15 km des Berges de Conflans (78)

Samedi 5 décembre 2015


C'est la septième fois que je viens participer à la course de Conflans-Sainte-Honorine qui se nomme ''Les Berges de Conflans''. Les deux premières fois je m'étais aligné sur le 15 km, puis les trois fois suivantes je m'étais contenté du 5 km avant de revenir l'an passé sur la distance la plus longue. Il s'agit d'un 15 kilomètres qui n'est pas de tout repos avec deux vraies difficultés. Une première aux alentours du km 5 avec l'ascension vers le Parc du Prieuré, puis juste avant le km 12, l'ascension de 300 mètres sur un dénivelé de 16 %. Cette dernière fait très mal, surtout qu'elle se situe en fin de course. Par le passé j'ai aussi participé à un 10 km à Conflans-Sainte-Honorine à deux reprises mais ce n'était pas dans le cadre de la même organisation qui a lieu en septembre si je me souviens bien.




J'arrive sur place vers midi et j'y retrouve aussitôt Bernard qui vient juste d'arriver. Il fait froid et le vent n'arrange rien. On va directement chercher nos dossards sur la pelouse qui jouxte le terrain de football de Stade Claude Fichot. Un petit coup d'œil pour trouver nos numéros de dossards. Je vais porter le numéro 1090, puis je me rends au stand pour le récupérer. Dans l'enveloppe d'engagement se trouvent le dossard, la puce chronométrique et également un ticket pour la tombola qui a été préalablement effectuée. Alors on va sur le stand juste à côté pour voir si nous avons gagné quelque chose. Bernard n'a rien gagné mais moi j'ai eu un lot de stylos feutre (pour mon fils).




Je ne vais pas être seul de mon club car les deux meilleures féminines du club de Marne-et-Gondoire Athlétisme seront présentes et vont pouvoir tenter de jouer la victoire. Je retrouve d'abord Sonia qui est venue avec son mari Alexandre. A la tombola, elle a gagné une magnifique... passoire pour faire de bonnes pâtes ! Il ne fait vraiment pas chaud. Nous nous dirigeons tous vers nos véhicules pour commencer à nous préparer. Sur le chemin, on croise Sophie qui est donc la troisième du club et qui est également venue en famille.





Une fois enfin prêt, je vais faire mon début d'échauffement avec Bernard pendant deux kilomètres, J'ai mis les gants et je les supporte facilement. Un nouveau retour à la voiture puis c'est parti pour trois autres kilomètres d'échauffement avec Sonia. Le tendon d'Achille chauffe bien et ça va être bon pour la course. Jeudi, lors de la séance au club, je me suis fait un peu peur quand ma cheville gauche s'est tordue dans le virage sur la piste, mais finalement ce n'était qu'une petite frayeur car aujourd'hui je n'ai absolument rien. Donc tout va bien au niveau physique !



Nous nous dirigeons vers le sas de départ. J'y retrouve un copain du club d'Andrésy, Philippe. Ça fait plaisir de le revoir depuis le temps qu'on ne s'était plus croisé. La dernière fois c'était en début d'année à Aubergenville. Nous nous mettons au chaud dans ce sas. Au chaud, car on se retrouve protégé du vent. Je suis à coté de Philippe en 5-6ème ligne environ. Les deux filles, Sonia et Sophie sont en première ligne et Bernard est plus loin dans le cœur du peloton. Nous sommes près de 1000 coureurs sur cette course. C'est beaucoup et ça s'explique peut-être par le nombre de courses annulées précédemment suite aux attentats.





Un peu après 14 heures, le départ est donné Rue des Grandes Terres. Plus j'avance et plus je me décale sur la gauche de la chaussée pour éviter de me prendre les pieds dans ceux des coureurs qui m'entourent. On traverse un premier rond-point pour continuer tout droit. Un peu devant moi, Sonia et Sophie sont presque ensemble. Elles ont une dizaine de mètres d'avance. Je commence à remonter quelques places en profitant du sillage de coureurs qui me devancent. Nous tournons ensuite sur la droite Rue de la Justice. C'est tout plat et ici nous sommes protégés du vent. Quand j'arrive au bout, je tourne sur la droite et je suis maintenant juste dans la foulée de Sonia. Un peu plus loin, je me suis placé juste devant elle et le parcours tourne sur la gauche en direction du centre ville.




