Jeudi 25 juin 2015
C'est la seconde partie des ''6 Jours
du Toulois'' aujourd'hui. Après une journée de repos qui peut être
piégeuse, il faut se remettre au travail. Mais cette fameuse journée
de repos est appréhendée de façon différente selon les coureurs :
repos total, piscine, footing, marche, … Pendant que j'en connais
qui ont ''barboté'' dans leur jolie piscine, j'ai préféré marcher
un peu sur le Plateau de Charmes-la-Côte. Mais pas trop longtemps.
Le reste de la journée était consacrée au repos et à un peu de
lecture. C'est pas mal aussi de ne rien faire de temps en temps !
Aujourd'hui, direction Bicqueley pour
faire un 14,4 kilomètres dont une grosse partie en forêt. Il y a
plusieurs côtes, certaines sont longues, mais les pourcentages ne
sont pas aussi importants que les journées précédentes.
Habituellement j'aime bien cette étape. J'arrive sur place vers 17
heures 15. Je me stationne dans la cour du hangar situé au sommet de
la Rue du Haut du Chêne, où le départ et l'arrivée seront donnés.
Il fait extrêmement chaud aujourd'hui. Cette année, on aura tout
connu sur ces ''6 Jours'' au niveau temps !
L'étape du jour est réservée
uniquement aux coureurs des ''6 Jours'' ainsi qu'à ceux qui ne font
que ce jour. Les coureurs des ''P'tits 6 Jours'' sont au repos. Les
copains arrivent un à un, Raphaël, Sébastien, Damien, Audrey, …
, même certains qui ne courent pas aujourd'hui, mais qui viennent
nous encourager, comme Pierre et Eric. Comme les jours passés, on
prend notre temps pour aller nous préparer. Ça ne donne pas
forcément très envie vu la chaleur. Rien que d'être assis au
soleil pour parler, je sens la sueur perler dans le creux du dos.
Nous allons tout de même nous mettre
en tenue, sans oublier de fixer le dossard sur la poitrine, puis je
vais faire mon échauffement avec Raphaël puis Damien nous y
rejoint. Je me contente de deux kilomètres et j'ai déjà fort
chaud. Un retour à la voiture pour boire, boire et encore boire un
peu. Mais le problème de boire, est que tout ne s'évacue pas par la
sueur. Donc un petit arrêt ''au stand'' est nécessaire et ça va
être l'heure de s'approcher de la ligne de départ qui est donc
située juste en face de ma voiture Rue du Haut du Chêne.
Nous sommes environ 200 coureurs qui nous plaçons tranquillement mais sûrement derrière cette ligne de
départ. On a le temps de discuter encore un peu et c'est toujours
sympa les excellents retours que les gens font de mon blog. Le début
de la course consiste à partir vers les champs pour faire une boucle
sur chemin et revenir pour franchir la ligne de départ dans le sens
inverse et ensuite partir vers les sommets de la forêt. Je suis un
peu anxieux par rapport à mon tendon d'Achille gauche qui m'a
vraiment fait souffrir sur l'étape précédente. Les premiers
hectomètres vont rapidement me fixer sur mon état de santé.
A 19 heures le départ est donné. Ça
commence par descendre en direction des champs. L'allure n'est pas
super rapide et ça me convient car je ne veux pas me mettre dans le
rouge. Raphaël est parti encore plus prudemment que moi car il est
encore plus loin. Mais dans cette descente, il finit par se mettre à
ma hauteur, ce qui nous permet de discuter un peu et de s'encourager
également. Puis il part et moi je continue à la même allure. Je
suis à quelques mètres derrière Damien.
Nous sommes en bas de cette descente et
je pénètre sur le chemin qui passe à travers les champs. C'est un
faux plat montant mais il faut surtout faire attention où mettre les
pieds. Les coureurs sont divisés en deux avec ceux qui prennent le
sillon de gauche et ceux prenant le sillon de droite. Moi je suis sur
la droite. Puis le chemin tourne sur la droite et ça monte un peu
plus franchement. Quand on tourne une fois de plus sur la droite,
c'est un peu plus plat et je peux échanger quelques mots avec
Damien. Puis en plein milieu de ce chemin, un énorme monticule de
terre a été placé, certainement par un agriculteur ne supportant
pas le passage de coureurs dans ''SON'' chemin. Il faut l'éviter en
passant sur les côtés, mais les appuis sont beaucoup moins francs.
