Article rédigé par Laura Vallois
10 km – La Ville aux
Dames – 23 octobre 2016
21ème édition de la
course pédestre organisée conjointement par l’association
« courir santé », le club « l’’Avenir
d’Amboise » et la Mairie de la Ville aux Dames.
Pour le Week-end du 22 et 23 octobre,
moi, Laura, vais participer, pour la troisième et dernière fois, au
match inter-ligues juniors espoirs qui se déroule en Indre-et-Loire
- 37273 La Ville aux Dames .
Il faut noter que cette année
l’événement pédestre accueillera pas moins de 150 athlètes
hommes et femmes confondus venus de toute la France pour s’affronter
dans le cadre du match inter-ligues juniors espoirs auquel je
participe pour la 3e et dernière fois.
Ma première participation fut à
Montereau-Fault-Yonne (77) dans la catégorie junior en 2013, la
suivante à Rennes (35) en tant qu’espoir en 2014 où j’avais établi
un nouveau record en 40’33. L’an passé, ce dernier s’est
déroulé à Avignon.
Course proposant 3 formules :
- un « jogging familial » de 2 km : 3 euros 50 9h30
- la course des 5km (1 boucle) : 5 euros 50 10h00
- la course des 10 km (2 boucles) : 8 euros 50 11h00
Le Départ et l’arrivée se font
avenue Marie Curie. Un « sas » élite est prévu pour les
coureurs ayant fait leurs preuves sous les 35’ (performance devant
dater de moins de 2 ans), et pour les coureuses ayant réalisé une
performance inférieure à 38’.
L’intégralité des recettes perçues
le jour de la course (majoration d’1 euro 50 pour toute inscription
enregistrée le jour de la course) sera reversée à l’association
France Touraine Alzheimer. Chaque année, la recette est attribuée
à une nouvelle association.
Je vais prendre part à cette
compétition dans l’optique de représenter, au delà des couleurs
de mon club (l’UA Chauny), celle de la région Picardie, qui
désormais fait partie de la grande région, que l’on nomme « Les
Hauts de France ».
Chaque équipe se compose de 4 coureurs
maximum de chaque catégorie, masculine et féminine. Cela
représente 16 athlètes. Le jour de la compétition, seuls les 3
meilleurs de chaque catégorie sont retenus pour le classement des
équipes. Pour ma part, je suis le 4e temps de l’équipe (39’50).
Les organisateurs et responsables de
l’équipe de Picardie ont fixé le point de rendez-vous à 14h00
devant la gare de Creil, où un autocar nous attendra. J’estime le
trajet aux alentours de 4h00.
Samedi 22 Octobre 2016, 14h00 : Je
prends place dans l’autocar qui va nous emmener à
La-Ville-aux-Dames, non loin de Tours, avec Olivier notre chauffeur.
Sur la route, nous subissons les embouteillages dès notre entrée
sur le périphérique parisien, mais fort heureusement, cela ne dure
guère plus d’une demi-heure. Je me suis placée à l’avant du
bus, et, dans la rangée juste devant moi est installé notre
« Coachou » alias Philippe B. Entraineur hors-stade à
l’AUC, il n’est jamais très loin d’un micro. Speaker de choc
qui lui même avoue avec le micro du bus à la main, qu’une journée
sans micro le perdrait !
A 16h45, nous effectuons une petite
pause afin d’assouvir quelques envies pressantes. Pour ma part, je
m’octroie une petite pause chocolat chaud car j’ai la gorge en
feu. (Pourvu qu’il y ait du miel au petit déjeuner demain
matin !!!). Nous reprenons la route pour une grosse heure de
route durant laquelle nous traversons la Loire, et nous apercevons le
magnifique château d’Amboise.
Avec 5 petites minutes de retard sur
notre planning, nous arrivons enfin à destination où nous sommes
attendus pour la présentation des équipes. Celle-ci a lieu dans la
salle des fêtes de La-Ville-aux-Dames. Nous y retirons en premier
lieu nos t-shirts à l’effigie de la course, puis nos épingles.
Les dossards sont remis à nos responsables, pour éviter les pertes.
Durant le trajet, Martial B, nous a remis nos T-shirt de la ligue de
Picardie, dont la couleur verte met à l’honneur nos verts
pâturages. Dans la salle sont disposées de grandes tablées prévues
pour le repas du soir. Deux athlètes de l’AUC et moi-même, allons
nous dégourdir les jambes en attendant l’arrivée des équipes
restantes. Nous empruntons quelques segments de la course (4e et 9e
km). Le parcours nous semble plutôt favorable, et ne laisse présager
d’aucune aspérité. On peut qualifier la route de « Billard ».
Nous retrouvons tout le monde pour la
présentation et le pot de bienvenue. Equipe par équipe, nous allons
chercher l’entrée, le plat, le dessert. Au menu : crudité,
poulet, rôti, pâtes ainsi qu’un riz au lait caramélisé fait
maison. Miam !!
Il est aux alentours de 21 h quand nous
arrivons à l’hôtel Ibis de Tours, où la ligue nous a attribué
une chambre par personne. J’ai la 409, donc quatrième étage. Je
récupère mon dossard, le 126. Après notre rapide installation,
notre impitoyable Coachou nous a prévu un quizz de 50 questions à
la suite duquel nous déterminerons un vainqueur. Victime de sa
curiosité, le Vice-Président Hors Stade de la Fédération
Française d’Athlétisme assiste à nos ébats intellectuels, non
sans rire. Vers 23h je monte me coucher, mais je m’endors avec du
mal. Je passe une nuit très agitée, de part ma gorge irritée et
mon nez obstrué.
A 7h00 le réveil sonne, il est l’heure
d’aller prendre des forces. Le petit déjeuner est le meilleur que
j’ai connu, très complet (sucré, salé, protéines, céréales,
fruits, jus antioxydant, pain multi-céréales et j’en passe).
Heureusement il y a du miel pour ma petite gorge !
Après avoir pris des nouvelles de mon
petit Jeff, à moins de deux heures de son départ pour le 10 km de
Montereau, nous nous rendons sur le lieu de la course, au gymnase Lionel Delaunay,
dans la rue Colette, lieu du départ. A 10h10, nous partons nous
échauffer en petit comité, pour une bonne quinzaine de minutes.
J’ai du mal à ventiler, je sens mal engagée la course. Je choisis
donc de courir sans pression.
A 10h45 j’entre dans le sas de départ, sas réservé aux participants du match inter-ligues. 10h48 nous avançons sur la ligne de départ, prêts à bondir au retentissement du pistolet. J’ai chaud, nous sommes hyper serrés. 10h50 le starter donne le départ. Moult bousculades s’en suivent. Pas en forme, je ne parviens pas à adopter le rythme de course escompté. Dès le premier kilomètre je suis à la ramasse, moi qui en temps normal, prends des départs en 3’40’’-45’’, je ne passe au premier kilomètre qu’en 4’10’’ (ou lala) avec la sensation d’être à bloc.
Je me place derrière Fiona C, au train pendant 1km. Philippe nous donne notre temps de passage au 2e km où je suis passée en tête (40’10 estimé au 10km). Cela me semble mal engagé. Nous continuons ainsi, Fiona me repasse devant et toutes deux nous revenons sur Cassandra, parti en moins de 3’40. Je les suis jusqu’au 4e km puis, étant en dette d’oxygène, je les laisse partir. Je passe au 5e km en 20’28 (c’est de pire en pire).
Les coureurs hors match me doublent encore et toujours. Certains me disent d’accrocher, mais impossible, pas, ou plus de volonté. J’ai l’impression de subir la course. A ce stade, je ne peux guère faire mieux que de finir la course à une allure très modérée. J’ai l’impression de revivre mon semi-marathon d’il y a 3 semaines... Je ne vois donc pas l’intérêt de me faire mal, ayant perdu tout espoir de battre ou d’égaliser un chrono. Seulement jamais je n’abandonne.
A 10h45 j’entre dans le sas de départ, sas réservé aux participants du match inter-ligues. 10h48 nous avançons sur la ligne de départ, prêts à bondir au retentissement du pistolet. J’ai chaud, nous sommes hyper serrés. 10h50 le starter donne le départ. Moult bousculades s’en suivent. Pas en forme, je ne parviens pas à adopter le rythme de course escompté. Dès le premier kilomètre je suis à la ramasse, moi qui en temps normal, prends des départs en 3’40’’-45’’, je ne passe au premier kilomètre qu’en 4’10’’ (ou lala) avec la sensation d’être à bloc.
Je me place derrière Fiona C, au train pendant 1km. Philippe nous donne notre temps de passage au 2e km où je suis passée en tête (40’10 estimé au 10km). Cela me semble mal engagé. Nous continuons ainsi, Fiona me repasse devant et toutes deux nous revenons sur Cassandra, parti en moins de 3’40. Je les suis jusqu’au 4e km puis, étant en dette d’oxygène, je les laisse partir. Je passe au 5e km en 20’28 (c’est de pire en pire).
Les coureurs hors match me doublent encore et toujours. Certains me disent d’accrocher, mais impossible, pas, ou plus de volonté. J’ai l’impression de subir la course. A ce stade, je ne peux guère faire mieux que de finir la course à une allure très modérée. J’ai l’impression de revivre mon semi-marathon d’il y a 3 semaines... Je ne vois donc pas l’intérêt de me faire mal, ayant perdu tout espoir de battre ou d’égaliser un chrono. Seulement jamais je n’abandonne.
Je termine donc l’épreuve sans
courbatures, je reprends très vite mon souffle. Le chrono fait mal :
42’04, tel un retour aux sources il y a 3 ans où pour mon premier
match et mes débuts en hors-stade j’effectuais un chrono
similaire. Mais je ne perds pas espoir, ce sont les aléas de la
course à pied. Il y a des jours avec et des jours sans. Pour ma
part, ce sont carrément des mois avec et des mois sans !
Je tiens à féliciter Jeff qui lui ne
cesse de s’améliorer et qui laisse présager d‘un joli retour à
son plus beau niveau ! Surtout ne lâches rien et j’ai besoin
de toi pour moi même accéder à mes meilleurs chronos.
Résultats de l’équipe :
la Picardie termine championne par équipe avec les espoirs garçons,
et troisième équipe chez les juniors filles. On note un abandon
chez les juniors garçons, sans quoi le podium était accessible sans
parler de notre quatrième place pour nous les espoirs filles, à 50 petites
secondes de la troisième marche... Si j’avais réalisé mon chrono
habituel, soit 40’, alors nous accédions au podium... Mais avec
des « si » on pourrait refaire le monde !
Je recommande fortement ce 10 km à qui
est en forme à cette période car de nombreux records sont battus.
N'est-ce pas les amis de notre team et Franck Borderon du club de
MEGA et dont tes parents habitent à côté ?
1 commentaire:
Tu n'étais pas dans un bon jour, mais tu peux évidemment compter sur moi mon coeur, on va s'entraîner ensemble et faire nos courses ensemble. On va tout déchirer !!!
Enregistrer un commentaire