lève volontairement le pied mais ce n'est pas forcément une bonne idée car je m'endors dans mon nouveau rythme. Je commence à me faire déborder de toutes parts puis je passe le km 2 qui est synonyme de fin de petite boucle.
On continue la petite boucle jusqu'à la ligne de départ qui est la marque de la fin de la première grande boucle. C'est donc parti pour la même grande boucle. Je vais à mon train en restant régulier à chaque kilomètre. Mais quand le vent vient de face j'ai vraiment l'impression de faire du surplace. Le petit faux plat descendant arrive au bon moment et je gère tranquillement ma fin de course. A 600 mètres de l'arrivée, un coureur me passe et me dit de m'accrocher car c'est la fin. J'arrive à rester dans son sillage et même à le repasser. A la fin de la seconde grande boucle, on tourne sur la droite pour entrer dans l'enceinte du complexe sportif Joffre. Un tour de terrain de handball et je franchis la ligne d'arrivée 81ème/287 en 41'49''.
24ème Foulées du COCH (94)
Samedi 17 septembre 2011
La nuit a été très courte, mais je ne suis pas trop fatigué ce matin. Je vais à Villeneuve-Saint-Georges à la limite de Crosne où j'ai déjà couru à plusieurs reprises. Je trouve facilement le Centre Hospitalier Intercommunal de Villeneuve-Saint-Georges où le bureau des inscriptions est installé. Il y a plein de places pour se stationner dans cet hôpital. Je vais au niveau du quai des livraisons our retrouver le secrétariat-course. Je suis le premier coureur à me présenter aux inscriptions et pour la peine on m'attribue le dossard numéro ... 1. Les dossards étant donnés dans l'ordre d'inscription et les inscriptions ne se faisant que le jour de la course.
C'est la deuxième fois que je récupère ce numéro 1. La première fois c'était il y a quelques années à Fontainebleau et ça ne m'avait pas vraiment porté chance car j'avais bien foiré ma course. On nous donne aussi un coupon pour participer au tirage au sort d'après course où il y aura de nombreux lots. Je retourne à la voiture me préparer puis je pars m'échauffer. Il y a pas mal de côtes dans ce coin du Val de Marne. L'arrivée de la course va se faire où nous avons retiré nos dossards mais le départ aura lieu plus haut à proximité du cimetière.
Sur la ligne de départ je fais connaissance avec des coureurs qui ont déjà participé à cette course et m'annoncent que le circuit est accidenté avec pas mal de relances dans la forêt. Une minute de silence est observée en mémoire de l'ancien directeur de l'hôpital qui avait créé cette course. Un peu après 10 heures, le départ est donné. Juste après le premier virage sur la droite je me faufile à la troisième place. Puis on tourne sur la gauche rue Clément Ader et une grande descente nous attend. Je reste bien collé au second qui lui même est sur les talons du premier. Cette descente est assez raide puis en bas, on tourne sèchement sur la droite avenue de l'Europe, mais là ça monte bien. Le leader en profite pour prendre son envol et moi je me place à la hauteur du second puis je prends seul cette seconde place.
Je suis passé au km 1 en 3'36''. On court sur la piste cyclable qui est en bon état. Après cette côte, ça redevient plat. J'essaye de me caler dans un rythme régulier. Après le lycée Arago on tourne sur la droite puis sur la gauche, toujours sur le bitume. Je vois le leader devancé par le vététiste qui ouvre la route à environ 200 mètres devant moi. Puis j'entre dans la forêt. Dans cette forêt c'est un enchaînement de virages. Les coureurs avaient raison. Il y a énormément de relances. Je me demande si je ne ferais pas mieux d'attendre mon poursuivant car il se trouve à une quinzaine de mètres de moi, mais finalement je préfère continuer à ce rythme pour essayer de mettre un maximum de distance avec la quatrième place.
On sort de la forêt un peu avant le km 4 et on retrouve le lycée Arago puis la piste cyclable de l'avenue de l'Europe qu'on prend en sens inverse par rapport au départ. Ça descend donc au lieu de monter. C'est bien mais le problème c'est que juste après au lieu de descendre la côte bien raide rue Clément Ader, là il faut la monter. Je sens que le coureur qui se trouve derrière moi se rapproche. Puis au lieu de tourner à droite pour retourner vers la ligne de départ, on tourne sur la gauche et on se retrouve sur un chemin qui passe à travers les jardins. Quand je commence à faire le tour de l'enceinte du stade, je vois que le premier coureur finit ce même tour de l'enceinte.
Je quitte le chemin à la fin du stade vers le km 6 puis virage à droite et on retrouve la rue Clément Ader. C'est à ce moment là que le coureur qui se trouve depuis le km 1 en troisième position, revient à ma hauteur. Cette ligne droite paraît assez longue puis juste avant de tourner à gauche pour reprendre la direction de la rue où le départ a été donné, je me fais doubler. Le coureur me prend quelques mètres puis au lieu de continuer tout droit, il veut tourner à gauche dans le rue du départ mais j'ai le temps de crier que le parcours final était tout droit et il peut reprendre la bonne direction. Mais je reviens aussitôt sur lui. Je reprends les choses en main en me mettant devant lui.
