Vendredi 15 juin 2018
Ma dernière participation aux Foulées
Briardes de Brie-Comte-Robert, remonte à 2011. C'était d'ailleurs
la seule fois que j'y suis allé. Je continue à essayer de retrouver
peu à peu une bonne condition physique. Le dos n'est pas guéri mais
il va mieux. Merci à mon excellent kiné ! Je ne connais pas le
parcours de cette course qui est tout nouveau. A en croire le
descriptif, il est roulant. Ce qui ne peut que m'avantager en ce
moment car le moindre dénivelé me bloque. Mon seul 10 km depuis 7
mois ayant eu lieu à Melun il y a deux semaines avec à la clé un
chrono de 44'22'', l'objectif sera de m'approcher des 43 minutes,
mais surtout d'être sous la barre des 44 ! Je ne veux pas aller
plus vite que ce que je suis capable de faire actuellement alors si
je pouvais gagner 30 secondes à chaque 10 kilomètres, ça me
comblerait parfaitement !
C'est le club du Sporting Club Briard
Athlétisme, qui organise cette course, avec le soutien de la Mairie
de Brie-Comte-Robert. Trois courses sont au programme :
- 18h30 : 1 kilomètre pour les jeunes nés de 2007 à 2011.
- 19h00 : 5 kilomètres pour les 2002 et avant.
- 20h00 : 10 kilomètres pour les 2001 et avant.
Le club du PAAC sera représenté par
une dizaine de coureurs. A priori, tous sur le 10 kilomètres. 20
heures est une heure un peu spéciale et peu habituelle pour une
course, mais ça va me préparer aux 6 Jours du Toulois qui débutera
deux jours plus tard à proximité de Nancy avec la plupart des étapes à 19 heures. Mais
tout ça, sera une autre histoire...
Me voilà sur mon second vrai 10
kilomètres de l'année et surtout depuis ma reprise. Après
plusieurs jours avec un temps plus que moyen et beaucoup de pluie, ce
soir il y a une belle chaleur accompagnée d'un vent quasi nul. Quand nous arrivons sur
le parking Fossés, à deux pas du parc de l'Hôtel de Ville, je
prends la seule place disponible à ce moment-là. Quand je regarde
la température affichée, il y a encore 26 degrés alors qu'il est
18h15. Ce qui nous laisse 1h45, avant le départ du 10 kilomètres.
Nous nous dirigeons vers le parc de l'Hôtel de Ville où le
''village'' de la course est installée.
J'y retrouve David, qui fait la queue
pour s'inscrire. Il va participer au 5 kilomètres. En ce qui me
concerne ça va plus vite car c'est mon club du Pontault AAC qui a
effectué nos inscriptions. Je vais porter le dossard numéro 28.
Puis je pars marcher avec mon fils-photographe sur la Rue de Verdun
qui est l'artère principale de la course. Je peux me rendre compte
qu'il y a un long faux-plat de 400 mètres qu'il faudra couvrir à
deux reprises sur le 10 kilomètres. J'y croise un autre copain,
Jacques, qui fera la même course que David, ainsi que
l'indéboulonnable Fabien du club du LCBA. Il va s'aligner sur la
même course que moi. Retour à la voiture pour épingler le dossard
sur mon débardeur de club et me préparer. Puis je file vers la
ligne de départ pour encourager les copains du 5.
Mais un léger soucis a provoqué un
petit retard sur les différents départs. Ça me permet de retrouver
tous les copains, comme Bruno S. que je n'avais pas vu depuis bien
longtemps, Rémi et Fred de l'UA Villenoy. Fred est accompagnée de
sa chérie Ketsia qui sera comme lui chez les hommes, la favorite
chez les femmes. Je tombe aussi sur Nico, l'ultra favori, épaulé par sa vététiste préférée, Marylin. Et sans oublier, mon
club avec Bruno et Myriam, favoris aussi au podium, Cédric, Laure,
Marie-Lise, Julie et Sophie.
