Dimanche 9 décembre 2018
Le Cross du Coq, organisé conjointement par les clubs de Pontault AAC, l'UMS Pontault et l'US Roissy, est un passage obligé pour moi, même si je suis bien nul dans ce domaine de la course à pied. Le cross et moi ça fait un peu deux, mais je me bats avec mes petites armes. Comme qui dirait l'autre, le principal est de participer... Faisant parti du club de Pontault AAC pour la seconde année, je ne me voyais pas rater ce cross ''maison'' alors que l'an passé je n'y étais pas venu. Il s'agit d'un cross exigeant avec ses belles grimpettes et cette année un vent à décorner les bœufs !
Plusieurs courses sont au programme de cette organisation autour de l'étang du Coq, qui a donc donné son nom à la course :
- 10h00 : 8030 mètres pour les hommes (espoirs à masters).
- 10h50 : 4250 mètres pour les cadets, cadettes, juniors hommes et femmes et le cross court hommes.
- 10h50 : 6730 mètres pour les femmes (espoirs à masters).
- 11h20 : 1160 mètres pour les écoles d'athlétisme filles.
- 11h35 : 1160 mètres pour les écoles d'athlétisme garçons.
- 11h50 : 1470 mètres pour les poussins et les poussines.
- 12h10 : 2780 mètres pour les benjamins, benjamines, minimes garçons et filles.
Ce matin, nous partons de la maison vers 8h20 et nous arrivons sur le site de la course, juste à côté du complexe nautique et sportif du Nautil vers 9h00. Je me stationne sur un parking réservé aux coureurs à moins de 500 mètres du site. Un peu de marche dans ce fort vent pour arriver au niveau des tentes de la course. Une bonne délégation de mon club est présente avec autant des coureurs que ceux qui sont bénévoles pour cette organisation. Content de revoir Gilles que je n'avais pas vu depuis un bout de temps. Sans oublier les autres, comme les frères Morin, en grande forme en ce moment, Nico et plein d'autres maillots rouges, mais aussi Fred, maintenant au club de Meaux après avoir porté le maillot de Villenoy pendant un sacré nombre d'années. Et encore plein d'autres !
Je vais récupérer mon dossard, le numéro 165, puis au lieu de retourner me préparer à la voiture, je squatte celle de Christophe qui s'est stationné quasiment le plus près possible. Ça m'évite un aller-retour. Une fois le dossard fixé sur le maillot du club, les manchons enfilés et les pointes ressorties de leur sac à chaussures où elles se trouvaient depuis presque un an, c'est parti pour faire mon échauffement sur le parcours. Effectivement, il est bien vallonné notamment un beau raidillon rendu glissant par la boue et d'autres grimpettes plus ou moins longues. Le tendon d'Achille gauche hyper douloureux depuis ma course de ce vendredi soir, l'est un peu moins aujourd'hui. Tant mieux.
Pour ma course, trois boucles sont au programme, avec d'abord une petite boucle, suivie de deux grandes. Vivement que ça se termine ! C'est Didier, notre Président, qui officie en qualité de speaker. Nous nous rendons de l'autre côté de l'étang du Coq, à l'opposé donc de la route, afin d'atteindre la grande ligne de départ avec le vent en pleine face. Je papote avec les copains du club, puis nous sommes sous les ordres du starter avec le drone qui nous survole. Je me suis mis derrière car de toute façon, je sais que je vais rapidement me voir projeter dans les dernières places. Je suis bien conscient de mes limites sur ce genre de terrain. La route me manque déjà ! Mais je suis quand même content d'être ici !
Petite boucle :
Le coup de sifflet retentit. Comme prévu, les premiers sont partis comme des fous. Mathias en fait partie d'ailleurs ! Vu que le vent est entièrement de face, je reste bien au chaud dans les profondeurs du classement. On contourne petit à petit l'étang. Nous arrivons à proximité de l'arche d'arrivée avant de commencer à monter un peu dans cette première difficulté. En fait, c'est comme des lacets de cols avec une montée, un virage hyper serré sur la droite.
