Dimanche 21 juin 2015
Malgré un mois bien chargé en courses, je ne veux absolument pas rater un moment incontournable pour moi : participer aux ''6 Jours du Toulois''. Un petit mot pour les gens qui ne connaissent pas cette formidable épreuve qui est également très exigeante. Six étapes à faire en 7 jours, du dimanche au samedi avec le mercredi en jour de repos. Tous les jours, une ville ou un village différent reçoit une étape. Il y a un classement journalier de l'étape et également deux autres classements. Un premier classement général des ''6 Jours du Toulois'', pour ceux qui vont faire les 6 étapes avec un temps qui se cumule de jour en jour et donc on peut voir son classement évoluer. Un second classement général des ''6 P'tits Jours'' pour ceux qui ont choisi de ne faire que 3 étapes, les 1ère, 3ème et 6ème. En ce qui concerne le profil des courses, il est très accidenté avec de longues ascensions sur chemin pour la plupart du temps. L'étape la plus courte est la cinquième qui est également un contre-la-montre individuel avec 11,1 km et la plus longue est celle d'aujourd'hui avec 20,2 km et des montées à ne plus en finir. Voilà le décor de planté !
La première étape se déroule cette année à Bulligny. Ayant déjà participé aux ''6 Jours du Toulois'' à 4 reprises, je pense que c'est l'étape la plus difficile car longue et raide. J'arrive sur place vers 8h15. Le départ de la course est prévu à 9h30. Je me stationne à une centaine de mètres de l'Église du village. Je vais récupérer mon dossard dans une salle située juste en face de cette église. On me donne le dossard numéro 33. Je vais devoir bien en prendre soin, car je dois le conserver pour les six jours de l'épreuve. Un petit déjeuner est offert aux participants et éventuellement aux accompagnateurs. C'est très convivial !
Puis retour à la voiture pour me mettre en tenue. Il commence à tomber quelques gouttes de pluie. Puis c'est parti pour un échauffement léger. Je cours deux kilomètres à travers les rues du village et je retrouve des copains de l'US Toul : Sébastien N., Sébastien P., Pierre et Eric. Ça fait plaisir de revoir tout ce beau petit monde. Mais ils ne sont pas tous courageux !!! Seul Sébastien Nicolas va faire les ''6 jours''. Les autres ont opté pour les ''6 P'tits Jours'' !!! Bertrand Léger qui officie en tant que speaker, annonce que le départ est légèrement repoussé et qu'il aura lieu à 9h45.
Nous allons nous placer derrière la ligne de départ qui est située à proximité de ma voiture sur la Rue Houdevaux. Nous attendons quelques minutes qu'il soit l'heure. Les quelques gouttes de pluie se sont vite arrêtées, mais le ciel reste quand même assez chargé. L'avantage est que l'on n'aura pas trop chaud, même s'il est loin de faire frais. Je me place derrière les copains de l'US Toul. Eric explique à un néophyte le profil et les pièges de cette première étape. C'est vrai que c'est toujours bien de prendre conseil auprès de ceux qui connaissent cette difficile épreuve.
Nous sommes sous les ordres du starter et le départ est enfin donné. La route est en légère descente et il n'y a aucune bousculade. On sait tous qu'on est parti pour plusieurs jours de course alors ça ne sert à rien de partir comme des malades. Je vois Sébastien N., qui était encore fiévreux hier, bien partir et se trouver dans le peloton de tête. Je passe derrière l'Église de Bulligny et le long cortège de coureurs continue toujours tout droit vers la sortie du village.
Dès qu'on sort, c'est une partie de toboggan. Ça commence par descendre, mais ça remonte aussitôt avant de redescendre et de remonter. Nous sommes en pleine campagne avec des champs et des pâturages à perte de vue. On tourne sur la première route à droite possible. Je me rends compte que je vais un peu trop vite alors avant de le regretter je préfère lever le pied. Sébastien P. et Pierre, qui font pour le moment la course ensemble me doublent. Ça monte encore puis on descend. Je quitte ensuite la route un peu avant le km 4, pour tourner à droite et me retrouver sur une véritable rampe. C'est super raide et d'un coup ça va beaucoup moins vite. Une centaine de mètres plus loin, le chemin de bitume se transforme en chemin de ''montagne'' très accidenté. Ça devient un peu moins raide et à un moment c'est même plat et un peu descendant, mais la véritable ascension démarre juste après. Au kilomètre 5, se trouve le premier ravitaillement, je prends un gobelet d'eau, et je tourne aussitôt sur ma gauche. Ça monte mais je gère bien cette ascension. Je reviens petit à petit sur un coureur qui se trouve loin devant moi. Durant toute cette montée, personne ne revient sur moi. Puis, pratiquement en sommet, on tourne sèchement sur la gauche pour continuer à monter environ 200 mètres.
Dès qu'on sort, c'est une partie de toboggan. Ça commence par descendre, mais ça remonte aussitôt avant de redescendre et de remonter. Nous sommes en pleine campagne avec des champs et des pâturages à perte de vue. On tourne sur la première route à droite possible. Je me rends compte que je vais un peu trop vite alors avant de le regretter je préfère lever le pied. Sébastien P. et Pierre, qui font pour le moment la course ensemble me doublent. Ça monte encore puis on descend. Je quitte ensuite la route un peu avant le km 4, pour tourner à droite et me retrouver sur une véritable rampe. C'est super raide et d'un coup ça va beaucoup moins vite. Une centaine de mètres plus loin, le chemin de bitume se transforme en chemin de ''montagne'' très accidenté. Ça devient un peu moins raide et à un moment c'est même plat et un peu descendant, mais la véritable ascension démarre juste après. Au kilomètre 5, se trouve le premier ravitaillement, je prends un gobelet d'eau, et je tourne aussitôt sur ma gauche. Ça monte mais je gère bien cette ascension. Je reviens petit à petit sur un coureur qui se trouve loin devant moi. Durant toute cette montée, personne ne revient sur moi. Puis, pratiquement en sommet, on tourne sèchement sur la gauche pour continuer à monter environ 200 mètres.
Ce qui fatigue le plus, c'est de se concentrer pour poser correctement les pieds afin d'éviter une chute ou une entorse car c'est vraiment du chemin de montagne, tout caillouteux. Virage à droite et je retrouve la route, la Départementale 113 pour 200 mètres. Mine de rien, ça fait du bien de retrouver une belle route bien plate. Mais c'est de très courte durée car nous tournons sur la gauche et j'entre à nouveau sur un chemin de terre tout caillouteux. Nous allons tout droit sur environ 500 mètres. Ça descend. Au bout, il y a un second ravitaillement. Je prends encore un peu d'eau, puis nous tournons sur la droite pour faire une sorte de grand rectangle avant de revenir sur ce même ravitaillement. Ça monte pendant 300 mètres, puis virage à angle droit sur la gauche. Je profite de cette nouvelle ligne droite plate longue de 750 mètres, même si c'est sur terre, pour souffler un peu. Un coureur me double. Puis encore virage à angle droit sur la gauche. Maintenant il y a 1,5 kilomètre de descente. Je perds deux nouvelles places car je fais vraiment attention en sous bois où la luminosité n'est pas la même et surtout où le sol est complètement défoncé surtout par les passages d'eau. Au bout on tourne encore à gauche où c'est un peu plus plat et on finit par tourner une dernière fois à gauche pour remonter vers le ravitaillement précédent. Je me sens très bien dans cette longue ascension de 1,7 kilomètre. Je remonte un à un les trois coureurs qui m'avaient doublés un peu plus tôt. Dès que ça monte bien, je vais bien, par contre quand c'est un faux plat montant ou de la descente, je ne me sens vraiment pas très bien. J'arrive au ravitaillement où je prends encore de l'eau. Puis on tourne à droite pour les 500 mètres qui nous séparent de la Route Départementale 113. Mais ce coup-ci, pour y arriver, le chemin est en montant. Et en faux-plat montant. Alors ça ne va pas trop pour moi. Je reperds ma place. Mais au bout, en prenant la Départementale sur la droite, ça va mieux et ça fait du bien. Ensuite je tourne à gauche pour entamer la descente dans les cailloux. Après plusieurs centaines de mètres de descente, il y a une toute petite montée, suivie d'un kilomètre de plat. Puis au km 14, nous tournons sur la droite.
