10 km de Choisy-au-Bac (60)

Dimanche 22 mai 2016


Je suis reparti un peu déçu de ma course de lundi à Tergnier car j'avais fait une bonne semaine qui précède où j'avais de bonnes sensations. Et le jour de la course pas de jus. La journée s'était très bien passée mais au niveau course à pied c'était assez catastrophique. Alors en ce dimanche, mon objectif sera de faire mieux. Mon choix de course pour ce week-end est arrêté depuis plusieurs semaines. En effet, mon pote Olivier m'avait proposé de participer au 10 km de Choisy-au-Bac quand nous avions couru à la Mer de Sable. Il m'avait dit qu'il ferait le semi-marathon et m'avait parlé du 10 kilomètres. Alors je m'étais vite décidé et aussi vite engagé.


Après la journée entière de samedi prévue à se détendre au Parc Astérix, nous allons donc nous rendre à Choisy-au-Bac qui est une petite ville de l'Oise située entre Compiègne et Rethondes. Une petite partie de la course se fera dans la forêt. En ce qui concerne le 10 kilomètres, il n'y aura qu'une seule boucle à parcourir. J'aime beaucoup les courses avec cette configuration. Le semi-marathon se fera sur le même circuit mais il faudra le faire à deux reprises. Je ne connais pas le profile de la course tout en espérant qu'il n'y aura pas trop de difficultés car même si je vais de mieux en mieux, c'est toujours difficile dès que se présente une petite montée.


Les jambes sont un peu lourdes ce matin. Certainement après la journée au Parc Astérix où on a tendance à piétiner pas mal. Mais les douleurs au tendon continuent à diminuer de plus en plus. C'est très bon signe ça. Peut-être que d'ici quelques mois je vais faire des chronos plus aussi nuls que ceux actuels ! Qui sait !!! Nous arrivons à Choisy-au-Bac un peu avant 9 heures. Je trouve un petit parking bien sympa juste à côté de l'Aisne. Et en plus il y a des toilettes juste à côté de la voiture. Parfait pour la petite envie d'avant course !!! Je donne ma position à Olivier qui arrive quelques minutes après nous. Puis nous allons à la Mairie de Choisy-au-Bac pour que je puisse retirer mon dossard. Olivier est venu prendre le sien hier. On me donne le numéro 375. En cadeau, nous recevons une serviette.




Retour à la voiture où on discute un peu puis on décide d'aller marcher un peu avant de nous changer. Mais plus les minutes passent et plus le temps devient menaçant. Il commence à pleuvioter un peu mais après c'est un déluge sans nom. Heureusement que j'avais eu la bonne idée de mettre un parapluie dans la voiture. Nous nous disons que ça va finir par se calmer et qu'à la première éclaircie on ira se changer. Mais non, ça a même tendance à s'accentuer. La pluie commence même à traverser mon parapluie. Comme l'heure de la course d'Olivier se rapproche à grands pas, nous bravons la pluie pour accéder aux véhicules et nous changer … dans les voitures.




Et comme par hasard, une fois qu'on se soit changé comme on a pu dans les voitures, la pluie se calme. Nous retournons vers la mairie de Choisy-au-Bac car le départ sera donné juste à côté, Rue de l'Aigle. Sur ce semi-marathon, en plus d'Olivier, il y aura Michael Delachambre, qui vient me dire bonjour, ainsi que Laurent Leleu. Pendant que les coureurs se placent derrière la ligne de départ, nous partons un peu plus en avant sur le parcours pour les encourager. Quand ils arrivent à notre hauteur, Michael est placé dans les cinq premiers et Olivier se trouve une dizaine de mètres plus loin.





Comme mon départ est prévu 20 minutes après celui du semi-marathon, je pars donc faire un petit échauffement de deux kilomètres. Je me teste sur le faux-plat montant car j'ai vu que la première partie de la course est un enchaînement de faux-plats montants et descendants. Je ne suis pas bien rapide quand ça monte mais ça a l'air de bien tenir. La pluie recommence à tomber quand je me dirige à mon tour vers la ligne de départ de la Rue de l'Aigle. Nous sommes plus de 500 coureurs inscrits sur ce 10 kilomètres. Le speaker envoie le compte à rebours 5 – 4 – 3 – 2 – 1 et c'est parti !






