Samedi 6 septembre 2014
J'ai pris la route vendredi soir avec mon fils et je trouve une place de stationnement dans Lille à une petite dizaine de minutes du départ et de l'arrivée de la course. Un vrai coup de chance car avec la Braderie de Lille qui a lieu en même temps c'était inespéré. Nous arrivons vers 20 heures 30 et on va se dégourdir les jambes jusqu'à la Gare Saint-Sauveur qui est le lieu où le village de la course s'est implanté.
La liste des inscrits est impressionnante. Il est annoncé 6000 coureurs sur le Semi-Marathon qui a un label international et 8000 sur le 10 km qui lui a un label national. Moi j'ai opté pour le 10, ce qui sera largement suffisant sur une jambe ! Deux autres coureurs de mon club de Marne-et-Gondoire Athlétisme seront également présents ici mais sur le Semi : Lilian Croizier qui vient de quitter le club de l'AS Chelles pour nous rejoindre et Jean-Emmanuel Péou, dit ''Jep''. Il sera impossible de se retrouver avec le nombre de personnes présentes.
Je retire mon dossard. Je vais porter le numéro 6680. J'espère que ça ne sera pas ma place à la fin de la course ! Puis un petit repas avant de retrouver l'oreiller et passer une bonne nuit j'espère. Le lendemain matin, réveil à 8 heures. Le départ de ma course est prévue à 10h45. On va marcher un peu, puis on va se positionner sur la Place du Palais des Beaux-Arts pour encourager les coureurs du Semi-Marathon. Je peux apercevoir Julien Bartoli, mais pas de Lilian Croizier ni de Jean-Emmanuel Péou, certainement noyés dans la masse. Ensuite je vais faire mon échauffement sur un peu plus de 3 kilomètres. A cette vitesse, la cheville ne va pas trop mal.
Je me dirige ensuite vers le sas de départ une bonne demi-heure avant la course, histoire de ne pas être en fin de peloton au coup de pistolet du starter. L'arche de départ est placée Boulevard de la Liberté à la hauteur de la Rue de Valmy. Il y aura du très beau monde en élite sur cette course. Il y a Driss El-Himer, double Champion de France de la spécialité en 2009 et 2010 avec un record personnel en 28'13''. Il y a également Benoît Zwierzchiewski, recordman d'Europe du Marathon en 2h06'36'' et avec un record sur le 10 km en 28'45''. Parmi plein d'autres, il y a Mehdi Baala, qui lui va faire une cours assez étrange. En effet, pour une association, il va faire les 2,5 premiers kilomètres en courant en... marche-arrière avant de faire les 7,5 derniers normalement! J'espère qu'il ne me doublera pas !!!
A 10 heures 45 le départ est donné. Ça part très très vite de partout. Heureusement que ce Boulevard de la Liberté est très large. Une fois la course bien lancée, nous tournons sur la gauche Rue Nationale. C'est roulant et il y a énormément de monde sur chaque côté de la chaussée pour nous encourager. Je traverse la Place du Maréchal Leclerc pour prendre ensuite la Rue d'Isly. C'est quand même de longues lignes droites qui paraissent interminables ! Puis nous tournons deux fois sur notre droite pour nous retrouver Rue de la Bassée et prendre la direction à nouveau de la Place du Maréchal Leclerc. Le changement de direction n'est pas du goût de ma cheville, mais bon !
Une fois au niveau de cette place, je vois de l'autre côté les coureurs qui vont dans le sens inverse et qui sont donc derrière moi ! Ce qui est motivant c'est qu'on voit qu'il y a une foule énorme de coureurs derrière. Puis on remonte le Boulevard Vauban. Je suis en compagnie de Laura, la fille qui a également couru à Chauny (que le monde est petit !) mais je sens que d'ici quelques temps je ne pourrais plus rester devant elle. Nous tournons ensuite sur notre gauche pour enjamber un pont et commencer à faire le tour de la Citadelle.
Après le ravitaillement du km 5 je dois lever le pied et ce n'est pas la grande forme. Je crains énormément pour mon chrono final. Le parcours autour de la Citadelle est très sympa. Nous sommes en sous-bois mais sur du bitume. Il y a beaucoup de petites courbes et même quelques micros faux plats. Mais rien de méchant ! On quitte le tour de la Citadelle en prenant un pont et on se trouve en plein milieu de la Braderie de Lille. Un spectateur nous arrose avec un jet d'eau. Il ne fait pas super chaud mais c'est tout de même bien agréable ! Les gens ont cessé de chiner pour se masser dans notre direction. Je n'aime pas les quelques passages de pavés car je manque cruellement de stabilité.
Puis je passe sur le pont que j'avais franchi avant de débuter le tour de la Citadelle, mais en sens inverse. Il ne reste plus que 2,5 kilomètres de course. Je tourne aussitôt sur ma gauche. On est toujours en plein milieu de la Braderie. On va tout droit jusqu'à la Place du Général de Gaulle et à cet endroit on tourne sur la droite Rue de Paris. C'est la dernière ligne droite mais elle est bien longue. Et il y a pas mal de passages sur pavés, notamment sur les 300 premiers mètres à l'issue du 9ème kilomètre. Mais ce qui est très sympa c'est le passage sous l'arche de la Porte de Paris qui nous fait déboucher sur la Rue Denis Papin où je franchis la ligne d'arrivée 426ème/6845 en 42'33''.
J'ai lutté sur les 6 derniers kilomètres car à chaque fois que je posais le pied droit, c'était douloureux. Mais ça a finalement bien tenu. Je retrouve mon fils sans problème malgré le monde impressionnant. On s'était donné rendez-vous sur la ligne de départ car il était certain qu'elle serait plus désertée que celle d'arrivée. On retourne à la Gare Saint-Sauveur pour passer au ravitaillement, mais je ne pense qu'à me désaltérer. Puis je dois me rendre à l'endroit même où j'avais retiré mon dossard hier soir pour cette fois restituer ma puce de chronométrage. En échange de cette puce, on nous remet une médaille souvenir de cette très jolie course.
Sur le Semi-Marathon, Lilian Croizier a terminé 117ème/5762 en 1h17'18'' et Jean-Emmanuel Péou 287ème/5762 en 1h24'30''. Il nous reste une dizaine de minutes pour rentrer à la voiture et me mettre au sec car je commence à me refroidir. Mais il aura fallu un peu plus de temps que ce qu'on avait repéré hier soir car les chineurs sont bien présents.
Une fois changé, c'est à notre tour d'aller chiner un peu en essayant de ne pas nous y perdre car c'est immense. Les fameuses ''Moules-Frites'' sont présentent à chaque resto ! Demain si ça n'a pas trop gonflé je serai au départ du 10 km d'Albert dans la Somme !
A 10 heures 45 le départ est donné. Ça part très très vite de partout. Heureusement que ce Boulevard de la Liberté est très large. Une fois la course bien lancée, nous tournons sur la gauche Rue Nationale. C'est roulant et il y a énormément de monde sur chaque côté de la chaussée pour nous encourager. Je traverse la Place du Maréchal Leclerc pour prendre ensuite la Rue d'Isly. C'est quand même de longues lignes droites qui paraissent interminables ! Puis nous tournons deux fois sur notre droite pour nous retrouver Rue de la Bassée et prendre la direction à nouveau de la Place du Maréchal Leclerc. Le changement de direction n'est pas du goût de ma cheville, mais bon !
Une fois au niveau de cette place, je vois de l'autre côté les coureurs qui vont dans le sens inverse et qui sont donc derrière moi ! Ce qui est motivant c'est qu'on voit qu'il y a une foule énorme de coureurs derrière. Puis on remonte le Boulevard Vauban. Je suis en compagnie de Laura, la fille qui a également couru à Chauny (que le monde est petit !) mais je sens que d'ici quelques temps je ne pourrais plus rester devant elle. Nous tournons ensuite sur notre gauche pour enjamber un pont et commencer à faire le tour de la Citadelle.
Après le ravitaillement du km 5 je dois lever le pied et ce n'est pas la grande forme. Je crains énormément pour mon chrono final. Le parcours autour de la Citadelle est très sympa. Nous sommes en sous-bois mais sur du bitume. Il y a beaucoup de petites courbes et même quelques micros faux plats. Mais rien de méchant ! On quitte le tour de la Citadelle en prenant un pont et on se trouve en plein milieu de la Braderie de Lille. Un spectateur nous arrose avec un jet d'eau. Il ne fait pas super chaud mais c'est tout de même bien agréable ! Les gens ont cessé de chiner pour se masser dans notre direction. Je n'aime pas les quelques passages de pavés car je manque cruellement de stabilité.
Puis je passe sur le pont que j'avais franchi avant de débuter le tour de la Citadelle, mais en sens inverse. Il ne reste plus que 2,5 kilomètres de course. Je tourne aussitôt sur ma gauche. On est toujours en plein milieu de la Braderie. On va tout droit jusqu'à la Place du Général de Gaulle et à cet endroit on tourne sur la droite Rue de Paris. C'est la dernière ligne droite mais elle est bien longue. Et il y a pas mal de passages sur pavés, notamment sur les 300 premiers mètres à l'issue du 9ème kilomètre. Mais ce qui est très sympa c'est le passage sous l'arche de la Porte de Paris qui nous fait déboucher sur la Rue Denis Papin où je franchis la ligne d'arrivée 426ème/6845 en 42'33''.
J'ai lutté sur les 6 derniers kilomètres car à chaque fois que je posais le pied droit, c'était douloureux. Mais ça a finalement bien tenu. Je retrouve mon fils sans problème malgré le monde impressionnant. On s'était donné rendez-vous sur la ligne de départ car il était certain qu'elle serait plus désertée que celle d'arrivée. On retourne à la Gare Saint-Sauveur pour passer au ravitaillement, mais je ne pense qu'à me désaltérer. Puis je dois me rendre à l'endroit même où j'avais retiré mon dossard hier soir pour cette fois restituer ma puce de chronométrage. En échange de cette puce, on nous remet une médaille souvenir de cette très jolie course.
Sur le Semi-Marathon, Lilian Croizier a terminé 117ème/5762 en 1h17'18'' et Jean-Emmanuel Péou 287ème/5762 en 1h24'30''. Il nous reste une dizaine de minutes pour rentrer à la voiture et me mettre au sec car je commence à me refroidir. Mais il aura fallu un peu plus de temps que ce qu'on avait repéré hier soir car les chineurs sont bien présents.
Une fois changé, c'est à notre tour d'aller chiner un peu en essayant de ne pas nous y perdre car c'est immense. Les fameuses ''Moules-Frites'' sont présentent à chaque resto ! Demain si ça n'a pas trop gonflé je serai au départ du 10 km d'Albert dans la Somme !
2 commentaires:
Tjs un aussi beau reportage Jeff'...ça rappelle des souvenirs...j'y etais en 2002 pr le semi...une belle organisation...un parcours performant...et une ambiance à nulle autre pareil...Lille...c le top !!!
oui, vraiment un beau reportage.
Bravo pour avoir réussi à finir malgré la douleur à ta cheville. Sois prudent maintenant.
Thierry
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