Vendredi 7 décembre 2018
Qui dit fin d'année, dit période des corridas et des cross. En ce début de week-end, je vais participer à la Corrida de Bar-sur-Aube, dans le département de l'Aube comme le laisse sous-entendre le nom de la commune, avant de faire le cross du Coq ce dimanche matin, organisé par mon club du Pontault AAC. Commençons donc par le commencement avec la première course de ce vendredi soir. Organisée par le Cercle Athlétique Bar Bayel et l'Office Municipal des Sports de la Ville de Bar-sur-Aube, la Corrida'Bar en est cette année à sa quatrième édition.
Une course nocturne sur trois boucles identiques courues entièrement dans le centre ville. Le départ est prévu à 20 heures sans oublier une première course réservée aux enfants sur une seule boucle et un départ prévu à 19 heures 30. Un pot d'arrivée va clôturer la soirée sous les halles. Un geste est également fait au profit du Téléthon avec un euro reversé à chaque inscrit.
Le trajet jusqu’à Bar-sur-Aube se
fait principalement sous la pluie mais également sous un fort vent.
Ça promet ! Il fait bien noir depuis longtemps quand je me stationne
avant le centre-ville, dès les premières barrières bouclant ce
dernier. 300 mètres de marche me suffisent par arriver aux Halles de
la Ville où le secrétariat y est implanté. Une belle liste de
coureurs inscrits y est affichée. En ce qui me concerne, ce n’est
pas encore fait. J’emprunte un stylo afin de remplir mon bulletin
d’inscription. Je m’acquitte du montant et je me vois attribuer
le dossard numéro 303 ainsi qu’une belle paire de gants bien
chauds.
Retour vers la voiture pour me mettre
en tenue. Il ne fait pas excessivement chaud alors je vais enfiler
une paire de manchons de bras. Lorsque je suis prêt, petite pause
pipi et c’est parti pour un long échauffement de près de quatre
kilomètres dont la boucle intégrale du circuit. Il est bien sympa
avec pas mal de relances, des parties étroites, sombres et pavées,
mais surtout des moments avec un fort vent. Heureusement qu’on ne
l’aura pas toujours de dos !
L’heure du départ se rapproche mais
les organisateurs ont prévu un bel échauffement collectif avec
notamment un peu de zumba. Une très large majorité de coureurs se
plie à cet échauffement collectif. La ligne de départ est tracée
sur la Rue Nationale juste devant la Halle de la ville. Le speaker
fait reculer le peloton de coureurs afin que tout le monde se trouve
derrière cette ligne. Il y a énormément de spectateurs sur cette
zone de départ de chaque côté de la route. Les dernières
consignes sont données.
Nous sommes sous les ordres du starter,
je me suis placé sur la toute gauche de la chaussée. Le pistolet
tenu en main par le Maire de Bar-sur-Aube, laisse échapper le son
sec du coup de feu. C’est parti hyper rapidement de la part des
premiers coureurs qui ont tendance à entraîner dans leur frénésie
l’ensemble des coureurs à pied. Moi-même je suis parti trop vite
avec en plus le vent de dos. Ce rapide convoi de coureurs tourne à
gauche afin de prendre l'étroite Rue Saint-Jean. Une rue sombre et
pavée. Je lève le pied en faisant attention à ne pas prendre un
trou. Nous retrouvons une rue plus large, mieux éclairée et bitumée
en tournant sur notre gauche. Je commence à reprendre un premier
coureur parti trop vite. Puis, double virage gauche-droite pour
prendre la Rue Saint-Pierre avant d'emprunter une petite ruelle
sombre qui nous conduit sur le Boulevard Gambetta en tournant à
gauche. La partie gauche de la chaussée nous est réservée. Le vent
de face se fait bien ressentir ici. Au bout, nous tournons encore à
gauche Rue du Général De Gaulle et quelques dizaines de mètres
plus loin, encore à gauche Rue Nationale. On prend la direction de
la ligne de départ mais peu de temps avant d'y arriver, on doit
faire un détour en tournant à droite Rue Danton avec dans son
milieu un petit faux-plat montant, le seul du parcours, suivi d'un
petit faux-plat descendant. Au bout, nous tournons à gauche à deux
reprises pour revenir en direction de la Rue Nationale par la Rue
d'Aube. Une fois sur la Rue Nationale, je tourne sur ma droite et
franchis la ligne de départ, synonyme de fin de première boucle à
la 26ème place.