Au bout d'une vingtaine de mètres il faut déjà tourner à droite pour accéder à ce premier faux-plat montant. Il fallait faire très attention dans ce premier virage car nous étions en tas et avec un sol qui était aussi détrempé, la chute aurait pu être présente. Pour ma part, même si ça a un peu bouchonné, ça s'est bien passé. Après ce petit faux-plat, nous tournons à gauche pour passer devant l'école communale qui date de 1926. Puis nouveau changement de direction sur la droite où ça remonte un peu Rue Georges Clémenceau. Pour le moment ça se passe bien. Je suis calé derrière un petit groupe et je trouve même que ça n'avance pas si vite alors je me décale sur la droite pour prendre la tête du groupe.


On retrouve un peu de plat puis un virage à droite nous remet sur un très long faux-plat montant Rue de Royaumont. J'entends les pas dans les flaques des coureurs derrière moi. Je me sens vraiment bien pour le moment et surpris de ne pas avoir mal dans les parties montantes. Je finis enfin par arriver en haut en tournant à gauche Rue de Sergenteret. A cet endroit nous trouvons un dénivelé descendant. Et contrairement à mon habitude, je ressens des difficultés alors que ça descend. Je n'arrive plus à dérouler comme je le faisais dans la montée. Ça bloque un peu. Et il y a aussi le manque de rythme flagrant. Nous allons jusqu'au bout où nous tournons à gauche Chemin de Longueil. On ne voit même plus le sol tellement c'est recouvert d'énormes flaques d'eau. Au début, les coureurs essayent de prendre les bas-côtés, mais finalement ça ne sert à rien alors les gerbes d'eau apparaissent à chaque foulée.



On retrouve la Rue Georges Clémenceau pendant quelques dizaines de mètres mais dans le sens descendant. Puis nous tournons sur la droite Chemin de Clairoix. Je perds quelques places. En fait depuis que je suis arrivé en haut du faux-plat montant tout à l'heure, j'ai beaucoup de mal à avancer. Pourtant ça descendant la plupart du temps depuis ! Nous tournons deux fois sur la gauche puis nous finissons par déboucher tout en bas de la Rue Georges Clemenceau. Au lieu de prendre à gauche pour la remonter, nous tournons à droite où la rue devient la Rue du Maréchal Foch avec l'inscription du km 4. Nous franchissons le pont qui enjambe l'Aisne, ce qui nous conduit vers la sortie de Choisy-au-Bac.



Je poursuis tout droit, Rue des Vineux. Elle tourne un peu et devient très étroite jusqu'à ce que je récupère la large Départementale 130. Ça va enfin mieux pour moi. Je ne sais pas pourquoi mais j'ai pu embrayer. La pluie a largement redoublé. Après être passés devant l'Auberge du Buissonnet, nous quittons la route pour nous engouffrer dans la Forêt de Compiègne par un petit chemin étroit et très boueux. J'essaye de trouver la meilleure trace possible mais que ça glisse et j'ai aussi peur de mal poser le pied. On a du rester un bon 400 mètres sur ce chemin je pense, puis nous débouchons sur la Départementale 546 qui se trouve toujours dans la Forêt de Compiègne. La chaussée est coupée en deux car tout au bout il faudra faire un virage à 180 degrés pour revenir sur nos pas. Je croise de très nombreux coureurs du semi-marathon. Je commence même à doubler les derniers de cette course qui était pourtant partie 20 minutes avant la notre. J'entends Laurent qui m'encourage quand je le croise. Je confirme que ça va de mieux en mieux car je remonte place par place. Cette ligne droite est longue de plus d'un kilomètre. Quand nous arrivons à proximité de la Clairière de l'Armistice et son fameux et historique Wagon, nous faisons le virage à 180 degrés. La relance est d'autant plus difficile pour moi que les coureurs du semi doivent faire demi-tour plus loin pour faire la distance et qu'au moment de mon virage, je dois faire attention à un coureur du semi qui arrive au même moment.