Puis on tourne une dernière fois sur la droite dès qu'on regagne la
route bitumée. Ça descend et je passe au kilomètre 1.
En bas de cette descente, je reprends
la même route qu'au départ mais en sens inverse, donc ça remonte.
Mais c'est plutôt du faux plat, alors je préfère monter au train.
Je suis derrière un coureur dont son rythme me convient
parfaitement. Il s'agit d'Aurélien. On passe devant la ligne de
départ qu'on coupe dans le sens inverse, puis ça continue à monter
encore un petit peu avant que le profile ne change complètement. Ça
descend vraiment très vite maintenant jusqu'à ce qu'on retrouve en
bas la Départementale 904, qu'on prend en tournant à droite.
La route serpente un peu mais commence
sérieusement à monter. Je reste caler derrière Aurélien et ça me
convient parfaitement bien car ça m'empêche de partir plus vite et
je sais pertinemment que je le regretterais. Donc je m'efforce à le
suivre. Ça monte longtemps et on finit par quitter la ville. La
route se transforme en chemin bitumé défoncé. Je perds quelques
mètres sur Aurélien, mais au moins je ne me suis pas mis dans le
rouge dans cette longue montée. Puis on tourne sur la gauche et
c'est enfin plat mais on court sur l'herbe. On longe l'espace dédié
à l'aéromodélisme en passant à côté du panneau indiquant le km
4.
Puis un peu plus loin, nous tournons sur la droite et c'est parti pour une descente. Je lève un peu le pied car j'ai un peu peur de me faire mal au tendon, mais finalement je ne ressens aucune douleur. Après plusieurs centaines de mètres de descente, nous remontons aussi longtemps. Le temps que j'ai perdu dans la descente, je le regagne en montant. Je reviens sur les coureurs qui m'ont doublé auparavant. Un peu après le km 5 je passe au premier ravitaillement. Je prends de l'eau et je tourne sur ma gauche. Je suis maintenant sur un large chemin blanc. Je continue à remonter des coureurs. C'est une très longue ligne droite puis on finit par tourner à gauche pour poursuivre sur le même genre de chemin. Il y a quelques faux plats, mais vraiment rien de méchant.
Puis un peu plus loin, nous tournons sur la droite et c'est parti pour une descente. Je lève un peu le pied car j'ai un peu peur de me faire mal au tendon, mais finalement je ne ressens aucune douleur. Après plusieurs centaines de mètres de descente, nous remontons aussi longtemps. Le temps que j'ai perdu dans la descente, je le regagne en montant. Je reviens sur les coureurs qui m'ont doublé auparavant. Un peu après le km 5 je passe au premier ravitaillement. Je prends de l'eau et je tourne sur ma gauche. Je suis maintenant sur un large chemin blanc. Je continue à remonter des coureurs. C'est une très longue ligne droite puis on finit par tourner à gauche pour poursuivre sur le même genre de chemin. Il y a quelques faux plats, mais vraiment rien de méchant.
Puis on quitte ce large chemin blanc
pour tourner à gauche et s'engouffrer un peu plus dans la forêt. Il
faut faire très attention à ce virage où une énorme flaque d'eau
et de boue, prend la totalité de la largeur du chemin. Puis ça
descend. La descente est longue et je regarde bien où je pose les
pieds. En bas, un coureur qui est un peu devant moi se trompe de
direction mais rectifie rapidement pour reprendre sa bonne marche. Et
c'est maintenant la remontée. Elle est assez dure car le sol est
vraiment inégale à cause de l'eau qui a tendance à raviner le
chemin. Ça monte quand même assez longtemps et quand on prend un
virage très serré sur la droite, c'est maintenant du faux-plat
montant en sous-bois. Les kilomètres défilent tout de même bien.
Nous tournons sur la gauche et ça monte encore légèrement. Nous
tournons une fois de plus à gauche et je passe au panneau indiquant
le km 10. Virage à droite, second ravitaillement où je prends
encore de l'eau et ça descend. Je me sens bien aujourd'hui. Puis le
chemin passe sous les pins. Ça sent bon et le paysage devient
totalement différent. Ensuite il y a une sorte de gros détour à
faire sur la gauche avec un faux-plat montant mais c'est un peu dur
pour moi. Mais je ne suis pas le seul, car les coureurs derrière moi
n'essayent pas de me dépasser. Puis ça descend. Je prends de la
vitesse et creuse un petit écart. Au km 12, je reçois quelques
encouragements puis je commence la longue descente qui va me ramener à Bicqueley. D'abord le chemin est caillouteux puis il
devient bitumé et là, on peut vraiment prendre de la vitesse.
La route tourne un peu et j'arrive tout
en bas. Je traverse la Départementale 902 pour prendre le Quai de la
Bouvade. C'est très mignon ici aussi. Au passage du petit pont je
reçois des encouragements fournis et je continue toujours tout
droit.
Puis je quitte cette petite rue pour me trouver dans la
dernière montée qui va m'amener jusqu'à l'arrivée. Je monte assez
rapidement cette Rue Charles Mourot. Je reviens sur le coureur qui me
précède mais l'écart est encore important. A mi-pente, Sébastien
et Pierre m'encouragent. Puis je tourne sur la gauche pour les 150
derniers mètres et quand j'arrive au niveau du hangar, je monte le
petit talus puis je franchis la ligne d'arrivée 34ème/172 en
1h03'56''.
J'ai vraiment très chaud. Je prends un
gobelet pour me désaltérer. Puis je retourne à la voiture pour y
déposer mon dossard. Une fois fait, je reprends la direction du
parcours de la course en sens inverse pour aussitôt enchaîner avec
une petite récupération. Quand j'arrive en bas de la Rue Charles
Mourot, je croise Audrey qui est en train de monter cette rue. Elle
est au coude à coude avec une autre féminine. Je fais demi-tour et
je remonte également vers l'arrivée. Elles sont vraiment l'une à
côté de l'autre et au final Audrey termine juste devant avec le
même chrono et surtout main dans la main. Audrey finit 120ème en 1h15'33''.
Sinon, victoire aujourd'hui de David Peltier en 53'30'', qui reprend du temps sur Martin Protte, qui lui termine second en 55'23'' :
Damien Lallemand termine 13ème/172 en
58'30'':
Au classement général des ''6 Jours
du Toulois'', je suis classé à la 36ème place. Je
retrouve ensuite Pierre, qui aujourd'hui s'est amusé à faire
l'étape en VTT, histoire de ne pas perdre le rythme en vu de la
suite de ces ''P'tits 6 Jours''. Je discute aussi avec Aurélien,
dont j'ai suivi son rythme sur les 4 premiers kilomètres de la
course. Très sympa !
C'est ensuite l'heure de l'apéritif offert par la municipalité de Bicqueley. J'en profite pour jeter un coup d'oeil aux résultats officiels. On doit ensuite attendre un petit peu pour terminer la soirée avec l'habituel repas. Le menu du soir est le traditionnel plat de spaghettis à la sauce bolognaise. Et comme on le dit, après l'effort, le réconfort.
Prochain épisode demain soir à
Charmes-la-Côte pour le traditionnel contre-la-montre individuel. On partira toutes les 30 secondes dans le sens inverse du classement
général avec le premier coureur qui s'élancera à 19 heures. Mon départ est fixé à 19h52'. A demain pour de nouvelles aventures !
1 commentaire:
...merci encore pour ce nouveau résumé de la course de Bicqueley...Pour l'avoir faite de nombreuses fois dans le cadre du "trophée Sport Loisir" ou elle s'appelait alors "Les Foulées de la Bouvade" avec quasiment le même tracé (un peu plus court) je me suis revu à travers ton récit sur les différents passages que tu évoques...Super !
Dominique
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