Foulées Vairoises (77)

Dimanche 7 octobre 2018


Cette course n'était pas prévue sur mon calendrier car j'étais censé travailler ce dimanche matin, mais j'ai pu poser ma journée. Par contre, comme je ne pensais pas venir ici, j'avais trouvé une autre course samedi après-midi à 17 heures avec le 10 kilomètres de Corbeil (91). Donc, je vais courir deux 10 kilomètres en moins de 18 heures. Mais pas grave, car j'adore tellement ce sport et aussi content de pouvoir courir pour la 6ème fois les Foulées Vairoises. En effet, alors que cette organisation en est à sa 34ème édition, j'ai eu le plaisir d'y participer en 2008, 2011, 2013, 2014 et 2015. Donc ma première venue ici-même remonte à tout juste 10 ans. Que le temps passe vite !


Un grand merci à Jean-Christophe, dit Jiss, un ami de mon ancien club de MEGA, pour son invitation sur ces Foulées Vairoises. Il a rejoint l'organisation de la course. Cette année, le parcours a dû être revu en raison de l'indisponibilité de la passerelle donnant accès à la Pointe de Vaires. En lisant le tracé, la course sera une fois de plus bien agréable avec un petit passage dans les bois, un parcours roulant et un pont raide à franchir dans les deux sens. On risque de ne pas s'ennuyer ! Les organisateurs (l'Union Sportive de Vaires Entretien et Compétition ainsi que la ville de Vaires-sur-Marne) ont pensé à tout le monde car il y en a pour tous :
- 9h00 : 2 km pour les 2003 à 2006.
- 9h15 : 2 km pour les 2007 et 2008.
- 9h30 : 1 km pour les 2009 et 2010.
- 9h45 : 1 km pour les 2011 et 2012.
- 11h00 : 10 km pour les 2002 et avant.





Ce matin, même si le réveil sonne tard, c'est dur de se lever. Les jambes sont très lourdes suite au 10 kilomètres de Corbeil-Essonnes, couru hier à 17h00. En regardant dehors, j'ai la triste surprise de voir qu'il pleut. Pourtant, hier soir j'avais regardé le site de Météo France et même si ça devait être nuageux, le risque de pluie était de … 0 %. Faudra faire avec. Nous prenons la route direction le nord de la Seine-et-Marne. J'ai l'impression de me rendre à mon travail. C'est un peu ça, car le trajet est identique presque jusqu'au bout. Une fois à Noisiel, je dois continuer cinq minutes pour arriver à Vaires-sur-Marne. Nous trouvons de la place à moins de cent mètres de la Salle des Fêtes. Parfait ! Je me stationne juste derrière Franck qui n'a pas fait faux bond aujourd'hui (rires). Je vais récupérer mon dossard dans la Salle des Fêtes. Petit coup d’œil sur le listing afin de voir que je vais porter le numéro 1177. Cette année, une puce de chronométrage est intégrée au dossard. Je vais voir Jiss qui les distribue. Je le remercie pour son invitation fort agréable et me donne ce dossard. Puis, passage au stand du retrait des tee-shirts. On nous offre un beau tee-shirt technique noir. Je retrouve plein de copains de mon ancien club de Marne-et-Gondoire Athlétisme, ainsi que de mon club actuel du Pontault AAC et du groupe toujours aussi sympathique de Fun Run 77 emmené par le joli couple Nico-Mary.






Retour à la voiture afin de me préparer sous la pluie qui ne cesse de s'abattre sur Vaires-sur-Marne. Puis, c'est parti pour un échauffement de 3 kilomètres sur une partie de parcours en compagnie de Franck et de quelques coureurs de son club. Je pense que la pluie est partie … pour rester pendant toute la course.






Il est l'heure de se rapprocher de l'arche de départ située à proximité de la Salle des Fêtes sur la Rue de la Gare. Nous sommes plus de 300 coureurs. Je crois que je vais partir pour un long footing plus ou moins rapide. Enfin, je vais faire ce que je peux. Ce ne sont pas des jambes mais des poteaux que j'ai ce matin. La récup que j'ai faite hier soir après ma course à Corbeil, n'aura pas été très efficace. Ce n'est pas un coup de pistolet qui nous libère mais le son d'une corne de brume. Il n'y a aucune bousculade sur cette Rue de la Gare. Il y a un double avantage d'avoir un départ à cet endroit. La chaussée est très large, et la première ligne droite est très longue, ce qui permet à chacun de trouver rapidement son rythme sans être gêné.





