23ème Corrida Pédestre d'Abbeville (80)

Dimanche 14 décembre 2014

Aujourd'hui c'est la 23ème édition de la Corrida d'Abbeville. Une course que je n'ai faite pour le moment qu'une seule fois, c'était l'an dernier en 2013, alors que pourtant je suis né dans cette commune. Je garde un excellent souvenir de l'année passée avec une foule immense pour encourager tous les coureurs. Une foule massée sur plusieurs rangées et sur tout le circuit long de plus de 2 kilomètres. Donc cette année, il n'était pas question que je rate cette course organisée de main de maître par le club local le SC Abbeville Athlétisme.

Je ne serai pas le seul de ma famille à participer à cet événement. Quatre courses sont au programme, dont trois pour les enfants, et toutes les courses seront couvertes par au moins un membre de ma famille. Tout d'abord ça va commencer avec mes neveux sur le 200 mètres avec Tristan , suivi de de Toinin sur le 800 mètres, puis mon fils Lucas sur le 1500 mètres et pour finir, la Corrida proprement dite où je serai accompagné par mon frère Olivier. Sans oublier nos photographes maison et les amis sur le bord de la route prêts à nous encourager.

Nous arrivons sur place vers 12h30 en sachant que le départ de la première course est prévue à 13h30. On a pu se stationner sans problème à côté du lieu de travail de mon frère, donc à proximité du centre ville d'Abbeville qui est le lieu qui accueille toutes les courses. Aujourd'hui il ne pleut pas contrairement à vendredi soir lors de ma course à Montdidier. Il fait un ciel bien bleu, un vent quasiment nul mais une température proche du 4 degrés.

Nous commençons par aller récupérer les dossards des enfants dans le hall de l'Hôtel de Ville. J'en profite pour inscrire Lucas qui lui n'était pas inscrit contrairement à ses deux cousins. Puis je vais avec mon frère à la Salle des Fêtes qui abrite le secrétariat de la Corrida et donc de la course du 8 kilomètres. Nous allons y retirer nos dossards. J'ai le numéro 186. On nous offre de la confiture ''Mère Noël'' à base de pommes, de pruneaux, d'oranges, de citron, de figues, de rhum et d'épices ! Puis c'est le moment d'aller échauffer les enfants car l'heure tourne et la première épreuve s'approche.

COURSE DU 200 METRES :

Tristan est le premier de nous cinq à se présenter derrière sa ligne de départ. Il y a une quinzaine de participants à cette course. Elle va consister à faire une ligne droite puis faire le tour de la très grande Place Max Lejeune, du nom de l'ancien maire de la commune, puis à la fin de ce tour, ils franchiront la ligne d'arrivée située juste devant l'entrée du hall de l'Hôtel de Ville. Les organisateurs annoncent la course d'ici 5 minutes. Tristan est bien concentré. Il n'était pas très motivé pour y prendre part. Enfin plus anxieux que pas motivé ! Mais il a l'air d'être content d'être là derrière la ligne de départ.

Juste après 13h31, Olivier Fréville s'élance sur son vélo pour ouvrir la route aux enfants et le départ de la course est donnée. Ils prennent tout droit en direction de la Place Max Lejeune. Après une cinquantaine de mètres, les premiers pénètrent sur cette place. Et Tristan est pour le moment un excellent second ! 

Puis, une fois dans le tour de la Place, Tristan se place à la hauteur du premier. Cette place a la spécificité d'être comme un rond-point sauf qu'il n'est pas rond mais rectangulaire. Et en plus c'est un très grand rectangle.

J'accompagne du trottoir Tristan qui commence à accélérer. Dans le début de la courbe qui va les amener sur la dernière ligne droite, il passe juste devant l'enfant qui menait depuis le début. A mi-courbe il s'inquiète un peu, ça se voit sur son visage, et il commence à se retourner. Je lui dis que s'il continue comme ça et surtout sans se retourner, il sera alors sur de gagner.

Il écoute parfaitement ce que je viens de dire et sort de la courbe pour se retrouver à l'entrée de la dernière ligne droite. Il finit très vite même si le second ne se trouve pas bien loin de lui. Mais il ne va pas fléchir du tout et il va terminer 1er de la course !!! Bravooooooooo !!!

