77ème Tour de Houilles (78)

Dimanche 24 octobre 2021


Place au 77ème Tour de Houilles dans les Yvelines. 77... ce n'est pas rien ! Le Tour de Houilles est une des plus anciennes courses sur route de France. D'ailleurs, ce sport se porte très bien dans cette commune Ovilloise car sa petite sœur (la Corrida de Houilles), née en 1972, est tous les ans un des derniers rendez-vous internationaux de l'année. Même si j'aime venir ici, il est vrai que ma dernière apparition dans cette ville n'est pas un bon souvenir du tout car en 2019 lors de la Corrida et après seulement 800 mètres de course, je me suis déchiré le mollet droit sur de très nombreux centimètres. J'étais blessé depuis août et en compensant sur l'autre jambe voilà ce que ça a donné. Résultat : pas le moindre sport jusqu'en juin. Du coup, cette année j'espère une petite revanche même si ce n'est pas la Corrida (où j'ai couru trois fois), mais le Tour de Houilles (avec une participation en 2011). Le parcours est composé de trois boucles identiques avec une côte et un long faux plat descendant par tour. Le but est de faire le mieux possible mais sans toutefois aller à la limite car la semaine prochaine... y'a Marseille-Cassis !


C'est sous la houlette de la section athlétisme du club des Sports Olympiques de Houilles que cette course est organisée. Deux épreuves distinctes, le 10 km nommé le ''Tour de Houilles'' et le 6,9 km appelé ''l'Ovilloise'', ont un départ commun à 9 heures 30. Comme écrit plus haut, il y a trois tours pour le 10 bornes et deux pour la course loisir. Le Tour de Houilles est labellisé régional, qualificatif au Championnat de France et cette année sert de support au Championnat des Yvelines du 10 km. Et il ne faut pas oublier que courir ici permet indirectement d'aider l'association ''VAINCRE PARKINSON'' car un euro leur est reversé sur chaque inscription (https://vaincre-parkinson.com/).


Pour dire combien il fait froid aujourd'hui, j'ai du gratter assez fortement le pare-brise de mon véhicule avant de prendre la direction de Houilles ! Pendant le trajet je supporte très bien le bonnet vissé sur la tête. Une heure plus tard, je me stationne juste devant l'Hôtel de Ville de Houilles, à moins de 200 mètres de la ligne d'arrivée et du lieu de l'implantation du ''village'' de la course. Parfait ! Mais même si le thermomètre a basculé du côté positif, les trois degrés nous rappellent bien leur présence. Je vais récupérer mon dossard. Il faut montrer le pass' sanitaire pour l'avoir. On me donne le numéro 280.






Retour ensuite à la voiture pour épingler ce dossard sur mon débardeur de club. Je vais faire la course vêtu comme la semaine passée à Montereau, donc avec les manchons, histoire de conserver un minimum de chaleur. Je cours trois bons kilomètres en grande partie sur le tracé du parcours dont la montée qu'il faudra grimper trois fois. Avec ce froid glacial, je ne le sens pas trop. Et avec la fatigue due à nos nouvelles journées XXL de boulot, ça n'aide pas. A la fin de mon échauffement, je me rends compte que comme la semaine dernière, il y a un bus transformé en toilettes. C'est vraiment une excellente idée !



Nous sommes environ 500 coureurs à nous glisser derrière la ligne de départ placée tout en haut de la rue de la Marne. Il va falloir être très vigilant. La ligne d'arrivée est tracée 350 mètres plus bas. Nous avons donc trois tours à effectuer sans oublier les 350 mètres supplémentaires en fin de course. Le pistolet se lève vers le ciel puis le coup de feu retentit. Nous nous élançons mais une dizaine de mètres plus loin, un des coureurs chute devant moi. J'arrive à l'éviter de justesse, en espérant que les autres coureurs aient la même chance que moi.




Passage devant la ligne d'arrivée avant de tourner à gauche rue du Maréchal Galliéni. Puis gauche-droite pour la rue Marceau qui nous amène au pied de la montée de la rue de Lorraine. J'ai l'impression de ne pas avancer. Pas parce que je suis là dans la montée, car avant sur le plat l'impression était identique. Une fois en haut, nous tournons à gauche pour la longue ligne droite de la rue Chanzy. Elle est pratiquement plate mais j'ai beaucoup de mal à trouver mon souffle, comme si je suffoquais. Le froid ne me réussit pas aujourd'hui !


650 mètres plus loin, nous tournons à gauche rue Pierre de Coubertin. Au bout, un ''pif-paf'' gauche-droite pour prendre la rue Solferino qui nous conduit jusqu'à la plus longue des lignes droites. Il s'agit de la rue Diderot, qui longe la voie ferrée pendant 700 mètres. C'est plutôt moyen mon ressenti pour le moment. Allez on continue ! Je suis tout en haut du circuit quand je tourne à gauche rue de la Marne juste avant de passer la ligne de départ, signe de fin de premier tour.


J'essaye de relancer un peu la machine dans ce faux-plat descendant. C'est sympa toutes ces personnes positionnées sur les deux trottoirs qui n'hésitent pas à nous encourager. Virage à gauche rue du Maréchal Galliéni où se trouvent le commissariat de police et quelques policiers nous regardant passer. Rue Marceau je franchis le kilomètre 4 avant de tourner à droite et entamer la côte de la rue de Lorraine pour la seconde fois. Je ne suis pas très efficace mais je finis par arriver en haut avant de tourner à gauche. La suite de cette seconde boucle ne m'offre toujours pas de très bonnes sensations mais je suis loin d'être ridicule. Je commence à me sentir mieux une fois que je débouche sur la rue Diderot, le long de la voie ferrée. Au bout je tourne à gauche pour m'engager dans la rue de la Marne et surtout dans le dernier tour de la course. Ce long faux-plat descendant se passe mieux que lors des passages précédents.




Et la suite est du même acabit. Dans la montée de la rue de Lorraine je double des coureurs et une fois en haut je les lâche tout en revenant dans la foulée d'autres runners. Je suis un vrai diesel aujourd'hui. Je poursuis ma remontée sur des coureurs et personne ne s'accroche à moi. Je mets un tour à de nombreux concurrents de ma course, mais également à ceux qui font la 6,9 km. J'arrive au début de la rue Diderot. Je ne relâche pas mon nouveau rythme bien plus efficace. Une fois en haut de la rue de la Marne, je déroule pour essayer de ne plus perdre la moindre seconde. Passage sur la ligne de départ, il ne reste plus que 350 mètres de course. Ça avance très bien. J'aperçois maintenant la banderole représentant la ligne d'arrivée. Allez, un dernier petit effort et je franchis cette ligne 101ème/384 en 40'55''.






Je limite les dégâts, moins de 41 minutes, je prends. C'est le supermarché Auchan de Houilles qui fournit le ravitaillement final. On nous donne individuellement un sachet contenant de quoi boire et se restaurer. Je vais ensuite me changer rapidement à la voiture car il fait toujours très froid. Et on se sent vraiment mieux quand on est sec et propre.




Retour ensuite au ''village de la course'' pour voir les derniers arrivants. Puis c'est le moment de la remise des récompenses et le tirage au sort qui ne m'est pas favorable. Un grand merci à cette très belle organisation et surtout aux bénévoles qui ont été parfaits avant, pendant et après la course. L'expérience des 77 ans du Tour de Houilles se fait très bien ressentir. Une course que je remettrai très volontiers à mon calendrier l'année prochaine. Mais si tout va bien, je serai de retour ici cette année fin décembre pour la Corrida de Houilles. Dimanche prochain, place à mon objectif annuel comme depuis de nombreuses années avec mon 13ème Marseille-Cassis ! A moi le Col de la Gineste !

2 commentaires:

Unknown a dit…

Salut Jeff, bravo pour ta course ! Moi aussi je serai à Marseille pour me taper le col de la Gineste ! On se verra peut-être là-bas ! Sergeiy

Anonyme a dit…

Salut Jeff, bravo pour ta course ! Moi aussi je serai à Marseille pour me taper le col de la Gineste ! On se verra peut-être là-bas ! Sergeiy