Ça descend assez rapidement mais je ne veux pas m'emballer car le piège du terrain est omniprésent. Mais ça permet quand même de souffler sans perdre de temps. Les kilomètres défilent. Je me retrouve déjà au ravitaillement qui se trouve à 3,5 kilomètres de l'arrivée. Je prends encore un peu d'eau, puis la vraie descente s'arrête là. C'est une succession de plat, de petite remontée puis d'une ultime descente qui va m'amener au pied des vignes pour la dernière difficulté du parcours. Mais c'est une difficulté qui m'a toujours fait très mal car elle se situe en fin de course et qu'après une descente à tambour battant, il faut à nouveau grimper assez longtemps. Les 700 mètres d'ascension au milieu des vignes me sont particulièrement difficiles.
Mais ce qui me rassure, c'est que c'est un peu pour tout le monde pareil. Puis une centaine de mètres de plat, permet de récupérer un peu avant de regrimper encore quelques centaines de mètres. On entre dans les sous-bois avec une descente très sèche sur un sol bitumé, puis on remonte un peu jusqu'au moment où j'entre dans une rue de Bulligny, la Rue du Moulin. J'allonge la foulée car maintenant c'est une longue et scabreuse descente jusqu'à la ligne d'arrivée. Je tourne sur ma droite Rue du Bois la Dame et je continue mon effort avec pour point de mire l'église et je franchis la ligne d'arrivée 71ème/213 en 1h34'38''.
Mais ce qui me rassure, c'est que c'est un peu pour tout le monde pareil. Puis une centaine de mètres de plat, permet de récupérer un peu avant de regrimper encore quelques centaines de mètres. On entre dans les sous-bois avec une descente très sèche sur un sol bitumé, puis on remonte un peu jusqu'au moment où j'entre dans une rue de Bulligny, la Rue du Moulin. J'allonge la foulée car maintenant c'est une longue et scabreuse descente jusqu'à la ligne d'arrivée. Je tourne sur ma droite Rue du Bois la Dame et je continue mon effort avec pour point de mire l'église et je franchis la ligne d'arrivée 71ème/213 en 1h34'38''.
Au classement général des ''6 Jours du Toulois'', je suis classé après la première étape, 41ème.
Sébastien Nicolas (US Toul), termine 8ème/213 en 1h19'45'' (6ème au classement des ''6 Jours'') :
Sébastien Payet (US Toul) termine 30ème/213 en 1h25'43'' (12ème au classement des ''P'tis Jours'') :
Pierre Franckhauser (US Toul) termine 39ème/213 en 1h27'33' (15ème au classement des ''P'tits Jours'') :
Eric Duguet (US Toul) termine 177ème/213 en 1h52'30'' :
Un bon ravitaillement en liquide est le bienvenu. Quelques étirements et retour à la voiture pour déposer mon dossard. Ensuite je pars faire un petit footing de récupération, mais les premiers mètres sont difficiles car j'ai mal un peu partout. Mais c'est tout de même nécessaire en pensant aux autres étapes à venir, dont celle de demain.
Puis je me change et je retourne au niveau de la ligne d'arrivée. En attendant les résultats officiels, la Mairie de Bulligny, offre le pot de l'amitié à toutes les personnes présentes. C'est sympa cette petite tradition !
Puis une fois que les résultats sont affichés, je quitte Bulligny pour rentrer sur Nancy où je passe la semaine complète. Prochaine étape, demain 19 heures à Ecrouves !
3 commentaires:
Bon courage Jeff pour ces 6 jours!!
Thierry
merci Thierry, à bientôt
Passionnant et très très bien commenté , merci de retransmettre fidèlement cette magnifique épreuve.
Après 10 ans d' absence (forcée) j' ai la satisfaction de participer aux petits 6 jours. Quelle exigence physique ...le fait de commencer par le juge de paix était risqué, finalement c' est un bon choix.La convivialité est toujours parfaite et j' ai eu plaisir à " soutenir un autre "Alain " et remorquer hier une "Miss" qui a eu un courage énorme à finir à Foug. Comme quoi la course à pied étant un sport pas si individuel que ça .
Bon courage Jeff .
AL1
Enregistrer un commentaire