COURSE DU 5 KM :
Peu avant le départ, je débute mon
échauffement sur la Rue de Verdun, dans le faux-plat montant, pour retrouver un peu plus haut, le passage du petit peloton de cette
première course adultes. En haut, David passe à la quatrième
place, quelques mètres derrière le trio de tête. Un peu plus loin,
Jacques se trouve aux alentours de la quinzième position. Sur le
retour de la Rue de Verdun, Jacques n'a pas changé de position, mais
David semble un peu dans le dur et se trouve maintenant cinquième.
Un peu plus tard dans la course, nous retrouvons tout ce beau petit
monde sur le petit chemin de terre. David a perdu une nouvelle place,
mais sa foulée reste plus que correcte ! On file ensuite à
l'arrivée pour voir David finir 6ème en 18'27'' et Jacques 15ème
en 24'00 tout rond. Bravo à vous deux les gars ! Et surtout record personnel à la clé pour David !!!
Petit diaporama du 5 km :
Je retourne à la voiture pour enfiler
le débardeur rouge avec le dossard épinglé, puis je me dirige vers
la ligne de départ Rue de Verdun où il y a un peu d'ombre. Il y a
une belle différence de température entre les parties ensoleillées
et ombragées.
COURSE DU 10 KM :
Je me place derrière la ligne de
départ dessinée Rue de Verdun, un peu après celle de Pierre Curie.
Nous sommes une petite centaine de coureurs prêts à nous élancer.
Le jour et l'horaire peuvent expliquer ce nombre de coureurs. Mais
c'est déjà pas mal ! Finalement, notre course va démarrer à
l'heure.
Il est 20 heures quand le départ est
donné. Ne pas partir trop vite car il va falloir digérer le long
faux-plat montant dès le départ. Je me cale à 15 km/h. Ça passe
bien. J'aperçois au loin Nico qui a déjà pris plusieurs longueurs
d'avance sur un petit groupe composé au moins de Fred, Bruno et
Rémi. Mais je suis trop loin pour voir les autres.
La route est maintenant coupée en deux
par un terre-plein central. Nous devons courir sur la partie la plus
à droite car il faudra revenir par l'autre côté. C'est désormais
plat. Je vois au bout, un rond-point où il faudra faire demi-tour.
Mais je n'y suis pas encore, ce qui n'est pas le cas des leaders de
la course toujours emmenés par Nico avec un écart qui continue à
se creuser sur ses poursuivants dont le duo Bruno-Fred. A mon tour
d'arriver à ce fameux rond-point. J'en fais le tour avant de me
relancer. Je passe le km 1 et je croise les filles du PAAC. D'abord
Myriam, puis Marie-Lise et Laure. Un peu plus loin, Julie est avec
Sophie. Je continue toujours tout droit, puis il faut prendre à
droite Route des Férolles.
Nous nous trouvons dans une zone
industrielle, mais la route reste bien correcte. Petite courbe sur la
droite, où Ketsia me double en m'encourageant. Puis, juste après le
panneau indiquant le km 2, Cédric me lâche. J'essaye de le suivre
un peu, mais à la sortie du virage serré sur la gauche qui me
permet d'atteindre la Rue Gloriette, la relance m'est fatale. Il part
inexorablement. La chaussée dans cette Z.I. est large. Je n'épouse
pas les courbes des trottoirs, préférant plutôt prendre la ligne
idéale pour aller au plus court en plein milieu. Bruno S. me double
à son tour alors qu'il se trouve dans un petit groupe. Nous allons
jusqu'à un autre rond-point s'en en faire le tour. Il faut seulement
tourner à gauche sur le Chemin de Villemenon que je quitte quelques
centaines de mètres plus loin, pour tourner à gauche et me
retrouver sur un chemin de terre relativement roulant. Mais juste au
passage du km 3, une belle zone de boue est à éviter en montant sur
le petit talus. Ce qui provoque une nouvelle relance une fois cette
zone franchie. Une longue ligne droite va me faire sortir de ce long
chemin de terre.
En fait, ce chemin de terre s'arrête
seulement une fois où on se retrouve sur la Rue de Verdun. Je
l'emprunte une vingtaine de mètres dans le sens inverse de notre
premier passage quelques centaines de mètres après le départ,
avant de tourner à droite, où je prends la Rue de l'Industrie avec
le soleil en plein dans les yeux. Les nombreux changements de
direction provoquent autant de changements de luminosité.
Depuis le km 2, je suis un peu dans le
dur. Je me demande si mon objectif de faire mieux qu'à Melun
pourrait être atteint. Pourtant, j'aimerai me voir dans les 43
minutes pour continuer ma progression post-reprise. Nous n'allons pas
jusqu'à la fin de la Rue de l'Industrie car il faut prendre un
virage à gauche pour accéder à la Rue Jean Nicot. Plus loin,
encore à gauche Rue Pierre Curie, qui se termine par un faux-plat
descendant permettant de se relancer. En bas, c'est soit à gauche
pour entamer le second tour, soit à droite vers la ligne d'arrivée.
Mais cette seconde solution ne se fera qu'à l'issue du prochain tour. Passage
devant le ravitaillement avec un peu d'eau pour me rafraîchir et me
revoilà dans le long faux-plat montant de 400 mètres. Je vais moins
vite qu'au tour précédent sur cette partie, mais je la gère mieux
et j'arrive même à accélérer.
Je suis seul depuis un bout de temps.
L'écart derrière moi est maintenant important, et un groupe de
trois coureurs a une centaine de mètres d'avance sur moi, mais je me
rends compte que j'arrive à grignoter petit à petit ce retard. Je
me force à ne pas me mettre dans le rouge pour tenter de revenir.
J'opte pour un train plus élevé. Lorsque j'arrive au rond-point où
il faut faire demi-tour, je peux plus facilement jauger de ce retard
qui ne cesse de se réduire. A la relance, je croise Myriam, puis
Marie-Lise un peu plus loin. Puis c'est au tour de Laure et de Julie.
Je n'ai pas vu Sophie.
Virage à droite Route des Férolles.
Je vais beaucoup mieux. Je pense que j'ai retrouvé mon second souffle
dès l'entame de la deuxième boucle. Je ne cesse de me rapprocher du
groupe de trois qui est composé d'un premier coureur avec une dizaine de mètres
d'avance sur les deux autres. Je fais la jonction avec les deux juste
dans le virage serré sur la gauche pour prendre la Rue Gloriette. Je
passe un premier coureur et au moment où je me cale juste derrière
le second, ce dernier met une vive accélération à laquelle je
réponds immédiatement. Je le passe puis le lâche en maintenant un
train rapide. D'ailleurs, je reviens un peu plus loin, sur le coureur qui avait un peu
d'avance. Deux virages plus loin, me revoilà sur le
long chemin de terre et cette petite zone boueuse à éviter. Vers la
fin de ce chemin, le dernier coureur que j'avais doublé me repasse, encouragé par de nombreux amis à lui. Pour ma part, David
accompagne mon fils pour m'encourager. Merci à tous les deux.
Quand je reviens sur la Rue de Verdun,
ce coureur m'a même mis 5-6 mètres. Puis, nous tournons à droite
Rue de l'Industrie. Je reviens rapidement sur lui, me protégeant
quelques secondes du vent derrière avant de le repasser et en
l'encourageant à se protéger à son tour derrière moi. Mais plus
on avance, moins j'entends ses pas. Il va réussir à tenir seulement
jusqu'à la fin de cette Rue de l'Industrie. Sur cette seconde
boucle, au lieu de tourner à gauche Rue Jean Nicot, là, on doit
aller plus loin. Ça avance pas mal pour moi. L'écart continue à
s'accroître derrière. Devant, je n'ai plus qu'une bonne
centaine de mètres de retard sur d'autres coureurs, mais il ne reste
plus assez de temps pour pouvoir espérer revenir. Je tourne encore à gauche pour prendre la Rue
du Coq Gaulois, puis à droite Rue Jean Nicot et aussitôt encore à
gauche Rue Pierre Curie. Me voilà dans la partie en faux-plat
descendant. En bas, je tourne cette fois-ci à droite sur la Rue de
Verdun avec l'arche d'arrivée en point de mire. Encore un petit
effort avant de franchir la ligne d'arrivée 28ème/81 en 42'41''.
Ce qui me fait gagner 1'41'' sur le 10
km de Melun. Je suis très satisfait, mon objectif étant largement
atteint, même bien dépassé. 28ème place comme mon numéro de dossard ! Je vais directement au Parc de
l'Hôtel de Ville pour y prendre le ravitaillement final avec du coca
et surtout des quartiers d'orange. J'y retrouve Nico qui a gagné
facilement ainsi que Fred (2ème) et Bruno (3ème). Ces deux derniers
ont joué les chevaliers servants une fois leur course terminée, car
Fred est retourné sur le parcours encourager Ketsia qui va gagner
chez les femmes, pendant que Bruno en fait de même avec Myriam qui
terminera seconde féminine !
Ici, pas de tee-shirt technique en
guise de cadeau. Ouf, avec les centaines qui sont à la maison !!!
Par contre, il y a un choix entre quatre coloris pour se voir offrir
une lampe frontale. J'ai choisi la bleue et c'est d'ailleurs la
dernière de cette couleur. C'est vrai que j'aurais pu prendre la
rouge aux couleurs du PAAC, mais je n'y avais même pas pensé.
J'avais choisi la bleue aux couleurs de l'OM !
Je retrouve Fabien qui a souffert de sa
hanche pendant la quasi totalité de sa course. Nous allons ensemble
voir les résultats rapidement affichés.
Classement du 5 km :
6ème/23 en 18'27'' David GUEDET (non
licencié) –3ème SEM.
15ème/23 en 24'00'' Jacques STAUB (non
licencié) –1er M3M.
Classement du 10 km :
1er/81 en 34'16'' Nicolas GUY (FunRun
77) –1er SEM.
2ème/81 en 34'44'' Frédéric VIOLARD
(UA Villenoy) –1er M1M.
3ème/81 en 34'47'' Bruno PHILIPONA
(PAAC) –1er M2M.
5ème/81 en 37'05'' Rémi MIGLIORE (UA
Villenoy) –2ème M2M.
16ème/81 en 40'16'' Ketsia JACQUET (AC
Pays Meaux) –1ère SEF.
23ème/81 en 41'39'' Cédric GRUNDHEBER
(PAAC).
26ème/81 en 42'16'' Bruno SOUCHET (non
licencié).
28ème/81 en 42'41'' Jeff BACQUET
(PAAC).
36ème/81 en 44'00'' Myriam JACOBS
(PAAC) –1ère M2F.
42ème/81 en 44'32'' Marie-Lise WATTEL
(PAAC) –2ème M2F.
54ème/81 en 48'50'' Laure COSTE
(PAAC).
59ème/81 en 50'49'' Julie FROUCHT
(PAAC) –3ème SEF.
65ème/81 en 52'56'' Sophie
PAPADOPOULOS (PAAC).
80ème/81 en 1h07'00 Fabien RAGOT
(LCBA).
C'est maintenant le moment des podiums
en commençant par le 5 kilomètres. David monte sur le podium en
catégorie senior homme. Jacques l'emporte en catégorie master 3.
Bravo à tous les deux !
Puis, c'est maintenant au tour des
coureurs du 10 kilomètres de se voir récompenser. Pas de
podium au scratch mais uniquement en catégorie. Nico, sans
surprise, monte sur la plus haute marche en senior homme. Ketsia et
Julie partagent le podium en catégorie senior femme avec la 1ère et
la 3ème place. Puis c'est Fred qui monte tout en haut chez les
masters 1, quelques instants avant Bruno qui en fait de même chez
les masters 2, avant de terminer par Myriam et Marie-Lise qui montent
respectivement sur la première et la seconde marche en master 2
femme. A noter le record perso de Cédric.
Bravo à tout le monde. Une course bien
sympa, bien organisée, restant roulante mais où il
faut être en forme car les relances sont bien présentes. Bien
content d'y être venu. En plus mon chrono continue de descendre
petit à petit. Dans deux jours, je serai sur la première étape des
''6 Jours du Toulois'' pour un autre style d'aventure avec au programme 6 jours de
course en une semaine ! Et un grand merci à notre photographe Lucas :
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