Dimanche 4 décembre 2016
Article rédigé par Laura et Jeff
Au lendemain du cross du sucre, Jeff et moi avons prévu de nous rendre dans la forêt de Sinceny dit « Le Rond d’Orléans », accompagnés de notre team. Cette sortie à l’initiative du club de l’Union Athlétique de Chauny fait appel à nos amis marcheurs, coureurs, joggeurs, traileurs, pour une sortie en sous-bois en l’honneur du téléthon. Une participation minime, peu onéreuse est demandée de la part de chaque coureur. mais non négligeable pour la recherche médicale
Au lendemain du cross du sucre, Jeff et moi avons prévu de nous rendre dans la forêt de Sinceny dit « Le Rond d’Orléans », accompagnés de notre team. Cette sortie à l’initiative du club de l’Union Athlétique de Chauny fait appel à nos amis marcheurs, coureurs, joggeurs, traileurs, pour une sortie en sous-bois en l’honneur du téléthon. Une participation minime, peu onéreuse est demandée de la part de chaque coureur. mais non négligeable pour la recherche médicale
L’UAC
propose 3 formules adaptées au niveau de chacun, débutant à
confirmé. C’est aussi l’occasion de venir goûter à la
convivialité du club chaunois.
- 6 km randonnée / running (conseillé pour les débutants, accessible pour tous)
- 12 km /15 km running (conseillée pour les personnes habituées à courir, friands de sorties longues)
- Boucle de 2 km running / marche (conseillé pour les enfants)
Pour
les sorties 1 et 2, les départs s’effectueront simultanément à
9h30 à l’ancienne Auberge du Rond d’Orléans. Pour la sortie 3,
divers départs sont prévus de 9h30 à 11h00.
Pour
ceux qui appréhendent les sorties Trail, il n'y a aucune crainte à
avoir. Pour avoir fait le parcours en nocturne avec Jeff, nous
courons à 80% sur des allées en sous-bois dégagées. Nous faisons
quelques petits passages en forêt pouvant être un peu gras mais ce
n'est qu'un jeu d'enfants et puis vous ne serez pas seuls ! Nous
serons une tribu de Chaunois je l'espère. Dernier
petit point qui pourrait vous faire changer d'avis : notre chère
météo nous prévoit une journée fraîche mais ensoleillée.
7h30
mon réveil sonne. Le thermomètre extérieur affiche -7°C
AGLAGLA !! Mais quand c’est pour une cause telle que le
téléthon, on n’hésite pas, on enfile sa polaire, ses moufles,
son bonnet et on saute dans ses baskets, direction le Rond d’Orléans.
Jeff me rejoint vers 8h00 à la maison. Nous devons prendre notre
cher ami Laurent dans le village voisin du mien aux alentours de
8h30. Nous profitons du quart d’heure de libre pour casser la
croûte : quelques tartines garnies de confiture de mirabelles
distrairont notre estomac. Peu avant 9h00 Jeff, Laurent et moi-même
arrivons au lieu de rassemblement situé sur le parking de l’ancienne
auberge, celle-ci ayant été malheureusement incendiée. Quelques
membres du bureau du club sont déjà sur place et commencent
l’installation du barnum à l’effigie du Téléthon. Pour
s’inscrire, rien de plus simple : chacun inscrit son nom et
prénom sur la feuille correspondant à la distance souhaitée. Jeff,
Laurent, et moi-même choisissons le 15km.
Avec quelques minutes de
retard, nous apercevons la Mégane de Fred, venant se garer en trombe
à quelques mètres de nous. C’est alors à son tour de graver son
identité sur la feuille. Quelle distance choisir... ? Ne lui
laissant pas trop le choix, Fred choisit le 15 km ! Nous avons
la visite du maire de Sinceny, ainsi que celle d’un journaliste. Ce
dernier, comprimé par le froid, prit quelques clichés des coureurs
venus courir pour soutenir le téléthon. Les coureurs retournent à
leur voiture afin d’y déposer leur surplus de vêtements. Certes
la température est négative, mais le taux d’humidité est quasi
nul. Nous risquons d’attraper vite chaud passé la demi-heure de
footing. Lionel nous fait un petit descriptif des différents
parcours et nous indique qui sera responsable des groupes.
Le groupe
des 15 km est le premier à s’élancer, vers 9h40. Les premières
minutes sont les moins agréables pour moi. J’ai les articulations
quelque peu gelées, mes genoux sont comme engourdis. Le froid
caresse mon visage. Rien de tel qu’un bon petit bol d’air frais
pour se réveiller ! Le sol est gelé mais non glissant. Nous
courons sur une allée dégagée, sans aucune difficulté à mon
goût. Jeff tente de prendre quelques photos, mais son appareil photo
a succombé au froid, impossible de le rallumer... Quant à moi, ce
sont mes lacets qui lâchent... Avec Jeff nous nous arrêtons, moi
pour refaire mes lacets (pas pratique quand on a des gants), Jeff
pour ranger son appareil photo dans sa poche magique. Sa poche c’est
comme le sac de Mimi Mathy ! Incredible !!! Nous reprenons
le footing. Le groupe nous a déjà bien distancé puisque nous
mettrons 2 kilomètres pour les rejoindre. Jean-François souffre de
son ischio-jambier droit,
auquel il ressent une légère pointe. Il ne peut donc pas se
permettre des changements d’allure. Nous restons prudent, le mois
de décembre ne fait que commencer, et le week-end prochain s’annonce
d’ores-et-déjà chargé. Le groupe de tête marque un arrêt afin
que nous nous rassemblions.
Certains en profitent pour faire une
petite pause pipi. Je remarque alors que je suis la seule féminine
du groupe. Nous repartons tranquillement. Nous effectuons 1,5
kilomètres dans le village de Barisis-au-Bois, fief de notre cher
David Lescarmontier pour ceux qui le connaisse, quand soudain un
gallinacé je suppose, glouglouta : un cri d’espoir pour notre
Fred, qui désespérait à l’idée de ne pas trotter aux côtés de
son Dévoué Michael ! Ce cri d’espoir redonna des forces à
Fred, qui s’envola sur le parcours. Mais cette réjouissance ne fit
que de courte durée quand la première côte arriva. S’en
suivirent plusieurs côtelettes, n’est-ce-pas Laurent ? Nous
avons ensuite enchaîné sur un petit parcours rythmé en forêt, où
notre Jeff fut la cible de chasseurs... Une ribambelle de plomb vint
s’écraser sur lui, ce dernier exprimant un gueulement qui fit
régner le silence ! On continua tout de même notre sortie. Moi
ayant toujours les genoux engourdis, je profite de quelques montées
et descentes pour accélérer l’allure, ceci pendant environ 1 km.
C’est ensuite qu’arriva la dernière péripétie : la pause
pipi de Jeff !
Notre
Jeff s’est arrêté pour arroser la forêt. Cette pause s’étant
éternisée, nous avons donc prit de l’avance avec le groupe. Au
bout de quelques centaines de mètre, je me retourne et je le vois
qui nous rattrape. Pour moi, aucun souci, il va vite nous rattraper.
Nous traversons une route pour retrouver la forêt et entamer un
single. Celui-ci étant très étroit. Le groupe ayant accéléré,
je m’y accroche. Je suis la dernière. Après quelques minutes, je
me retourne. Pas de Jeff à l’horizon, étrange. Je ralentis
l’allure et je vais même jusqu’à marquer quelques arrêts.
Toujours pas de Jeff... Cela devient inquiétant. Je me dis qu’il a
peut être du s’arrêter à cause de sa cuisse, ou peut être
à-t-il glissé, ou peut-être est-il perdu... Je demande donc à
Laurent de m’attendre. Quelques membres du groupe de tête me
demandent si tout va bien, me voyant à l’arrêt. Je leur demande
de crier « Jeff », n’ayant pas une voix qui porte.
Aucune réponse. Pour tout le monde, Jeff a emprunté la route pour
rejoindre le point de départ, non loin de là. Je n’y crois pas,
Jeff n’ayant jamais mit les pieds dans cette forêt. A quatre, ils
rebroussent chemin pour aller le rechercher, mais personne. 2
reviennent et nous disent de continuer. Il ne reste plus que 500-600
mètres à parcourir. Nous apercevons les voitures. Jeff ne peut pas
être loin. Nous allons peut-être le retrouver aux voitures. 14,5
km, nous avons terminé la sortie Trail, mais Jeff n’est pas là...
Nous partons à sa recherche Serge et moi, et un vététiste prend
une autre direction. Quelques minutes plus tard, une silhouette noire
au loin surgit, accompagnée d’un cycliste. Soulagée, c’est
lui ! Une petite collation pour le réconforter et on reprend la
route, direction la raclette qui nous attend chez moi, accompagnée
d’une bonne douche et de la chaleur de la cheminée !!
Je
te laisse la raconter ta perte
''Parfait
ton récit. Hé bien, ce n'est pas compliqué. Je me suis
effectivement arrêté pour assouvir un besoin naturel. Vu que
c'était sur une partie descendante, l'écart s'est vite créé mais
je revenais rapidement sur le groupe sauf qu'à un moment je me suis
un peu ''enlisé''. Je n'avais pas vu une partie très boueuse alors
que c'était gelé partout ailleurs. Quand je suis arrivé sur la
route où je vous ai vu tourner à gauche, je me suis retrouvé tout
bête car personne à l'horizon. Comme je sais que vous aviez pris
sur la gauche, j'en ai fait de même et j'ai regardé à gauche et à
droite pour trouver un chemin qui pouvait s'enfoncer dans la forêt.
J'en ai vu un sur la gauche et un second un peu plus loin sur la
gauche également. Mais toujours pas de trace de mes compagnons de sortie ni de
ma Ptite Laura. J'ai appelé en hurlant mais pas de réponse. Avant
de m'enfoncer n'importe où, je suis resté de nombreuses minutes sur
la route en me disant que ça allait bien forcément faire demi-tour.
Mais au bout d'un bon quart d'heure, toujours personne. J'ai décidé
de faire le pari d'un des chemins étroits que j'avais repéré mais
je ne connaissais pas du tout la forêt et incapable de savoir dans
quelle direction se trouvait l'arrivée. Je me suis donc retrouvé
dans ce chemin, et j'ai finalement décidé de faire demi-tour car
j'avais la cuisse trop douloureuse et le sol était trop difficile
pour moi. Mais bien m'en a pris, car dès que j'ai reposé le pied
sur la route, j'ai vu au loin le responsable de notre groupe venir
vers moi en VTT. En fait, si je connaissais cette forêt, j'aurais su
que je n'étais qu'à un kilomètre de l'arrivée en prenant cette
route ! J'ai retrouvé ma Ptite Laura qui était inquiète et je
n'ai pas trouvé mieux que de lui faire le reproche de ne pas avoir
fait demi-tour. Comportement bien nul de ma part car elle était
inquiète !''
C'était
quand même une belle sortie qui a rapporté 490 euros au Téléthon.
C'est très bien pour cette initiative du club de l'UA Chauny !
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