Je relance et après une cinquantaine de mètres, je suis vraiment bien reparti. Je continue à remonter au classement. C'est le déluge. L'avantage est qu'un ravitaillement n'est pas bien nécessaire par ce temps. Au lieu de continuer tout droit vers le chemin de boue, nous tournons à droite pour emprunter un autre chemin mais qui est bitumé cette fois-ci. Je passe le km 8. Au virage suivant sur la gauche, je quitte la Forêt pour une bande de bitume étroite mais en excellent état. Ce chemin s'appelle Le Buissonnet. Il serpente le long de l'Aisne. Après le km 9, j'entre dans Choisy-au-Bac. Ça monte un peu pour accéder au pont qui enjambe l'Aisne. Une fois le pont franchi, je croise Olivier qui est dans sa seconde boucle de son semi-marathon. On se tape dans la main. Je tourne à droite Rue Boulnois avec la mairie en ligne de mire. Puis un double virage rapide gauche-droite et je suis dans les 20 derniers mètres de la course Rue de l'Aigle. Je franchis la ligne d'arrivée 35ème/402 en 43'00'' (alors que j'ai 10 secondes de moins à ma montre. C'est un peu n'importe quoi au niveau chronométrage un peu pour tout le monde !).





Je suis trempé et surtout très déçu de mon chrono. Ma première partie de course aura été très mauvaise. Je pense que j'avais peur de ne pas pouvoir poursuivre au rythme que j'étais lors du premier kilomètre et finalement les 5 derniers auront été très bons. J'essaye de positiver. Surtout que je ne peux pas me cacher derrière mes douleurs du tendon d'Achille car ce dernier continue d'aller de mieux en mieux. Je passe vite fait au ravitaillement final puis retour à la voiture pour mettre un haut sec et un coupe-vent car il pleut toujours aussi fort. Puis je débute ma récupération dans le sens inverse du parcours pour aller à la rencontre d'Olivier. Je le retrouve à un peu moins de deux kilomètres de l'arrivée. Je me place devant lui pour essayer de l'aider un peu. Il avance très bien et je me rends compte que j'en ai encore sacrément sous le pied. Je ne cesse de l'encourager à s'accrocher le plus possible à moi pour gagner la moindre petite seconde supplémentaire car il est largement dans les temps de son record. Nous passons le pont puis à droite vers la Mairie. Je le laisse seul à partir du double virage gauche-droite. Il en termine 16ème/275 en 1h26'31''. Record personnel explosé !






Je l'accompagne au ravitaillement final puis nous allons en mode récupération aux véhicules pour nous changer (pour me rechanger une fois de plus en ce qui me concerne tellement il pleut toujours).


Ensuite il ne faut pas se laisser abattre, alors nous retournons dans le parc qui se trouve juste derrière la mairie, où nous nous offrons une bière. Enfin deux ! Ah non trois !!! Il paraît que c'est bon pour la récupération. Ce n'est pas moi qui le dit et ça m'arrange !!!


Nous patientons avec Laurent qui nous a rejoint car les résultats ne sont pas encore prêts. Les puces de chronométrage ont certainement eu un peu de mal avec le déluge de cette matinée. La pluie commence à stopper. Heureusement qu'il aura fait doux toute la matinée quand même. Prochaine course la semaine prochaine avec Laura qui aura du elle-aussi composer avec ce temps pourri car elle se trouvait à quelques kilomètres de là à Noyon pour le second tour des Interclubs.





Les résultats :
Course du 10 km :
35ème/402 en 43'00'' Jeff BACQUET (Marne-et-Gondoire Athlétisme).
Course du semi-marathon :
16ème/275 en 1h26'31'' Olivier LEMAITRE (CAP 21).
25ème/275 en 1h30'32'' Michael DELACHAMBRE (Entente Oise Athlétisme).
130ème/275 en 1h46'15'' Laurent LELEU (non licencié).

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Salut Jeff, profil disponible sur Openrunner, tracé 5414488. Bonne course !

Jeff a dit…

Merci beaucoup