COURSE DU 800 METRES :

Ensuite c'est au tour du grand frère de s'y coller. Ils sont beaucoup plus nombreux sur cette course. Une soixantaine d'enfants se placent derrière la ligne de départ qui est située au même endroit que sur celle de son frère. Toinin se place derrière tout le monde et semble un peu inquiet, mais une fois le départ donné ça devrait aller beaucoup mieux.

Le départ est donné. Les enfants partent derrière le vélo d'Olivier Fréville. Ça part très vite pour les premiers et Toinin se retrouve en fond de classement. Une fois sur la Place Max Lejeune, ils tournent la prennent sur la droite, contrairement à la course précédente. Ils la quittent dès la première sortie à l'angle de l'Hôtel de Ville.

Toinin remonte la Rue du Maréchal Foch qui est pavée. Puis il tourne à droite sous une porte cochère qui fait entrer sur un parking Place des Jacobins. Une fois sur cette place, les enfants tournent aussitôt sur leur gauche pour passer sous une autre porte cochère afin de sortir de cette place et débouchent face à l'ancien marché couvert. 

Virage sur la gauche où le vent de face se fait quelque peu ressentir et une fois au niveau du magasin Monoprix qui fait un angle de rue, je retrouve Toinin qui passe à côté de moi et me dit tout désespéré qu'il croit avoir un point de côté. Je l'encourage en lui disant que ça va passer et qu'il a fait le gros de la course.

Je cours à ses côtés et Lucas vient également accompagner son cousin. Juste avant d'arriver au niveau de l'Hôtel de Ville, le parcours tourne à droite pour contourner cet édifice. Toinin a retrouver un bien meilleur rythme et juste avant le dernier virage sur la gauche qui va marquer l'entrée de la dernière ligne droite, il se souvient de ce que je lui avais dit lors de l'échauffement et il accélère vivement. Il lui en restait pas mal sous le pied car il remonte à vitesse grand V, un premier enfant, puis un second, un troisième, un quatrième et un cinquième. Il termine 43ème. Bravo à toi aussi pour ne pas avoir baissé les bras et d'avoir super terminé !

COURSE DU 1500 METRES :

Dernière course enfants à se disputer. C'est celle de mon fils Lucas. Il n'a pas couru depuis quelques semaines suite à une blessure mais il voulait vraiment être présent aujourd'hui et courir comme ses cousins. Il risque d'être bien juste mais le principal est qu'il prenne du plaisir. Ce qui est le but de notre sport.

A 14 heures le départ est donné un peu plus loin que les deux courses précédentes. Il est donné face à la Collégiale Saint-Wulfran. C'est là même que sera donné le départ de la Corrida. Les enfants partent en direction de la Place Max Lejeune et Lucas est plutôt dans les derniers à ce moment là. Il s'était placé comme Toinin, dans les derniers derrière la ligne de départ.

Ils prennent la place par la droite et sortent aussitôt sur leur droite pour remonter la Rue du Maréchal Foch. Ensuite passage sous la porte cochère pour pénétrer sur la Place des Jacobins et ils en ressortent aussitôt par l'autre porte cochère. Lucas remonte un tout petit peu mais il paraît essoufflé. 

Lucas tourne au niveau du magasin Monoprix et prend la direction de l'Hôtel de Ville qu'il évite en tournant juste avant sur sa droite. La quarantaine d'enfants contournent par la droite la mairie et au lieu de tourner ensuite sur la gauche comme la course précédente pour franchir l'arrivée, ils continuent tout droit pour entrer sur la Place Max Lejeune et tournent aussitôt sur la droite.

Je récupère Lucas à cet endroit là et je lui dis que je reste à son niveau maintenant. Il remonte la Rue des Lingers. C'est pavé et c'est un faux plat montant qui a tendance à peser sur le physique des coureurs. Ils font le tour d'une petite place et redescendent cette Rue des Lingers en direction à nouveau de la Place Max Lejeune.

Une fois sur cette Place Lejeune, ils tournent sur la droite en direction du Beffroi et au bout de cette rue, il faut faire un demi-tour en contournant des plots. Ce virage à 180 degrés est difficile pour la relance. Deux coureurs, un en vert et un en rose le doublent. Je lui dis qu'il devait ne pas les lâcher. Alors il accélère un peu et se cale derrière les deux.

Lucas revient à nouveau dans la Place Max Lejeune mais pour très peu de temps car les coureurs prennent tout droit afin d'aller Rue du Maréchal Foch. Sur cette rue, Lucas fait son effort pour repasser devant les deux garçons et commence à les distancer. Une fois devant le magasin Monoprix, il faut à nouveau faire un virage à 180 degrés en contournant des plots.

