Jeudi 26 juin 2014
Après la journée de mercredi qui
était consacrée au repos, d'ailleurs je n'ai même été trottiner
un peu, aujourd'hui place à la quatrième étape de ces ''6 Jours du
Toulois'' avec départ et arrivée au Stade Roger Challier sur la
commune d'Ecrouves. Au programme de cette étape, une jolie ascension
de 2,5 kilomètres, puis passage sur le plateau qui surplombe
Ecrouves et ses alentours, avant une descente assez vertigineuse
surtout sur sa fin et les 6 derniers kilomètres se feront sur route
mais avec une succession de montées et descentes assez marquées.
Tout un programme !
J'arrive sur le parking du Stade Roger
Challier vers 18 heures donc environ une heure avant le début de la
course. Aujourd'hui elle est réservée aux participants du challenge
des 6 Jours ainsi que pour ceux ne faisant que cette étape. C'est
repos pour les coureurs des ''P'tits 6 Jours''. Au classement
général, je n'ai que 6 secondes d'avance sur Sébastien Payet qui a
connu une véritable défaillance mardi soir sur le semi de Bulligny.
Lors des deux premières étapes il avait terminé devant moi. On a
le même objectif : ne pas perdre de temps sur l'autre !!!
Je passe au panneau d'affichage pour
procéder à l'émargement quotidien signifiant ma présence puis je
vais me préparer et procéder à mon échauffement. Je vais courir
environ 2 kilomètres. Ça suffira largement, il fait très chaud. Je
retrouve Seb Payet et ça promet une jolie passe d'armes entre nous.
En tout amitié évidemment ! Un petit bonjour à tous les
coureurs que je connais et je retourne me désaltérer une dernière
fois à la voiture. C'est vraiment très convivial cette ambiance,
mais ça n'empêche pas le côté compétition entre coureurs.
Je me dirige sur le chemin blanc qui
jouxte le Stade Roger Challier, pour me placer derrière la ligne de
départ. Nous sommes un peu plus de 150 coureurs prêts (ou presque)
à en découdre sur les pentes de la Lorraine. Bertrand Léger, le
speaker et organisateur de la course, commence le décompte à 10 et
à zéro le départ est donné. Le sol est tellement sec qu'on court
dans un nuage de poussière. Mais on quitte rapidement ce type de sol
pour courir ensuite sur un chemin avec des herbes assez hautes.
Attention aux nombreuses ornières et aux cailloux dissimulés !
On trouve une route bitumée qui nous
fait entrer dans la petite commune de Pagney-derrière-Barine. C'est
quand même plus facile sur la route. Quelques spectateurs nous
encouragent tous, puis je tourne sur ma gauche pour entrer dans une
sorte de lotissement. C'est en très léger faux plat montant et au
bout je tourne sur ma droite pour débuter l'ascension de 2,5
kilomètres, mais malheureusement dès qu'elle débute, je suis
dorénavant sur un chemin herbeux. Je double le coureur qui me
devançait depuis quelques temps et Séb est juste derrière moi.
Deux cent mètres plus loin, on tourne assez sèchement sur la gauche
et le chemin continue à monter. Un peu plus loin ça tourne cette
fois sur la droite et le chemin est maintenant en terre, en trous et
en cailloux et surtout plus étroit.
Un moment c'est un peu moins pentu et
j'ai tendance à accélérer un peu sans m'en rendre compte mais
quelques dizaines de mètres plus loin ça remonte comme avant et je
le paye aussitôt. Sébastien me passe, me dit de m'accrocher mais je
n'en suis pas capable. Je perds tout de suite une bonne quinzaine de
secondes sur lui. Et je continue à me faire déborder par d'autres
coureurs. Je le vois s'envoler et là je me dis que mes 6 petites
secondes d'avance sur lui risquent d'être dans le sens inverse et
surtout avec un écart beaucoup plus conséquent. Mais quand un autre
coureur, Mario, me double assez rapidement, j'arrive à m'accrocher à
lui et ça va mieux car je tiens bien. Sur la fin de l'ascension je
ne perds plus de temps sur Seb et j'en reprends même un peu.
