Dimanche 16 décembre 2018
L'an passé, ce cross de Meaux aurait pu être un très mauvais souvenir pour moi car une blessure au dos s'y était déclenchée, ce qui m'avait éloigné de tous sports pendant cinq mois. Mais au lieu de conserver cette mauvaise image, j'en ai gardé une autre en tête , celle où j'ai pris un réel plaisir à courir cette course alors que je ne suis pas bon en cross. J'avais adoré ce parcours dessiné autour de l'étang avec ses passages boisés et une organisation sans faille du club de l'Athlétique Club du Pays de Meaux (ACPM). En plus, ça m'avait donné l'occasion de retrouver des copains, aussi bien de mon club du Pontault AAC, que du coin. Donc pour conjurer le sort et me prouver que cette blessure n'est qu'un mauvais et surtout lointain souvenir, j'ai décidé de participer pour la seconde fois de suite à ce cross de Noël qui en est à sa 14ème édition.
La casquette ne sera pas vissée sur ma tête pour une fois. Elle fait place exceptionnellement au bonnet du Père Noël, histoire d'être bien en phase avec le thème. Les pointes seront de sortie même si le froid qui s'est abattu sur la région depuis quelques jours, aura rendu le sol bien dur. Mais des parties boueuses peuvent tout de même s'offrir à nous. Comme sur de nombreux cross, des courses sont organisées pour tout le monde. Il y en a précisément sept :
- 10h00 - 2260 mètres pour les benjamins (F et M) et minimes (F).
- 10h30 - 1000 mètres pour les lutins filles.
- 10h50 - 1000 mètres pour les lutins garçons.
- 11h10 - 1615 mètres pour les poussins (F et M).
- 11h30 - 3090 mètres pour les minimes (M), juniors (F) et cadettes.
- 12h00 - 5110 mètres pour les juniors (M), cadets (M), espoirs, seniors et master (F).
- 12h45 - 8790 mètres pour les espoirs, seniors et master (M).
Moi qui pensais que le sol allait être
dur avec le froid, je me suis bien trompé. En effet, des pluies
diluviennes sont tombées toute la journée d'hier sur le nord 77.
Donc la boue promet d'être présente. L'inconvénient de ma course
tardive (12h45) fait que je vais arriver en retard au travail, mais
d'un autre côté, ça me permet de profiter du lit un peu plus
longtemps qu'à l'accoutumé. J'arrive sur le site à côté du Stade
Corazza de Meaux vers 11h00. Un bien grand parking nous tend les
bras. Je trouve une place de stationnement près du grand étang où
une famille de cygnes barbote paisiblement.
Direction le ''village'' de la course
afin de récupérer mon dossard. Je vais porter le numéro 81. On
nous offre un petit sac de chocolats de Noël, ainsi qu'un calendrier
en cadeau. Nous serons deux du PAAC sur ce cross long homme. Je vais être en compagnie de Jean-Claude. Myriam sera notre troisième
mousquetaire sur le cross femme qui partira à midi. Je retourne me
mettre au chaud à la voiture pour me préparer. Il ne pleut plus
mais la température ne dépasse pas les deux degrés. Le terrain est
bien détrempé par endroit.
Une fois prêt, je pars faire mon
échauffement sur le parcours pendant que la course des femmes s'est
élancée. Ça me permet d'encourager Myriam, ainsi que Ketsia et
Najette sur différents points de leur course. Comme prévu et sans
surprise, Ketsia survole l'épreuve avec une facilité déconcertante.
J'en profite aussi pour voir sur les bords du parcours des copains
comme Jean-Jacques et Stéphane, qui vont mitrailler et filmer les
coureurs. Un petit coucou à Fred et JB du club de Meaux, Pascal de
Val d'Europe, Maxence avec qui on avait fait un beau sprint l'an
passé ici même, Alain, l'inusable Master 4 de l'USO Chelles,
Cyrille de l'UA Villenoy …
Après la victoire de Ketsia, il faut
se rapprocher de la ligne de départ placée sur la ligne droite
entre les terrains de football. On termine tranquillement notre
échauffement. Quelques photos de groupes, puis tout le monde
derrière l'arche de départ. Les dernières consignes sont données
par le starter, puis le coup de pistolet retentit et libère les
coureurs de la septième et dernière course de cet événement.