Retour en direction de l'Hôtel de Ville, toujours sur la Rue du Maréchal Foch. A 150 mètres de l'arrivée je dis à Lucas de lâcher les chevaux et il ne se prive pas de se lancer dans un sprint même si les enfants qui le précèdent sont beaucoup trop loin. Au moins il va grignoter quelques secondes sur son chrono. Il franchit la ligne d'arrivée ème/ en .

COURSE DU 8000 METRES :

Il reste une quinzaine de minutes avant le départ de la course reine de l'événement. Avec mon frère on essaye de s'activer un peu pour faire au moins un semblant d'échauffement mais je trouve que c'est un peu court entre la dernière course enfants et la notre, surtout pour les parents qui vont courir et qui s'occupaient avant de leurs enfants. Mais ce n'est pas un reproche, c'est juste des ajustements que nous, coureurs, doivent effectuer. Donc on accélère l'échauffement et on va rapidement à proximité de la Collégiale Saint-Wulfran pour continuer à courir juste à côté de la ligne de départ. La course est composée de trois boucles identiques précédées de la jonction entre la ligne de départ et le début de la première boucle.

On essaye de se placer correctement car nous sommes plus de 450 coureurs sur cette route pas très large. A 14 heures 30 le départ est donné. Ça part excessivement vite. Je pars à ma vitesse habituelle et je ne m'occupe pas des coureurs qui me doublent. Finalement, même s'il fait froid, je ne regrette pas d'avoir opté pour le débardeur sans les manches.

Une fois sur la Place Max Lejeune, nous tournons sur la droite Rue Maréchal Foch et encore à droite sous la porte cochère. Attention dans ce virage avec la montée de trottoir et les pavés. Puis sur la Place Jacobins c'est du bitume et on sort par l'autre porte cochère où un petit vent de face nous accueille.

Nous prenons la direction du magasin Monoprix et nous tournons sur notre gauche pour reprendre dans le sens inverse la Rue du Maréchal Foch. Dans ce virage, Ludo, un copain d'enfance, m'encourage. Je vais en direction de l'Hôtel de Ville et au lieu d'aller jusqu'au bout pour franchir la ligne d'arrivée, j'en termine avec cette jonction jusqu'au début de la première boucle.

BOUCLE 1 :

Je contourne l'Hôtel de Ville jusqu'à la Place Max Lejeune et on remonte par la droite la Rue des Lingers. Le faux plat montant se passe très bien. On continue plus loin que la course précédente puisqu'on poursuit toujours tout droit jusqu'au rond-point du monument aux morts. A cet endroit là, il faut faire un premier virage à 180 degrés. Ce n'est que le premier de la course qui va en compter 9 (3 par tour). La relance se passe bien pour le moment même s'il faut faire un effort pour se remettre dans un rythme identique à l'avant virage. Je croise mon frère devant la boulangerie. Enfin quand je dis devant la boulangerie, il ne fait pas la queue pour s'acheter des viennoiseries ! Il compte une bonne trentaine de secondes de retard sur moi.

Je suis dans la partie descendant de la Rue des Lingers. Je continue de croiser la foule de coureurs qui se trouve derrière moi. C'est assez impressionnant et j'ai l'impression que ce flot constant ne va jamais s'arrêter ! Mais au moment où je rejoins la Place Max Lejeune, je croise le coureur qui ferme la marche de la course. La Place Max Lejeune est le point de mire de la course car quoi qu'on prenne comme rue, on finit toujours par faire demi-tour et reprendre la direction de cette Place Max Lejeune.

Je tourne ensuite sur ma droite vers le Beffroi. D'ailleurs nous sommes stationnés à une centaine de mètres de ce Beffroi qui est vraiment très bien conservé. Au bout de cette rue, je suis dans mon second virage à 180 degrés. Encore un petit effort supplémentaire pour se relancer et reprendre le rythme. Je retourne en direction de … la Place Max Lejeune. C'est vraiment noir de monde sur les trottoirs de chaque côté de la chaussée. J'entends régulièrement des ''Allez Jeff'' mais je n'arrive pas toujours à entendre de qui ça vient.

Nous prenons ensuite sur la droite Rue Saint-Wulfran. Je franchis la ligne de départ en sens inverse. Sur le parvis de la Collégiale a été dressé le marché de Noël. Je continue tout droit en direction de la Gare et au bout de cette rue, juste avant les jets d'eau, je tourne encore autour des plots. C'est reparti en direction de la fameuse place et juste au niveau de la ligne de départ, je croise Thomas, le fils de mes amis de mon village d'enfance. Il devance mon frère d'une cinquantaine de mètres.

Je tourne ensuite à droite Rue du Maréchal Foch. Je prends mes précautions pour passer sous la porte cochère car je n'ai pas vraiment envie que ma cheville ne parte dans les pavés. C'est agréable et surtout beaucoup plus calme sur la Place des Jacobins car il n'y a pratiquement aucune personne pour nous encourager. En ressortant par l'autre porte cochère, on retrouve les premiers spectateurs et à l'angle au niveau du Monoprix, Ludo est toujours présent pour m'encourager. Je prends la direction de la ligne d'arrivée et comme au passage précédant …

BOUCLE 2 :

… je tourne sur ma droite pour contourner l'Hôtel de Ville. Dans ce virage j'entends des ''Allez Tonton''. Mes neveux se sont placés à cet endroit avec leur maman. Même si je ne peux pas leur répondre, j'entends les encouragements et ils me font chaud au cœur. Je poursuis le contours et j'arrive sur la Place.

Je tourne ensuite à droite pour me retrouver dans le faux-plat montant de la Rue des Lingers. Vers la fin de la montée je croise les leaders de la course. C'est Jean-François Notebaert qui est en tête et je suis très surpris de ne pas voir Antoine Dubreucq que je suis allé voir avant la course et qui m'avait dit qu'il espérait que la mésaventure de vendredi soir à Montdidier où il avait abandonné, n'allait pas se reproduire. Mais malheureusement pour lui, au moment où je croise Jean-François, j'aperçois sur ma droite Antoine qui marche sur le trottoir.

Je poursuis toujours tout droit vers le monument aux morts. Et j'entame mon quatrième virage à 180 degrés. Ça commence à peser dans les jambes les relances dues à ces tournants plus que serrés. J'entame le retour vers la Place. Je ne vois pas mon frère ce coup-ci. J'ai du le rater car c'est impossible que l'écart se soit creusé aussi rapidement avec moi surtout qu'il a un bon rythme et qu'il devrait tenir comme ça jusqu'au bout. Hier quand nous sommes allés trottiner ensemble je lui ai dit qu'il allait terminer à environ 3 minutes de moi par rapport à ce qu'on avait fait tous les deux sur le 10 km du Touquet. Proportionnellement ça fait cet écart pour 8 kilomètres.

J'entends encore des ''Allez Jeff'' et je tourne à droite vers le Beffroi. Il m'arrive de prendre un tour à quelques coureurs mais ça reste très rare pour le moment. Je me relance après ce nouveau virage autour d'un plot et je vais vers la foule immense postée sur la Place Max Lejeune. Je tourne en direction de la Gare. Passage devant la Collégiale Saint-Wulfran. J'aime bien ce côté là de la course. Je ne sais pas trop pourquoi mais j'aime bien. Avant les jets d'eau, on remet ça avec le virage à 180 degrés. 

L'avantage de ce genre de parcours est qu'en croisant les coureurs on peut se donner des points de repère et au passage devant la Collégiale je croise exactement au même endroit Thomas. Mon frère se trouve un peu plus loin car juste au moment où je vais prendre la Place Max Lejeune par la droite, je le vois, lui, sortir de cette même place pour prendre la Rue Saint-Wulfran.

Je suis sur la Rue pavée du Maréchal Foch et j'entre dans la Place des Jacobins. Au moment où j'allais passer sous la porte cochère pour entrer sur cette place en suivant un coureur, nous nous faisons couper la route par une marcheuse qui traversait le trottoir sans prendre gare aux coureurs. On doit couper notre rythme et augmenter largement notre virage puis nous nous relançons. On traverse la Place des Jacobins et on en ressort une fois de plus très rapidement.

Ludovic est toujours là face au magasin Monoprix pour m'encourager. Je retourne vers l'Hôtel de Ville et j'aperçois aussi le sas d'arrivée. Mais ça ne va pas encore être pour ce tour là car il m'en reste un ultime à faire. Je me rapproche de l'endroit où mes neveux se sont placés. Et j'entends à nouveau des ''Allez Tonton''.

BOUCLE 3 :

Je tourne sur ma droite et alors que je commence à contourner l'Hôtel de Ville, j'entends Tristan, qui s'est bien remis de son effort qui lui a valu une jolie victoire sur sa course, se mettre à courir un peu derrière moi en m'encourageant. Je vais vers la Place et sa foule immense où des gens que je ne pense pas connaître, m'encouragent pas mon prénom.

Virage sur la droite pour remonter la Rue des Lingers. Dans le faux plat montant j'ai perdu deux places mais je me cale derrière les deux coureurs. Quand la chaussée redevient plate, ça va mieux et j'aperçois le monument aux morts tout au bout. Puis c'est le virage à 180 degrés pour revenir sur nos pas. Au moins c'est la dernière fois que je faisais celui-là. Il n'en reste plus que deux à faire maintenant. Mais franchement c'est un peu usant d'en avoir déjà effectué sept. Je suis dans la partie du faux plat descendant et un peu après je croise Olivier. Il a environ 2'30'' de retard sur moi. On s'encourage mutuellement.

Dans la Place Max Lejeune, je tourne sur la droite Rue Jean de Ponthieu qui va m'amener jusqu'au Beffroi. J'ai redoublé quelques coureurs qui sont dans le même tour que moi mais aussi de très nombreux à qui je prends un tour. D'ailleurs sur cette troisième boucle, je perds un peu de temps à me frayer un chemin entre les retardataires. Mais comme je le disais lors de ma course à Montdidier, ça fait parti des charmes et du folklore des Corridas. Plus qu'un virage à 180 degrés !

 

Je prends ensuite la Rue Saint-Wulfran et je passe devant le marché de Noël. Je continue à me défaire des coureurs à qui je prends un tour. Quand je m'approche du dernier virage à 180 degrés, je calcule mon coup pour ne pas être gêné et j'accélère un peu pour prendre la position idéale. Et effectivement je ne suis pas gêné finalement ! Ça y est, j'en ai terminé de mes 9 demi-tours !

Retour vers la Place Max Lejeune et je tourne à droite Rue du Maréchal Foch. Je passe juste à côté de la ligne d'arrivée, mais je doit continuer tout droit vers les portes cochères. Je les traverse puis en ressortant je tombe une fois de plus sur Ludo qui m'encourage en me disant : ''J'ai l'impression que tu te balades''. Dans quel sens je dois prendre ça ??? Je rigoooole !!! Il me reste 200 mètres de courses et je décroche les coureurs qui étaient à mes basques. Je franchis la ligne d'arrivée 57ème/430 en 30'14''.

C'est un bon chrono dans la lignée de mon 10 km de Colombes de la semaine passée. Une fois ma puce restituée, je retourne en arrière et je vois mon frère quitter la Place Max Lejeune et s'engouffrer sur la Rue du Maréchal Foch. Je me remets à courir et je le rejoins sur la Place des Jacobins. Je l'accompagne sur les dernières centaines de mètres. Il n'arrive pas trop à rester juste dans ma foulée mais il a vraiment bien donné pendant toute la course.

Dernier virage sur la gauche au niveau du magasin Monoprix et il reste à peine 200 mètres de course. Il double quelques coureurs puis passe devant ses enfants. Il ne reste qu'une centaine de mètres et commence à pénétrer dans le couloir de barrière qui mène jusqu'à la ligne d'arrivée qu'il franchit 138ème/430 en 33'45''.

Il fait un super chrono et il en est très content. La prochaine fois qu'il fera un 10 km il va passer sans problème sous les 45'. Ça sera certainement pour le mois de février à Amiens ! Vu qu'il fait vraiment froid, nous retournons à la voiture pour nous changer. C'est quand même agréable d'enfiler des vêtements secs.

Puis direction la Salle des Fêtes pour la cérémonie protocolaire des récompenses, accompagnée d'un tirage au sort de nombreux lots. J'en profite aussi pour consulter les résultats officiels de la course. Puis l'heure tourne et c'est le moment de quitter la Picardie pour regagner la Seine-et-Marne. Si aucun bobo ne vient m'enquiquiner, j'ai déjà noter cette Corrida d'Abbeville sur mon calendrier 2015 !

Un grand merci aux photographes, notamment Yann du ''Journal d'Abbeville'', Cécile, Lucas,... Sans oublier les nombreux encouragements car une course réussie demande la présence de coureurs... et de spectateurs, qui aujourd'hui étaient en nombre extrêmement important. Comme l'an dernier d'ailleurs !