Passage au sommet devant l'Ancien Fort d'Ecrouves où le premier ravitaillement est placé. Nous avons fait 4 kilomètres. J'ai lâché Mario, je suis seul. C'est assez plat mais le chemin qui est plus large, est vraiment défoncé de partout. Ensuite nous sommes sur un faux plat descendant et je gagne centimètres par centimètres sur Sébastien. Puis ça descend plus franchement et vers le km 5,5 je reviens sur lui. Je lui donne une petite tape dans le bas du dos pour lui signaler ma présence et lui dire de s'accrocher à son tour et surtout à enchaîner sur mon rythme. Mais il perd quelques mètres sur moi. Virage sur la gauche et là c'est une descente de fou avec des gros cailloux, des gros trous, … C'est dangereux et j'ai vraiment peur de me retrouver au sol. Je suis content d'arriver au km 6 car c'est synonyme de fin de cette descente désagréable. D'ailleurs j'avais tendance à tenir ma cuisse meurtrie en début d'année. Mais ce n'était que des craintes et finalement pas de bobo. On court sur un chemin en herbe et c'est relativement plat sauf au km 7 où il y a une bonne bosse, histoire de couper un peu les jambes.
Ça redevient plat, mais un peu plus
loin, le chemin prend de l'altitude pour contourner les clôtures en
barbelés des prés. Et ça monte raide. Les cailloux roulent sous
mes pieds. Je regarde vite fait derrière moi et je vois que Séb
n'est qu'à une quinzaine de mètres derrière moi. Une fois en haut,
on tourne sur la droite. Je suis dans un faux plat montant avant de
descendre et de remonter une petite bosse qui me fait entrer dans le
bourg de Grandménil. Dès son entrée, je passe au ravitaillement du
km 8 puis je tourne immédiatement sur la droite pour retrouver le
bitume que je ne vais plus vraiment quitter jusqu'à la fin.
En bas virage sur la gauche et ça
monte bien et assez longtemps. Puis c'est une succession de montées
et de descentes. C'est vraiment usant même si je suis sur la route.
Je suis sur les hauteurs d'Ecrouves et je débute la dernière
difficulté de l'étape. Une très courte côte qui fait le tour de
l'église mais une côte raide de chez raide. Je sais pertinemment
que si je la montais en marchant je ne perdrais pas plus de temps.
Mais je me fais violence et je monte en courant sans marcher et on
bascule de l'autre côté pour une petite partie sur gazon. En bas on
tourne sur la gauche et on prend la direction du Centre de Détention.
Je tourne sur ma droite pour descendre
jusqu'au Stade Roger Challier. Je profite du virage en haut du Centre
de Détention pour jeter un petit coup d'œil derrière moi et Seb
est toujours là juste derrière. On fait jeu égal depuis le début !
Je ne descends pas comme un fou pour essayer de garder quelques
forces pour le final et en bas je tourne sur la gauche en quittant la
route et en retrouvant les chemins de terre.
Un petit effort pour
gravir la montée qui m'amène sur le premier terrain de football.
J'en fais le tour puis je pénètre sur la piste d'athlétisme en
cendrée. A 200 mètres de l'arrivée j'allonge un peu la foulée et
je double un coureur dans le dernier virage puis je franchis la ligne
d'arrivée 29ème/151 en 53'42''.
Je termine … 6 secondes devant Seb !
On a fait une jolie course tous les deux. C'est motivant de courir
ainsi. Je passe au ravitaillement final pour me désaltérer. Je dois
coûter cher à l'organisation car j'ai tellement chaud que je
n'arrête pas de boire. Mais ce n'est pas de l'alcool !!! Je
préfère le stipuler !!! Au classement général des 6 Jours de Toul, je suis désormais classé 28ème. Deux places gagnées !!!
Je dépose mon dossard à la voiture
et je reviens dans l'enceinte du Stade Roger Challier pour procéder
à ma récupération. Je la fais avec Seb et Eric, tous deux de l'US
Toul.
Puis c'est le moment du pot de l'amitié
offert par la Mairie d'Ecrouves. Et quelques minutes après on passe
aux choses sérieuses avec la pasta-party offerte par les sponsors de
la course des ''6 Jours du Toulois'', notamment CORA. Ce soir c'est
spaghettis bolognaise au menu. Un régal ! Demain le très
attendu contre-la-montre à Charmes-la-Côtes nous attend !
2 commentaires:
Allez , bon courage, cela se termine
Le parcours est très sympa.
Thierry
Merci mon Président !!! Oui plus que deux étapes mais les organismes sont bien fatigués. Et c'est pour tout le monde pareil. Mais je continue à remonter au classement général ! Cool
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