Puis virage à gauche et ça descend. Je profite de ce profil pour prendre de l'avance. Encore un nouveau virage à gauche où ça descend moins et j'entre dans l'enceinte du centre hospitalier par l'arrière. C'est plat puis une bonne petite montée. Mais comme elle est courte ça passe bien. J'arrive au niveau des Urgences et je me retourne. Je m'aperçois que j'ai environ une trentaine de mètres d'avance. Ensuite c'est un faux plat puis on redescend sur la droite jusqu'aux parkings où j'ai stationné mon véhicule. Dernier virage à droite avec un bon petit ''tape-cul''. Mais une fois en haut, c'est la ligne d'arrivée. Je termine 2ème/36 en 29'34'' pour 8 km.
Je suis très satisfait de cette course. J'ai réussi à maintenir un rythme régulier qui habituellement me fait grandement défaut. Franck Guilloteau, que je rencontre souvent au micro des courses en tant qu'excellent animateur a également participé et a fait un excellent temps en 35'38''. On entre ensuite dans le réfectoire de l'hôpital pour la cérémonie des récompenses. Tout d'abord ça commence par le tirage au sort de la tombola. J'ai gagné un bouchon pour fermer les bouteilles d'alcool entamées et une calculatrice. Bon, c'est sympa. Puis c'est au tour des récompenses de la course. Je suis récompensé d'une coupe pour ma seconde place au scratch et une deuxième fois pour ma première place dans la catégorie chez les séniors. Waouh ! Je repars avec deux coupes. Demain matin pour ma course de Conflans je risque de payer un peu les efforts.
Corrida Festive d'Arpajon (91)
Vendredi 16 septembre 2011
J'aime bien me lancer des petits défis. Je vais essayer de faire bonne figure sur trois courses en trois jours. En commençant par ce soir avec la corrida d'Arpajon, un 10,750 km à 20h30. Demain matin à 10 heures, un 8 km à Villeneuve-Saint-Georges (94) et dimanche à 10 heures un 10 km à Conflans-Saint-Honorine (78). Donc on commence ce soir par la corrida d'Arpajon. La course aura lieu à 20 heures 30 mais j'arrive sur place à 18 heures 30. Il fait beau, le ciel est bien bleu, mais comme la course est deux heures plus tard, la couleur du ciel sera ... noire.
Je vais au gymnase Anatole France pour m'inscrire. Je récupère le dossard numéro 70. La course va se faire sur un circuit de 2,150 km dans les rues d'Arpajon, en passant en plein coeur de la Foire. Il faut faire 5 tours de ce circuit. Nous sommes tous sur la ligne de départ. La nuit est bien tombée, il fait nuit noire. L'organisateur nous donne les dernières consignes, à savoir que nous allons rencontrer de nombreux promeneurs sur le circuit surtout quand nous serons dans la Foire. On va donc être obligé de slalomer pour se frayer un chemin.
A 20 heures 30 le départ est donné. Certains coureurs partent comme des fous. La ligne de départ se trouvait boulevard Abel Cornaton. Une cinquantaine de mètres après, on tourne sur la droite Grande Rue et la route est en descente. Ça permet de bien lancer la course. Toujours dans cette même rue, à la hauteur de la mairie, la rue commence à monter puis nous tournons sur la droite rue de la résistance. A cet endroit c'est plat mais avec la pénombre il faut faire très attention car il y a pas mal de secteurs pavés. On continue tout droit puis on tourne sur la droite rue Eugène Lagauche jusqu'à l'avenue Hoche, qui devient ensuite l'avenue Voltaire. Mais dès qu'on arrive à cette dernière avenue, la route grimpe bien et on rencontre les premiers commerces de la Foire. On arrive enfin sur le boulevard Cornaton et il faut vraiment se frayer un chemin pour passer, mais en restant bien concentré, ça passe très bien. Je termine le premier tour 15ème.
Je profite de la descente pour récupérer un peu et je poursuis ma course. Je commence déjà à avoir soif mais il n'y a pas de ravitaillement sur le circuit. Je fais la course seul. Sur ce tour de circuit je n'ai doublé personne mais je n'ai pas non plus été totalement rattrapé sauf que sur la fin de ce second tour, un bon groupe de coureurs revient sur mes talons. Je termine donc le deuxième tour à la même 15ème place.
A partir du troisième tour, je commence à prendre un tour à quelques coureurs. Je me suis fait reprendre par un groupe de 7 coureurs et je n'arrive pas à prendre son rythme. Je préfère continuer à la même vitesse qui n'est pas si mal que cela. Je prends un tour à 14 coureurs et je finis ce 3ème tour à la 22ème place. Le quatrième tour me conforte dans cette position et je prends un tour à 21 autres coureurs. Le dernier tour se passe bien mais juste avant la dernière montée je me fais doubler par un coureur qui me prends tout de suite de nombreux mètres. Une fois arrivé sur le boulevard Cornaton, je me rapproche de lui mais je ne peux pas le reprendre avant la ligne d'arrivée. Dans ce dernier tour j'en encore pris un tour à 26 autres coureurs.
Je termine la course 23ème/146 en 43'44''. Ça va le chrono car ce n'est pas un 10 km. Je vais aux résultats et à la tombola mais je n'ai pas gagné. Comme bien souvent ! Après les récompenses il y a un petit pot de l'amitié puis je pars en pensant à ma course de demain matin. J'espère bien récupérer pour ne pas être trop à la ramasse demain.
27ème édition des Courses de la Saint-Gilles (78)
Dimanche 11 septembre 2011
En me réveillant de ma courte nuit, je me suis rendu compte que le temps avait complètement changé depuis hier. Au revoir la canicule, bonjour la pluie et la fraîcheur. D'un coup, je suis un peu plus optimiste pour ma course d'aujourd'hui à Bois d'Arcy. Je devais aller avec Bernard à Roissy-en-Brie mais comme nous n'étions pas encore inscrits, nous avons changé notre programme et pris la direction des Yvelines. La course aura lieu à 9 heures 30 et j'arrive sur place à 7 heures 30 sur le parking du centre commercial Leclerc. Au moins il est super facile de trouver une place pour se stationner.
J'y retrouve Bernard qui était déjà là avant mon arrivée. Nous attendons quelques minutes que le secrétariat soit en place puis nous allons nous inscrire. J'ai le dossard 1202 et Bernard le 1201. Au programme il y a des courses pour enfants mais aussi un 10 km et un semi-marathon. Le 10 et le 21,095 auront un départ commun, ce qui va faire un beau paquet. Il y a un peu moins de 300 inscrits sur le 10 km. Nous partons nous échauffer et malgré que je sente mes jambes lourdes suite à la course d'hier, je me sens plus en forme. Une forte pluie fraîche nous tombe dessus et après 2,7 km d'échauffement on se dirige sur la ligne de départ.
A 9 heures 30 le départ est donné. Une très longue ligne droite de plus d'un kilomètre nous fait débuter cette course. C'est très large et la meute de coureurs reste compact. Il y a un petit vent de face et on se protège comme on peut. La pluie tombe toujours plus ou moins fortement. Je suis passé au km 1 en 3'34''. Au bout de cette ligne droite on tourne dans différentes rues puis quelques mètres après le km 2 on entre dans la forêt domaniale du Bois d'Arcy. A ce moment là mon téléphone qui est dans la poche de mon shorty se met à sonner mais la pluie m'empêche d'appuyer sur l'écran tactile. Je perds quelques secondes mais je me remets dans mon rythme et je m'accroche aux foulées des coureurs devant moi.
C'est très agréable cette forêt. Le sol n'est pas trop accidenté et je trouve le chemin assez roulant malgré quelques virages serrés. On reste sur les chemins de cette forêt pendant plus de 2,5 km. On y ressort au niveau du centre équestre de la ville. Je passe au km 5 en 20'03''. C'est déjà mieux qu'hier. On va tout droit et au bout de cette rue on tourne sur la gauche pour faire le tour d'un bâtiment et revenir sur nos pas. La chaussée est coupée en deux, séparée par des barrières au milieu. Je croise les nombreux coureurs qui se trouvent derrière nous. Puis on change de direction en allant vers le stade mais en changeant souvent de rue. Après le km 6 je prends un gobelet d'eau au second ravitaillement. Il y en a eu un vers le km 2 mais je n'en voyais pas l'utilité. Je pense qu'il servira plutôt pour le second tour du semi-marathon.
Par rapport à hier, quand je me fais doubler, j'arrive à hausser mon rythme pour essayer de tenir le plus possible et gagner de la vitesse. Hier c'était vraiment : subir. Il pleut toujours mais moins fort. C'est quand même le temps que je préfère. Je commence à ressentir de la fatigue mais c'est normal par rapport à hier. On se retrouve face à la caserne des pompiers où nous étions passés vers le km 1 et on continue sur le même parcours qu'au départ de la course. Juste avant le km 9, au lieu de continuer vers la forêt dont l'entrée se faisait un peu après le km 2, on tourne sur la droite et on quitte la route. On se retrouve sur un chemin de terre.
Dernier kilomètre. On fait quelques mètres sur les chemins du bord de la forêt et on se retrouve derrière le stade Jean Moulin où l'arrivée va être donnée. On retrouve le bitume dans les parkings du complexe sportif. Virage à droite, virage à gauche en faisant attention de ne pas glisser avec l'herbe mouillée et on entre sur la piste en terre du stade Jean Moulin. Je m'accroche au coureur qui se trouve devant moi. On doit faire les 3/4 de tour de la piste. A 200 mètres de l'arrivée je passe le coureur et je termine bien ma course 37ème/257 en 40'33''.
4'11'' de moins qu'hier. Comme quoi je me sens beaucoup mieux quand il pleut. Je vais au ravitaillement qui est très riche en fruits et en boissons. J'attends Bernard qui lui aussi fait un meilleur temps qu'hier. Il termine 144ème en 49'09''. Direction la douche puis les résultats officiels et je retourne en Seine-et-Marne en attente des prochaines courses de la semaine prochaine.
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