Je poursuis donc toujours tout droit
sur cette Rue Nationale jusqu'au bout avant de reprendre à gauche
sur la petite ruelle Saint-Jean. J'étais en duo avec un autre
coureur mais il me lâche. J'ai bien mal au tendon d'Achille gauche
aujourd'hui. C'est un peu pénible de placer son pied au sol. Je suis
plus à l'aise en retrouvant le bitume de la rue suivante ainsi que
de celle de la Rue Saint-Pierre. Je fais ensuite attention à la
ruelle qui me conduit sur le Boulevard Gambetta. Un coureur qui
n'arrête pas d'accélérer et de ralentir, finit par partir. Tant
mieux car ça avait tendance à casser mon rythme, moi qui aime un
tempo régulier. Un peu plus loin, je remonte la Rue Nationale avant
de faire le détour par les rues Danton et d'Aube, puis de passer une
seconde fois sur la ligne de départ à la 32ème place. Dès
l'entame du dernier tour, je commence à prendre un tour aux
retardataires. C'est par grappes que je les double. Mais il n'y a pas
de véritables difficultés pour s'en extirper. Je me dépêche de
doubler les derniers retardataires en vue avant de m'engouffrer dans
la ruelle Saint-Jean. Pour faire passer le temps, je m'amuse à
compter les personnes à qui je prends un tour. Le chiffre monte bien
vite. 20-30. La Rue Saint-Pierre est un peu bouchée et la ruelle
suivante aussi, mais à part quelques zigzags, je ne perds pas trop
de temps. C'est plus facile sur le Boulevard Gambetta où je suis à
plus de 50 retardataires. Double virage à gauche afin de me
retrouver sur la Rue Nationale. Deux coureurs étant sur le même
tour que moi sont revenus sur mes talons. Lorsque je tourne sur la
Rue Danton, ils me doublent en même temps. Le petit faux-plat
montant m'empêche de les suivre, leur rythme étant trop élevé
pour moi. Je fais jeu égal dans la partie descendante, mais je suis
incapable de remonter sur la Rue d'Aube. Virage à droite Rue
Nationale, où je double le 84ème retardataire et une fois la ligne de départ franchie pour la dernière
fois, on bifurque très légèrement sur la gauche Rue Thiers. Il
reste quelques petites dizaines de mètres et je franchis la ligne
d'arrivée 34ème/224 en 20'23''.
Je ne pouvais pas mieux ce soir.
Peut-être en étant parti un peu moins vite, ça aurait pu être
mieux, mais pas certain que les jambes aient pu répondre. Je pars
immédiatement faire ma récupération sur le circuit mais dans le
sens inverse pour ne gêner personne. Je me rends compte que j'ai
vraiment beaucoup mal avec ce tendon d'Achille. Je retourne doucement
vers la voiture pour me changer.
Une fois sec, je reprends le chemin des
Halles pour prendre un bon ravitaillement chaud avec une délicieuse
soupe. Je l'ai adorée. Un ravito traditionnel y est également présent. Le
moment de la remise des récompenses approche. Mathilde Doison, la
très belle Miss Aube 2018 qui est également 1ère Dauphine de la
Région Champagne-Ardenne, fait la joie des coureurs avec sa présence
au niveau du podium.
Avant de partir, je jette un coup
d'œil sur le classement final de la course qui est maintenant
affiché. Je finis à la 11ème place en master 1. Il va être temps
de récupérer mon véhicule pour reprendre la direction de la
Seine-et-Marne car demain matin je travaille dès 4h50. Ça va
piquer !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire