Dimanche 13 septembre 2015
Comme presque tous les ans, le début
de saison des coureurs seine et marnais débute pour la plupart sur
le parcours du 10 km Forestier de Roissy-en-Brie. C'est une course
sans grande difficulté mais avec des appuis assez incertains car la
plupart du tracé se fait en sous-bois. En parlant chiffres,
aujourd'hui c'est la 192ème course que je fais sous les couleurs de
Marne-et-Gondoire Athlétisme. C'est donc maintenant sous ce maillot
que j'en ai fait le plus car j'avais auparavant fait 191 courses sous
les couleurs de l'Olympique de Marseille Athlétisme, 2 sous le
maillot de la France et 20 en non licencié, ce qui fait donc la
405ème ici-même.
Ce matin, donc direction
Roissy-en-Brie. Le temps est assez menaçant mais en regardant la
météo, la pluie ne devrait arriver que vers midi. Ce qui devrait
nous laisser le temps de courir au sec. Le brouillard du matin nous a
fait arriver un peu plus tard que d'habitude. Nous nous stationnons
sur le parking de la Gare de Roissy. Ludo, Laurent et Philippe, de
mon club, arrivent au même moment. Un petit peu de marche pour aller
jusqu'à la Ferme de l'Ayau, où le village de la course y est
installé comme les années précédentes.
Nous retrouvons le reste du club.
Aujourd'hui il y aura 15 coureurs de Marne-et-Gondoire Athlétisme :
Edwige BERGAMASCHI, François-Charles BLONDEL, Franck BORDERON,
Lilian CROIZIER, Philippe DE BRITO, Laurent FOSCHIANI, Nathalie
JADOT, Nicolas PAINEAU, Thierry PAPPALARDO, Ludovic PIERRONNET, Joël
PREVOST, Virgilio RODRIGUES, Jean-Christophe SAVE, Philippe TOMAS et
moi. Thierry, notre Président, va chercher au stand l'enveloppe
contenant tous nos dossards. Je récupère le numéro 385.
Retour à la voiture, puis nous allons
nous échauffer sur une partie du parcours. Une fois qu'on entre sur
le chemin de terre, le ciel noircit de plus en plus et juste au
moment où nous faisons demi-tour car l'heure du départ de la
course, quelques gouttes se mettent à tomber et aussitôt une énorme
averse s'abat sur nous. On essaye de s'abriter sous les arbres mais
il pleut tellement fort que ça traverse les feuillages. On poursuit
alors jusqu'au pont qui se trouve à 200 mètres de la ligne de
départ et on s'y arrête. Il y a de plus en plus de coureurs qui
nous rejoignent et l'averse est de plus en plus violent. Mais une
dizaine de minutes plus tard, cette pluie s'arrête comme elle était
venue.
Je retourne à la voiture pour les
ultimes préparations puis ça va être le moment de se rendre au
départ qui se trouve après le parc paysager de la Ferme de l'Ayau,
Avenue Panas. Je retrouve les autres coureurs de mon club et on fait
une photo de groupe. Il ne pleut plus et il ne fait pas froid du
tout, mais les chemins risquent d'être bien détrempés. Tout à
l'heure j'avais rencontré quelques amis qui vont également
participer à ce 10 km, comme Damien MORIN, Rémi LALANNE,
Jean-Michel PEINE, Christophe LE VAILLANT ainsi que les coureurs du
PAAC.
On se faufile tous dans le sas de
départ et les coureurs de notre club sont assez ''surexcités''
surtout Ludo et Laurent (pour ne pas trop changer!!!). Mais c'est
dans l'excellente ambiance qu'on est tous prêts à prendre ce
départ. J'espère que ça va bien se passer pour moi aujourd'hui,
car vendredi matin pendant un court entraînement j'ai eu un
malaise. Je ne suis pas en grande forme mais ça va beaucoup mieux ce
matin.
Le coup de pistolet retentit et nous
sommes environ 600 coureurs à nous élancer sur l'Avenue Panas. Je
me cale aussitôt dans la foulée de Ludovic et je vais me forcer à
y rester. Devant, les meilleurs du club sont déjà bien loin, et
Philippe, Joël et J-C sont quelques mètres devant nous. Nous
passons sous le pont où nous nous sommes abrités tout à l'heure et
on commence à monter le faux-plat qui longe le cimetière.
La montée se passe relativement bien,
mais quand on arrive vers le sommet, j'ai perdu quelques mètres sur
Ludo. Je me cale maintenant dans la foulée de J-C. On continue à
longer le cimetière en tournant sur la gauche et nous sommes
maintenant dans le faux-plat descendant. Ludovic allonge beaucoup
plus la foulée, et moi qui pensais profiter de la descente pour le
recoller, je ne peux que le voir partir. Quand on arrive en bas, on
continue encore un peu tout droit sur le plat, puis la route tourne
sur la droite. On fait 100-200 mètres puis nous quittons la route
pour pénétrer sur le chemin de terre qui va nous amener dans la
Forêt Régionale de Ferrières. Je passe juste devant
Jean-Christophe au moment où on franchit le km 1.
Le sol est bien troué avec de
nombreuses ornières remplies d'eau et de belles projections de boue.
On est déjà dans un bel état de propreté ! Le chemin tourne
sur la droite mais reste autant défoncé. J'essaye de garder le même
écart avec Ludo mais l'écart est quand même important. Ça tourne
légèrement sur la gauche puis aussitôt sur la droite. Je suis un
peu seul car il y a un petit trou avec les coureurs devant moi et les
autres sont juste derrière. J'aurais besoin d'un coup de main pour
essayer de revenir. Tout au bout, je tourne sur la droite et le
chemin devient bitumé même s'il y a encore de très nombreux trous.
Mais au moins ça glisse beaucoup moins. Vers le km 3,
Jean-Christophe et Jean-Michel reviennent à ma hauteur. Les deux
m'encouragent à m'accrocher et J-C passe aussitôt devant. Je ne
peux pas changer de rythme pour l'accompagner. Jean-Michel reste à
mes côtés et j'arrive à rester avec lui quelques centaines de
mètres, mais je ne me sens plus bien, j'ai l'impression de plafonner
et d'être très fébrile. Je lâche prise.
On arrive dans une sorte de petite
clairière et on continue sur le chemin qui se trouve en face mais
légèrement sur la droite. On poursuit pendant plusieurs centaines
de mètres, puis nous tournons sur la gauche. La ligne droite paraît
vraiment interminable. Elle est longue d'environ un kilomètre mais
comme elle est étroite et bien rectiligne, on a l'impression que
c'est super long. J'entends de nouveaux encouragements qui me sont
destinés. C'est Christophe qui me rejoint et me double. Un peu plus
loin, un autre coureur me double et échange quelques mots avec moi.
Il est très gentil mais quand il me dit qu'habituellement je suis
devant lui, alors j'en prends un nouveau coup derrière la tête. On
tourne à gauche, puis passage au ravitaillement que j'ignore et
passage au km 5 juste avant de retourner une fois de plus à gauche
pour une nouvelle longue ligne droite d'un kilomètre.
Ça va pas bien mais j'essaye de m'accrocher. On finit par revenir à la sorte de petite clairière et on prend le chemin de face. J'ai passé le km 7 puis Youssef et Jacky, un de nos coachs, qui sont sur le bas-côté m'encouragent. Il y a un second ravitaillement, j'en profite pour boire un peu histoire de voir si ça me fait aller mieux ou pas. Je dirais : ou pas ! Nous poursuivons tout droit mais nous ne sommes plus sur le chemin étroit bitumé, c'est à nouveau de la terre, des ornières pleine d'eau, … Au bout on tourne sur la gauche et à cet endroit là, la bénévole nous indique correctement le virage et ne perd pas son temps car elle … tricote en même temps !
Ça va pas bien mais j'essaye de m'accrocher. On finit par revenir à la sorte de petite clairière et on prend le chemin de face. J'ai passé le km 7 puis Youssef et Jacky, un de nos coachs, qui sont sur le bas-côté m'encouragent. Il y a un second ravitaillement, j'en profite pour boire un peu histoire de voir si ça me fait aller mieux ou pas. Je dirais : ou pas ! Nous poursuivons tout droit mais nous ne sommes plus sur le chemin étroit bitumé, c'est à nouveau de la terre, des ornières pleine d'eau, … Au bout on tourne sur la gauche et à cet endroit là, la bénévole nous indique correctement le virage et ne perd pas son temps car elle … tricote en même temps !
Il ne reste que deux kilomètres et
j'arrive un peu à hausser mon rythme pour essayer de limiter les
dégâts. Je prends la foulée d'un coureur qui a l'air de bien
tourner. D'ailleurs on remonte quelques places. J'arrive à revenir à
15 km/h mais je serre vraiment les dents. Nous tournons sur la droite
puis au bout nos tournons à gauche. Je vois au bout le panneau du km
9. Une fois à cette hauteur, on continue tout droit mais on quitte
le chemin pour reprendre la route. Il ne reste plus qu'à faire le
premier kilomètre de la course mais en sens inverse.
On tourne à gauche et donc le
faux-plat descendant de tout à l'heure, nous devons donc le monter.
Je pioche un peu car même si c'est une montée douce, elle est
placée en fin de course et je ne suis vraiment pas bien. Puis une
fois en haut, nous basculons dans la descente de l'autre côté du
cimetière. J'essaye d'allonger la foulée et je passe sous le pont.
Il ne reste plus que 250 mètres de courses. Je remonte quelques
coureurs et je franchis la ligne d'arrivée 113ème/590 en 41'49''.
Je restitue ma puce de chronométrage
et je passe au stand où un sac à chaussures nous est offert. Puis
je m'arrête car je n'arrive pas à stopper mon tremblement. Ça ne
va pas bien fort. J'attends de nombreuses minutes puis ça a l'air de
revenir mieux. Je vais prendre un ravitaillement et je rejoins mon
club.
On prend le temps de prendre quelques
photos de groupe avec notre bel état de saleté. Mais de face on ne
peut pas trop s'en rendre compte car les dégâts sont à l'arrière !
Puis nous retournons tous aux voitures pour nous changer avant
d'aller faire une petite séance de récupération. Je pars faire
cette récupération avec Ludo, Laurent et les deux Philippe,
toujours dans la très bon humeur.
Puis nous allons à la Ferme de l'Ayau
pour consulter les résultats officiels puis pour participer à la
cérémonie protocolaire des récompenses.
Il y a 590 arrivants. Quelques
résultats :
13ème en 34'48'' : Bruno PHILIPPONA
(PAAC) (1er V1M)
14ème en 34'52'' : Franck
BORDERON (MEGA) (2ème V1M)
17ème en 35'28'' : Lilian
CROIZIER (MEGA)
24ème en 36'20'' : Virgilio
RODRIGUES (MEGA) (2ème V2M)
25ème en 36'24'' : Damien MORIN
(Non licencié)
30ème en 36'52'' : Thierry
PAPPALARDO (MEGA)
33ème en 36'56'' : Nicolas JAECK
(PAAC)
38ème en 37'10'' : Gilles
TROPLENT (PAAC)
43ème en 37'38'' : Joël PREVOST
(MEGA)
47ème en 38'01'' : Nicolas
PAINEAU (MEGA)
54ème en 38'46'' : Philippe DE
BRITO (MEGA)
61ème en 39'05'' : Ludovic
PIERRONNET (MEGA)
81ème en 40'21'' :
Jean-Christophe SAVE (MEGA)
93ème en 40'49'' : Christophe LE
VAILLANT (ES Saint-Pathus-Oissery)
98ème en 40'59'' : Jean-Michel
PEINE (Chessy Triathlon)
113ème en 41'49'' : Jeff BACQUET
(MEGA)
129ème en 42'34'' : Nathalie
JADOT (MEGA) (1ère V1F)
141ème en 42'58'' : Edwige
BERGAMASCHI (MEGA) (1ère V2F)
170ème en 44'20'' : Laurent
FOSCHIANI (MEGA)
180ème en 44'44'' :
François-Charles BLONDEL (MEGA)
195ème en 45'34'' : Myriam JACOBS
(PAAC) (3ème V1F)
287ème en 48'22'' : Philippe
TOMAS (MEGA)
462ème en 56'51'' : Rémi LALANNE
(UA Villenoy)
Par équipe MARNE-ET-GONDOIRE
ATHLÉTISME termine sur la troisième marche du podium.
Puis place aux podiums.
Podium V1F :
2ème Anne-Claire DI SANIA (Val
d'Europe Athlétisme), 1ère Nathalie JADOT (MEGA), 3ème Myriam
JACOBS (PAAC)
Podium V1M :
2ème Franck BORDERON (MEGA), 1er Bruno
PHILIPPONA (PAAC)
Podium V2M :
2ème Virgilio RODRIGUES (MEGA), 1er
Jean LETABI (US Roissy-en-Brie)
Podium par équipe :
3ème MARNE-ET-GONDOIRE ATHLÉTISME
Un apéritif est ensuite offert à
toutes les personnes présentes mais je dois partir car cette
après-midi je dois aller travailler. Sisi !!! La semaine
prochaine, si mes problèmes de malaise me laissent tranquille, je
vais faire deux nouvelles courses dont une plus longue dimanche.
Suite de l'aventure donc la semaine prochaine !!!
2 commentaires:
felicitations pour tes photos et tes commentaires je suis un coureur du Val d Europe athlé 77et je suis tombé par hasard sur ton blog il y a quelque temps c est un plaisir de te lire , au plaisir de se croiser sur une prochaine course
Je te remercie Pascal, c'est gentil de ta part.
Oui au plaisir de ce soir, certainement dans les semaines à venir
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