Nous traversons la Place de la Liberté où un groupe de musique nous fait profiter de leur talent. On continue sur la Rue Spysschaert. C'est tout droit et ça va bien même si le vent est de face. La route tourne sur la droite. C'est un faux-plat descendant. En bas, nous passons sous la voie de chemin de fer puis ça remonte aussitôt. Ce changement de position de la cheville a tendance à réveiller le tendon pas comme il le faut. Je lève alors un peu le pied et dans cette petite montée Sonia et Sophie me doublent. Quand ça redevient plat ça va beaucoup mieux. Nous tournons ensuite sur la gauche pour emprunter un chemin de terre qui monte un petit peu au début. Je me trouve tout en haut de ce qui sera la grosse difficulté du parcours, le Sentier des Laveuses qui est une côte de 300 mètres de 16 %. Mais pour le moment je dois entièrement la descendre. La première moitié descend bien mais c'est raisonnable. Par contre la seconde moitié est extrêmement raide. D'ailleurs j'en ai mal au tendon.


J'arrive ensuite face à la Seine. Je tourne à droite Quai de Gaillon. J'ai perdu du terrain sur les filles mais ça va à nouveau mieux sur cette route avec un très beau revêtement. On quitte quelques instants les bords de Seine pour prendre la Rue de la Noue. Je retrouve un peu plus loin ces bords de Seine. Mon allure est bonne, je suis à 4'05'' au kilomètre. Puis les choses sérieuses commencent vraiment quand on tourne à droite avec le début de la première difficulté. On tourne aussitôt à gauche Rue de la Procession. C'est très raide. Je regarde mes pieds et j'ai la surprise de voir qu'on nous fait prendre légèrement sur la gauche alors que les années précédentes nous continuions tout droit. Ça nous permet de redescendre un peu en faisant attention à quelques marches. Mais nous remontons aussitôt sur la Rue de la Savaterie. Ils appellent ça des rues mais aucun véhicule ne peut y passer car c'est très étroit. La montée se poursuit avec des 2-3 marches de temps en temps, puis franchement avec un véritable escalier. Ça me tue complètement. Trop difficile pour les tendons. Dans la descente il y a encore des escaliers. Ça tourne sur la droite et je retrouve enfin la vraie route. Tant mieux ! Mais ça continue de monter aussi ici. On va tout droit en direction du Parc du Prieuré. Philippe me double et creuse aussitôt un écart d'une dizaine de mètres, puis je stabilise cet écart.




Juste à l'entrée du Parc du Prieuré où est placé le premier ravitaillement. Je prends un gobelet d'eau puis je pénètre dans le Parc. On en fait un tour complet. Il n'est pas tout plat mais très agréable. J'en ressors par le même accès que lors de l'entrée et c'est parti pour la descente vers la Seine. Nous croisons les coureurs qui en sont dans la montée. La chaussée est coupée en deux par des barrières et de la rubalise. On arrive tout en bas face à la Seine et nous continuons à droite sur les Berges où de nombreuses péniches sont à quai. Nous nous encourageons entre coureurs, mais la montée précédente m'a vraiment cassé le rythme. J'ai perdu plusieurs minutes à cause de ces escaliers. Mon objectif qui était de boucler cette course en 1h05' risque fort de ne pas être respecté. On continue tout droit sur ces berges pendant 1,5 kilomètres. Vers la fin je croise Sophie mais je n'a pas vu Sonia qui a été victime d'un gros point de côté, certainement dû à son retour à la compétition suite à une longue indisponibilité due à une longue convalescence. Sophie est donc en tête chez les filles devant Sonia. L'écart est fait avec la troisième féminine. Je fais le tour de la Pointe qui délimite la Seine et l'Oise et je reviens maintenant sur mes pas le long des Berges et des péniches. Je n'arrive pas à voir Bernard en le croisant. Philippe se trouve toujours à environ 10-15 mètres devant moi. Ce coup-ci la ligne droite des bords de Seine est longue de pratiquement 4 kilomètres. Nous passons le km 10 et je rattrape Philippe qui s'arrête brutalement. Il ressent une grosse gêne dans le haut de la jambe. Je lui dis de reprendre et de rester avec moi. Il reprend.




Je m'approche de la très grosse difficulté. Je l'appréhende en fait. Finalement ce n'est peut-être pas plus mal de ne pas connaître la course car comme je la connais j'ai tendance à ralentir sur le plat pour m'économiser en pensant à la montée et je perds donc du temps. Km 11,5 et je tourne à gauche Sentier des Laveuses. C'est très dur dès le pied mais ça devient encore plus difficile une cinquantaine de mètres plus loin. Je suis au ralenti mais je mettrais un point d'honneur à ne pas marcher. Je fais de la course à pied, pas de la marche ! Puis on tourne légèrement sur la droite. Ça devient un chemin avec un revêtement moins bon mais ça monte un peu moins fort. Je suis enfin tout en haut. Il faut tourner à gauche sur le chemin de terre. La relance est très difficile. Mais je profite de la petite descente un peu plus loin quand je retrouve le bitume pour me refaire une petite santé. Nous tournons à droite sur un faux-plat montant, qui se transforme un peu plus loin en petite descente qui va me faire passer sous la voie de chemin de fer. Un faux-plat montant à droite et en haut, ça en est terminé pour les difficultés. La fin sera toute plate. Nous tournons à gauche puis à droite et encore à gauche. Une dernière fois à gauche et je me retrouve dans la longue rue qui va nous mener devant l'entrée du Complexe Sportif Claude Fichot.







Passage au panneau indiquant le km 14. Ça devient bon ! Nous continuons toujours tout droit sur la Rue des Grandes Terres puis je tourne sur la droite sur une petite allée longue de 200 mètres qui pénètre dans l'enceinte de ce complexe sportif. J'arrive au bout où il y a énormément de spectateurs. Je passe sous l'arche qui signale l'entrée sur la piste d'athlétisme. On doit en faire un tour complet. Quand j'arrive sur la ligne droite opposée, Philippe me passe devant et me dit de tenir le coup. Je lui prends aussitôt la foulée et dans le virage j'accélère un peu pour passer tout un groupe. Philippe me suit. A la fin de ce virage, une petite incompréhension avec un autre coureur quand je le double. Je l'ai un peu gêné alors je préfère terminer ma course tranquillement en restant juste derrière lui. Je franchis la ligne d'arrivée 145ème/930 en 1h05'43''.










Je restitue ma puce de chronométrage et on se voit offrir un petit trophée ainsi qu'un tee-shirt de la course. Je retrouve Philippe qui a terminé juste derrière moi. On a maintenant le temps de parler mais il ne fait vraiment pas chaud. Bernard arrive plus loin. Finalement c'est Sophie qui remporte la course chez les filles avec une trentaine de secondes d'avance sur Sonia. Je passe au ravitaillement où je retrouve Sonia et Alexandre. Un bon chocolat chaud, puis nous retournons à la voiture pour nous changer. Pendant que je vais ensuite faire ma récupération de près de 3 kilomètres avec Sonia, Bernard en termine avec sa course.






Ce coup-ci je me change entièrement et je mets des vêtements bien chaud car il fait de plus en plus froid. Nous retournons au niveau du village de la course où je prends un nouveau chocolat chaud. Il est bien bon et ça réchauffe vraiment. Nous allons consulter l'affichage des résultats. Et ça donne :
53ème/930 en 59'43'' Sophie HINSINGER (MEGA) - 1ère féminine - 1ère Master 1.
60ème/930 en 1h00'14'' Sonia SAVE (MEGA) - 2ème féminine - 2ème Master 1.
145ème/930 en 1h05'43'' Jeff BACQUET (MEGA).
146ème/930 en 1h05'45'' Philippe CARLIER (Andrésy Athlétisme).
593ème/930 en 1h20'19'' Bernard LEFEVRE (ASPTT Nice).
Je n'ai pas atteint mon objectif et j'ai mis 1'45'' de plus que l'an passé. Mais ce n'est pas très grave, je pourrais prendre ma revanche sur ma course de demain matin.





C'est l'heure de se rendre à l'intérieur du gymnase pour la cérémonie protocolaire de remise des récompenses. Sur le 15 km deux podiums intéressent mon club de MEGA.

Podium Scratch Féminin :


1ère Sophie HINSINGER (MEGA), 2ème Sonia SAVE (MEGA), 3ème Adeline ROY (non licenciée).

Podium Master 1 Féminin :


1ère Sophie HINSINGER (MEGA), 2ème Sonia SAVE (MEGA), 3ème Céline ROBERT (Running Evasion 95).

Maintenant c'est le moment de quitter Conflans-Sainte-Honorine. L'année prochaine je ferais certainement cette course pour la 8ème fois. C'est une très belle organisation sans faille avec un parcours exigeant mais très beau. Prochaine course demain matin en nature.

4 commentaires:

Philippe Carlier a dit…

Encore un super récit. J'adore ! Oui, c'était une course bien sympa. On a fait le yoyo jusqu'au bout...mais tu l'as encore emporté ! Je l'aurai un jour, je l'aurai !!!!

Jeff a dit…

lol, on n'était pas à fond ni toi ni moi aujourd'hui pour des raisons différentes. Mais c'était vraiment un plaisir de te revoir. A très vite Philippe.

Anonyme a dit…

Bravo à Sophie , Sonia et ...Jeff

Thierry

Jeff a dit…

Merci mon Président !
Mais c'est surtout aux filles les bravos !