Après 350 mètres de courses, nous tournons à droite en direction de la Rue de Torcy. J'ai tendance à perdre un peu d'adhérence dans les virages tellement il pleut. Mes New Balance sont géniales mais dès qu'il pleut ça glisse. On a le temps de parler avec un copain du club de Torcy alors que j'ai l'impression d'être à fond même si je n'avance pas vraiment. Passage au km 1, puis nous franchissons le pont qui enjambe le Canal avant de piquer sur la gauche afin de faire le tour complet de la Pointe de l’Écluse.





Nous quittons le bitume pour prendre le Chemin de Halage qui est en terre avec des cailloux tout le long du Canal. C'est un très bel endroit même si le ciel est bas et la pluie battante. Nous allons en direction de l’Écluse et une fois à son niveau, nous tournons sur la droite pour continuer sur ce Chemin de Halage mais nous ne sommes plus contre le Canal car nous sommes dans le sens inverse et surtout contre la Marne. Je croise Thierry et Jojo, deux copains de MEGA qui font leur sortie longue dans le cadre de leur prépa marathon. Juste avant d'arriver sous le pont qui enjambe la Marne, nous tournons à droite pour retrouver du bitume, il s'agit de la Rue Sauvage. Elle est toute petite car ne donne accès qu'au Stade ainsi qu'au parking. Nous sommes en faux-plat montant. Puis, je reviens sur le pont qui enjambe le Canal en sens inverse de tout à l'heure. D'ailleurs, nous allons reprendre la direction du départ par la Rue de Torcy, tout en sens inverse. La chaussée est totalement coupée en deux pour bien marquer les deux sens. On reviendra ici plus tard. Trois kilomètres sont passés, j'ai limité les dégâts mais la fatigue est bien présente.






Quelques virages nous amènent au niveau de la Rue de la Gare. Jiss et sa grande ''bouche'' sont là pour m'encourager ! Mais au lieu de la prendre en tournant à gauche, nous poursuivons tout droit sur le Chemin du Gué de Launay. Il n'a de chemin que de nom car il s'agit d'une belle route avec un revêtement agréable. Mais après le km 4, il faut se taper l'ascension du pont très raide et assez long qui passe au-dessus de la ligne TGV. En haut, Mary, qui ne peut pas courir à cause d'une méchante fièvre, m'encourage et on redescend aussitôt de l'autre côté. Au moment où j'allais quitter cet axe pour pénétrer en sous-bois, j'aperçois Nico qui revient après avoir terminé sa boucle dans le Bois. Il est pour le moment accompagné d'un coureur en train de lutter pour la seconde place, loin derrière Cédric parti seul. Je l'encourage comme je peux, puis je tourne à gauche dans le Bois de Vaires par l'Allée des Ecureuils. La pluie redouble d'intensité. Mais même si le sol est uniquement en terre, ce n'est pas du tout de la boue car les arbres forment un pont sur nos têtes. Nous tournons ensuite à droite Allée des Renards pour une nouvelle ligne droite bien agréable même si j'ai pris un rythme de sénateur. Un bon footing. Puis, au bout, virage à droite afin de traverser une clairière et au bout de retrouver le Chemin du Gué de Launay qu'on prend en tournant à droite. Quelques dizaines de mètres plus loin, le ravitaillement de la mi-course est installé. Je m'en désintéresse. Il suffit de tirer la langue pour se désaltérer. Je me retape l'ascension du pont de TGV dans le sens inverse. Il n'est pas facile. Je croise les coureurs qui ont du retard sur moi. Me voilà dans la descente qui finit par me ramener sur la Rue de Torcy en continuant tout droit sans oublier sur Jiss toujours aussi expressif !