Puis, quelques mètres de plats, suivis de quelques mètres de descente, avant un virage à angle droit sur la gauche pour grimper un petit raidillon et une fin de montée en tournant encore à gauche. Maintenant, le vent est de dos avec une partie plus facile car plate, suivie d'une belle descente où il faut faire attention à ne pas poser le pied dans un trou.
Lorsque je suis en bas, je prends le plus possible vers l'étang sur ce chemin. La difficulté passée il y a peu est la véritable seule de cette petite boucle. Les deux grosses côtes sont présentes sur la grande boucle. Je finis par arriver à proximité de la grosse montée raide mais je suis bien content de la laisser sur ma droite pour le moment.
On se rapproche de la ligne de départ avec ce fort vent de face. Je ne suis plus protégé par les autres coureurs qui sont trop loin devant moi. Une fois que nous tournons très légèrement sur la gauche, le vent disparaît pratiquement. Il y a beaucoup d'encouragements pour les coureurs du PAAC. Ça fait du bien au moral et mine de rien ça m'aide bien. Me voilà maintenant à proximité de l'arche d'arrivée qui est sur ma droite, ce qui est synonyme de fin de petite boucle.
Grande boucle 1 :
Dès la fin de la petite boucle, je me retrouve dans la difficulté qui était la seule tout à l'heure. Je grimpe en tournant un peu à gauche avant d'enchaîner sur un virage très serré sur la droite. Ça me permet de voir le peu de coureurs derrière moi et des écarts par rapport au tour précédent. De loin, je vois les maillots rouges se balader alors que moi j'en ch**. Le petit raidillon après cette légère descente, passe bien. Les pointes accrochent pas mal du tout. C'est la relance juste en haut qui est un peu plus compliqué mais le vent de dos à tendance à m'aider.
C'est maintenant la belle descente qui nous aide à bien repartir. Une fois en bas, nous longeons l'étang du Coq. J'entends Fred m'encourager. Il est à côté de moi mais dans le sens inverse et surtout de l'autre côté de la rubalise car il y a une succession de changements de direction. Mais avant que moi je prenne aussi des virages, je dois encore continuer sur les bords de l'étang. Je finis par arriver à ce premier virage sec sur la droite qui va me ramener vers l'endroit où se trouvait Fred. Pour y arriver, c'est même un léger faux-plat descendant mais avec ce vent qui est de face je n'avance pas bien vite. Je suis derrière un coureur de l'USO Chelles.
Virage encore très serré mais sur la gauche cette fois-ci. Je ne le négocie pas très bien, j'ai failli gêner le coureur devant moi. Nous prenons ensuite la direction d'un petit bois où c'est plus plat. Une fois au bout du chemin, nous tournons à gauche sur un large chemin et légèrement descendant. Plus roulant en tout cas. Je me rapproche de l'étang qu'on avait un peu délaissé. Mais malheureusement, on ne reprend pas tout de suite la direction de la ligne de départ car on va tout droit vers la côte la plus raide. Il n'y a pas de place pour deux coureurs de front. Je suis calé derrière d'autres coureurs mais même si je glisse légèrement, j'arrive rapidement en haut.
Par contre, la relance sur la gauche est compliquée. Je prends mon temps sur ce plat, avant de tourner sèchement sur la gauche pour redescendre jusqu'au début de la longue ligne droite qu'on prend en tournant à droite, direction la ligne de départ. Le vent s'est encore accentué. J'ai l'impression de faire du sur-place. Je me demande limite si je ne vais pas m'arrêter. Ligne de départ franchie. Ça va mieux quand on tourne légèrement à gauche. J'aperçois l'arche d'arrivée, mais au lieu de m'en rapprocher comme lors du tour précédent, on doit tourner à droite pour une très longue montée.
Elle n'est pas difficile mais c'est vrai qu'elle paraît interminable. Une fois au bout, c'est là le plus dur car il faut tourner deux fois à gauche avec une vraie grimpette. Quand je suis au sommet, c'est maintenant un long faux-plat descendant sur un chemin étroit qui me conduit au niveau de l'arche d'arrivée.
Elle n'est pas difficile mais c'est vrai qu'elle paraît interminable. Une fois au bout, c'est là le plus dur car il faut tourner deux fois à gauche avec une vraie grimpette. Quand je suis au sommet, c'est maintenant un long faux-plat descendant sur un chemin étroit qui me conduit au niveau de l'arche d'arrivée.