Quatre boucles sont au programme pour nous. Avec d'abord une petite
boucle, suivie d'une moyenne et de deux grandes.
Petite boucle :
Nous allons tout droit, ce qui permet à
chacun de trouver sa trajectoire sans être gêné. On finit par
arriver au niveau de la partie équestre avec de la bonne gadoue au
sol. Virage sur la droite avec une petite remontée à travers les
arbres . Virage à gauche, puis un peu plus loin, ça remonte avec un
sol en mélange de sable et d'eau. Une fois en haut, nous continuons
un peu tout droit avant de descendre sur notre droite sur un chemin
étroit entre l'étang et la végétation.
On arrive rapidement vers de nombreux spectateurs. J'entends Myriam nous encourager, puis un peu plus loin, virage en épingle sur la droite pour revenir sur nos pas mais maintenant entre la végétation et les terrains de football. Une fois au bout, j'en ai déjà terminé avec la petite boucle.
On arrive rapidement vers de nombreux spectateurs. J'entends Myriam nous encourager, puis un peu plus loin, virage en épingle sur la droite pour revenir sur nos pas mais maintenant entre la végétation et les terrains de football. Une fois au bout, j'en ai déjà terminé avec la petite boucle.
Moyenne boucle :
Au bout, nous reprenons à droite. Je
me suis calé entre deux coureurs du club de l'ACP Meaux. Nous
reprenons la petite montée avec le sable et une fois en haut, je
m'accroche pour ne pas me faire larguer lors de cette relance. Une
bonne courbe sur la gauche finit par nous amener sur une ligne droite
montante. Ça passe bien pour le moment. Je suis toujours entre les
deux coureurs de Meaux. Pascal est juste derrière. En haut, nous
tournons à droite avec une courte mais belle descente. Je fais quand
même attention où je mets les pieds. Puis, nous sommes sur une
courbe à droite, suivie d'une petite montée afin d'arriver sur la
berge opposée de tout à l'heure. Ce chemin se trouve entre l'étang
et la grande route. Je pense que c'est la partie la plus plate du
parcours. Surtout sur la première moitié, car à un moment nous
faisons un double-virage droite-gauche pour nous rapprocher encore
plus de l'étang. Les pointes sont nécessaires afin de ne pas
effectuer un tout droit et … plouf dans l'étang. Il y a beaucoup
plus de gadoue ici et aussi quelques racines. Nous finissons par
arriver en bout d'étang et il faut prendre une large courbe sur la
droite pour arriver sur la berge côté départ. Le chemin est étroit
et en dévers. Il faut se ''taper'' quelques petites bosses dont une
dernière bien pentue avant de longer le ''village'' de la course.
Grande boucle 1 :
Au lieu de tourner à gauche en
direction de l'arche d'arrivée, nous poursuivons tout droit pour le
début de la première grande boucle. Au bout, nous tournons à
droite pour retrouver la zone de sable et sa montée. Je suis
toujours calé derrière le même coureur de Meaux. Alors que je me
trouvais dans la courbe sur la gauche, j'étais très près de ce
coureur et une branche est revenue vers moi et finissant sa course en
plein dans l'œil gauche. Je ralentis immédiatement. Pascal me
demande des nouvelles. Je relance la machine mais j'ai perdu mon
train qui est déjà en haut de la petite côte. Une fois en haut à mon tour, je
bifurque légèrement sur la gauche dans une descente sympa mais je
suis seul maintenant.