Je n'avance plus mais je dois quand même retourner vers la Pointe de l’Écluse. La Rue de Torcy me paraît interminable. Je croise le leader de la course Cédric, toujours avec une confortable avance. Puis, Je vois que Nico a réussi à lâcher le coureur qui était avec lui. Plus loin, Franck pointe à la sixième place avec deux coureurs à ses trousses. Je passe au-dessus du pont du Canal et me voilà parti pour faire le tour de la Pointe de l’Écluse par le Chemin de Halage.


Je regarde les coureurs me doubler par gros paquets. La semaine prochaine, je vais faire un entraînement un peu plus léger pour bien récupérer car entre hier et aujourd'hui, je fais essentiellement de la me*** ! Mais en me mettant dans ce rythme de sénateur, je suis content de faire mon footing entouré de tous ces coureurs. Je finis ce tour accompagné de Thierry et Jojo. Sympa de faire quelques centaines de mètres avec eux !









Je reprends la longue Rue de Torcy avant de tourner à gauche pour prendre la Rue de la Gare avec l'arche d'arrivée située tout en bout à 350 mètres. Un groupe de quatre coureurs me double, mais je n'ai tellement pas forcé de la course, que je n'ai aucune difficulté à me mettre à leur rythme pour leur emboîter le pas. Je suis calé derrière Paulo, un coureur de MEGA qui a les mêmes gros pépins au dos que j'ai eu pendant de longs mois. Je n'ai aucun problème pour tous les doubler et franchir la ligne d'arrivée 102ème/350 en 46'12''.




Nul ce chrono. Mais c'est un bon temps pour un footing rapide. Alors il suffit de se dire que c'est une course ratée ou un footing réussi. A moi de choisir ! Je poursuis quelques centaines de mètres à courir au ralentis pour essayer de faire disparaître ces jambes lourdes qui ne m'ont pas quittées de la course. Un grand merci au papa de Nicolas qui m'a encouragé à chaque passage devant lui. Aurélie, la sœur de Nico a également participé à ce 10 kilomètres inondé...




Je retrouve mon fils au ravitaillement final composé essentiellement de fruits secs et d'eau ou de coca. Je retourne à la voiture pour mettre un haut sec avant de faire mon footing de récupération avec Franck et Antonio. Je vais en faire un peu moins qu'eux, me limitant à deux kilomètres.


Nouveau passage par la voiture pour me changer totalement, puis je vais dans la Salle des Fêtes afin de consulter le classement de la course affiché en grande partie. Il manque seulement les coureurs ayant fait plus de 57 minutes. Voici quelques résultats des copains :
1er/350 en 33'04'' Cédric GONTHIER (Val d'Europe).
2ème/350 en 34'14'' Nicolas GUY (Fun Run 77).
7ème/350 en 35'48'' Franck BORDERON (MEGA).
11ème/350 en 36'54'' Laurent AUBERGER (MEGA).
20ème/350 en 37'47'' Stéphane CAPE (PAAC).
21ème/350 en 37'50'' Antonio FERRAZ (PAAC).
23ème/350 en 38'21'' Ludovic PIERRONNET (MEGA).
26ème/350 en 38'26'' Arnaud BARBOS (PAAC).
37ème/350 en 39'24'' Philippe DE BRITO (MEGA).
102ème/350 en 46'12'' Jeff BACQUET (PAAC).
103ème/350 en 46'14'' Paulo PINHEIRO (MEGA).
129ème/350 en 48'21'' Isabelle BERTHOLET (PAAC).
245ème/350 en 55'35'' Aurélie GUY (non licenciée, la sœur de Nicolas).





C'est le moment de la remise des récompenses avec la très belle place de Nico, sans oublier le cavalier seul de Cédric. Un grand merci pour l'invitation qui m'a été faite sur cette course. J'ai beaucoup aimé ce nouveau parcours. Je ne suis pas contre si lors des éditions suivantes, il reste le même. Retour à la maison dans le sud de la Seine-et-Marne avec un besoin de beaucoup de repos. Content d'avoir revu de nombreux copains.

1 commentaire:

Ludo P a dit…

Ça fait plaisir de te revoir Jeff !!!