Grande boucle 2 :
Je la laisse sur ma droite et me voilà dans la première des trois difficultés de la boucle. Après être monté, je prends ce virage serré sur la droite. Comme tout à l'heure, j'en profite pour regarder les coureurs plus bas derrière moi. Je ne vais pas être dernier de la course c'est déjà ça ! Petite descente et beau raidillon qui passe toujours aussi bien. Par contre, la relance suivante sur le plat en tournant à gauche est toujours un peu compliquée pour moi. Heureusement que le vent est toujours de dos ici.
Je poursuis sur le plat avant d'entamer la descente rapide avec toujours de la concentration pour ne pas mettre le pied n'importe où. Je profite du plat suivant pour revenir progressivement sur un coureur. Enfin, de revenir petit à petit et pas bien vite. C'est dans le virage serré sur la droite que je reviens sur lui avec une relance plus énergique. Je retrouve le vent de face avec le léger faux-plat descendant avant d'entreprendre ce virage à 180 degrés pour prendre la direction du bois.
Je le négocie très bien, contrairement au tour d'avant. Mais je suis seul maintenant. Je vais jusqu'au bout avant de tourner à gauche sur le chemin large est roulant pour me rapprocher de l'étang et un peu plus loin de la grosse côte raide. Au pied, je me fais doubler par un coureur, puis j'entame la montée. Tout à l'heure, il y avait pas mal d'encouragements au sommet, mais quand j'y arrive, il n'y a que le vent pour m'accueillir en tournant à gauche, les spectateurs ayant dû prendre la direction de l'arrivée. Après un peu de plat, je tourne à gauche pour tout redescendre et me retrouver au début de la longue ligne droite avec la ligne de départ en son milieu. Plus loin, nous tournons à droite. Je suis dans la plus longue des montées. Mais comme elle n'est pas raide, ça avance bien. Un peu plus compliqué, ce double virage à gauche pour atteindre le sommet et prendre la direction de l'arche d'arrivée sur ce long faux-plat descendant. Un petit groupe de coureurs est revenu sur mes talons mais en haussant mon tempo, sans me faire mal, je refais un écart. Me voilà à proximité de l'arche d'arrivée que je franchis 99ème/128 en 36'35''.
Je ne pouvais pas mieux et ce classement était plus que prévu. Je sais que je suis mauvais sur ce type de terrain. Mais bien content de l'avoir fait. C'était ma 595ème course de ma petite carrière de coureur. La 600ème se profile à grande vitesse. Je restitue ma puce de chronométrage et on nous offre un gobelet bleu en guise de souvenir de la course.
Je vais ensuite récupérer mes affaires dans la voiture de Christophe puis je pars faire une petite récupération avec des chaussures sans pointes. C'est tellement plus agréable !
Avant de partir, je vais jeter un coup d'œil au classement de ce cross long. Ce qui donne :
12ème/128 en 29'14'' Fred VIOLARD (ACPM).
17ème/128 en 29'49'' Damien MORIN (PAAC).
19ème/128 en 30'16'' Damien JOURNET (PAAC).
20ème/128 en 30'19'' Christophe ROSSE (PAAC).
24ème/128 en 30'39'' Antonio FERRAZ (PAAC) --1er M2.
31ème/128 en 31'28'' Nicolas JAECK (PAAC).
46ème/128 en 31'58'' Mohamed BASSOUR (PAAC).
51ème/128 en 32'16'' Mathias MORIN (PAAC).
53ème/128 en 32'33'' Arnaud BARBOS (PAAC).
69ème/128 en 34'03'' Emmanuel GIORDANA (MEGA).
99ème/128 en 36'35'' Jeff BACQUET (PAAC).
126ème/128 en 44'54'' Jean-Jacques DIAZ (PAAC) --1er M4.
126ème/128 en 44'54'' Jean-Jacques DIAZ (PAAC) --1er M4.
Puis un petit coucou à David et Mick qui viennent de terminer le cross court au sprint !
1 commentaire:
Un grand merci Jeff pour ton ressenti de course, cross technique et usant. Quel soulagement quand on franchit la ligne d'arrivée
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