Puis ça remonte légèrement quand je débouche non loin de la partie équestre. Une courbe sur la droite m'amène au pied d'une montée bien raide avec que du sable. Je suis bien au ralenti. Quand je suis en haut, je relance et je me rends compte que Maxence et un de ses copains de club de Coulommiers, sont revenus dans ma foulée. Virage à 180 degrés sur la gauche en faux-plat montant. Maxence est à mes côtés. On parle un peu avant d'entamer une descente où se trouve Eric Leblacher, l'excellent organisateur du Trail de Meaux et de l'Armentièroise. Il nous encourage avant qu'on retourne sur notre droite. Le chemin est plus roulant ici. Nous sommes quasiment tous les trois de front. Petite descente sur la gauche à l'endroit où Stéphane est en train de nous filmer. Les deux coureurs de Coulommiers sont légèrement devant moi mais commencent à modérer leur effort, ce qui me permet de repasser juste devant eux. Nous revoilà en ordre de marche, moi devant et eux dans ma foulée. Ça me convient parfaitement. Nous sommes sur la très longue ligne droite sur la partie opposée de l'étang. Attention au virage droite-gauche. Nous revenons sur un coureur de Vaux-le-Pénil et plus loin nous arrivons sur la grande courbe à droite afin de récupérer le chemin plus étroit avec les petites bosses dont la dernière bien plus raide.
Puis ça remonte légèrement quand je débouche non loin de la partie équestre. Une courbe sur la droite m'amène au pied d'une montée bien raide avec que du sable. Je suis bien au ralenti. Quand je suis en haut, je relance et je me rends compte que Maxence et un de ses copains de club de Coulommiers, sont revenus dans ma foulée. Virage à 180 degrés sur la gauche en faux-plat montant. Maxence est à mes côtés. On parle un peu avant d'entamer une descente où se trouve Eric Leblacher, l'excellent organisateur du Trail de Meaux et de l'Armentièroise. Il nous encourage avant qu'on retourne sur notre droite. Le chemin est plus roulant ici. Nous sommes quasiment tous les trois de front. Petite descente sur la gauche à l'endroit où Stéphane est en train de nous filmer. Les deux coureurs de Coulommiers sont légèrement devant moi mais commencent à modérer leur effort, ce qui me permet de repasser juste devant eux. Nous revoilà en ordre de marche, moi devant et eux dans ma foulée. Ça me convient parfaitement. Nous sommes sur la très longue ligne droite sur la partie opposée de l'étang. Attention au virage droite-gauche. Nous revenons sur un coureur de Vaux-le-Pénil et plus loin nous arrivons sur la grande courbe à droite afin de récupérer le chemin plus étroit avec les petites bosses dont la dernière bien plus raide.
Grande boucle 2 :
C'est maintenant parti pour la dernière
boucle de cette course. Pour le moment, j'ai l'impression qu'on
avance assez vite. Les sensations sont bien meilleures que lors de
mon premier cross de la saison qui s'est déroulé le week-end
dernier à Pontault-Combault. Nous continuons notre trio toujours
dans le même ordre. On a tendance à revenir petit à petit sur un
groupe de coureurs devant nous, mais l'écart est quand même
important. Nous sommes dans la partie sinueuse à proximité de la
zone équestre.
Nous revoilà devant Stéphane qui nous dirige vers la gauche et la descente qui nous rapproche de la grande route. Nous empruntons pour la dernière fois la longue ligne droite le long de l'étang. Je dis à Maxence qu'aujourd'hui je ne vais pas faire le sprint, pas me blesser comme l'an passé. Après le double virage droite-gauche, je retrouve Myriam toujours à m'encourager.
Dernière courbe sur la droite puis remontée des petites bosses sur le chemin devenu plus étroit. On se rapproche tout doucement de la ligne d'arrivée. J'entends Maxence juste derrière moi et dans le dernier virage sur la gauche qui va nous conduire sous l'arche d'arrivée, je le laisse passer. De toute façon, il est plus rapide que moi. Il ralentit pour m'attendre et on termine tous les deux tranquillement jusqu'à la ligne d'arrivée. Je termine 68ème/121 en 36'27''.
Nous revoilà devant Stéphane qui nous dirige vers la gauche et la descente qui nous rapproche de la grande route. Nous empruntons pour la dernière fois la longue ligne droite le long de l'étang. Je dis à Maxence qu'aujourd'hui je ne vais pas faire le sprint, pas me blesser comme l'an passé. Après le double virage droite-gauche, je retrouve Myriam toujours à m'encourager.
Dernière courbe sur la droite puis remontée des petites bosses sur le chemin devenu plus étroit. On se rapproche tout doucement de la ligne d'arrivée. J'entends Maxence juste derrière moi et dans le dernier virage sur la gauche qui va nous conduire sous l'arche d'arrivée, je le laisse passer. De toute façon, il est plus rapide que moi. Il ralentit pour m'attendre et on termine tous les deux tranquillement jusqu'à la ligne d'arrivée. Je termine 68ème/121 en 36'27''.
Une minute et cinq secondes de moins que
sur le parcours identique de l'an passé avec en plus un sol plus
boueux. Jean-Jacques s'est placé derrière la ligne d'arrivée pour
nous prendre en clichés. On restitue la petite partie du dossard qui
sert à classer les coureurs. On retrouve les copains avec qui on
reparle de la course. Un grand merci à Myriam pour ses
encouragements et ses photos, ainsi qu'aux nombreuses autres
personnes.
Avant de retourner à la voiture pour
me changer, je reste avec Myriam qui va monter sur la seconde marche
du podium en catégorie master 2. Un grand bravo à elle, sans oublier la plus haute marche pour Ketsia !
Puis, je retourne mettre des vêtements
secs et propres à la voiture car ça commence à cailler !
Ensuite, je vais voir si les résultats de ma course sont affichés
mais pas encore. Par contre, les récompenses commencent. J'y assiste
en compagnie de la douce Najette et de Jean-Jacques. Fred monte sur
la troisième place en catégorie master 1. Il n'arrête pas de truster les podiums ! Alain gagne une fois de plus en master 4. Une machine !
Les résultats :
Course 6 :
12ème/102 en 19'26'' Ketsia JACQUET (ACPM) -1ère femme.
30ème/102 en 22'14'' Myriam JACOBS (PAAC) -2ème M2.
54ème/122 en 24'30'' Najette REZEG (ACPM).
Course 7 :
10ème/121 en 29'42'' Frédéric VIOLARD (ACPM) -3ème M1.
13ème/121 en 30'26'' Cyrille SEVESTRE (UA Villenoy).
15ème/121 en 30'30'' Jean-Baptiste MESSANT (ACPM).
63ème/121 en 36'07'' Pascal FLAMAND (Val d'Europe Athlé).
67ème/121 en 36'26'' Maxence BRAYER (CBA).
68ème/121 en 36'27'' Jeff BACQUET (PAAC).
89ème/121 en 39'21'' Alain DELVAL (USO Chelles) -1er M4.
93ème/121 en 39'54'' Jean-Claude HAMON (PAAC).
Les résultats :
Course 6 :
12ème/102 en 19'26'' Ketsia JACQUET (ACPM) -1ère femme.
30ème/102 en 22'14'' Myriam JACOBS (PAAC) -2ème M2.
54ème/122 en 24'30'' Najette REZEG (ACPM).
Course 7 :
10ème/121 en 29'42'' Frédéric VIOLARD (ACPM) -3ème M1.
13ème/121 en 30'26'' Cyrille SEVESTRE (UA Villenoy).
15ème/121 en 30'30'' Jean-Baptiste MESSANT (ACPM).
63ème/121 en 36'07'' Pascal FLAMAND (Val d'Europe Athlé).
67ème/121 en 36'26'' Maxence BRAYER (CBA).
68ème/121 en 36'27'' Jeff BACQUET (PAAC).
89ème/121 en 39'21'' Alain DELVAL (USO Chelles) -1er M4.
93ème/121 en 39'54'' Jean-Claude HAMON (PAAC).
Je vais devoir partir rapidement car je
suis censé déjà être au boulot. Pas bien !!! Bien content
d'être venu ici pour la seconde année de suite. Une organisation
bien sympa avec un parcours qui me plaît beaucoup. Et comme on dit
jamais deux sans trois, alors l'an prochain...
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire