Les Foulées Campinoises à Champigny-sur-Marne (94)

Samedi 14 juin 2014


Après une semaine où le chaleur était assez accablante, aujourd'hui c'est beaucoup plus supportable. Tant mieux ! Mais malheureusement, les pépins physiques ne me lâchent pas vraiment. Après ma déchirure musculaire qui m'a écartée pendant trois mois des chemins et du bitume de la course à pied, lundi je me suis empalé la fesse sur un pieu en bois. Une jolie blessure qui nécessite la pose de points de suture et également un léger malaise de mon fils qui a été témoin de faits. Le pauvre il n'était même pas blanc, il était beige ! Enfin ce n'est pas ça qui va m'empêcher de courir !!!


Je prends la direction du Parc du Tremblay qui se situe sur la commune de Champigny-sur-Marne dans le département du Val-de-Marne pour participer aux Foulées Campinoises. Deux distances sont au programme. Un 5 km qui est en réalité un 5,4 km et un 10 km. Comme demain je fais une autre course, je me suis demandé pendant le trajet sur quelle distance j'allais m'aligner et j'opte en fin de compte pour le 10 km. Je connais ce Parc du Tremblay car j'ai déjà participé à la course de la Mirabal qui a lieu elle aussi ici mais sur un parcours différent. Par contre je me souviens que c'est très vallonné et qu'il y a de nombreuses relances à cause des virages assez serrés.



Je vais à côté du stade d'athlétisme de ce parc où le stand des inscriptions est placé. Il est à noter que c'est une course gratuite et c'est assez rare pour le souligner. On me donne le dossard numéro 404. Quand je me retourne je me retrouve face à face avec Christophe Gaudeix, un ami coureur du club de l'ASA Maisons-Alfort. Il est accompagné de son père qui vient le supporter. Quelle bonne surprise ! Il souffre d'une petite douleur persistante au tendon d'Achille mais va tout de même courir le 10 km.



Je retourne à la voiture que j'ai pu stationner à l'entrée du Parc du Tremblay juste à côté de la Bodéga puis je vais courir 3 km en guise d'échauffement. Je confirme il y a beaucoup de parties vallonnées et de très nombreux changement de direction. C'est pas un parcours si facile, mais par contre il risque d'être très agréable et ce genre de parcours risque de me convenir quand même. Je retourne ensuite à la voiture enfiler mon débardeur de course puis direction la ligne des 300 mètres de la piste d'athlétisme où la ligne de départ de la course est placée.




A 18 heures le départ des courses du 5 et du 10 km a lieu simultanément. On fait les trois quart de tour de cette très belle piste d'athlétisme avec un excellent revêtement. Je ne pars pas comme un malade et je préfère me caler d'abord à la corde puis dans la foulée des coureurs qui me précédent. Après la dernière ligne droite de la piste, je franchis la ligne d'arrivée, qui sera tout à l'heure celle de la fin de ma course aussi, puis je quitte le stade en prenant le chemin goudronné qui monte sur la gauche en passant à côtés des bâtiments qui abritent les vestiaires de football.



Une fois les bâtiments passés, on tourne sur le droite, toujours sur les chemins avec ce même revêtement, pour faire le tour d'un groupe de cinq terrains de football. Quand on revient vers le stade d'athlétisme, on ressent bien le vent qui vient de trois-quarts face. Ça cours assez vite et j'arrive à rester un peu caché derrière les mêmes coureurs. Le chemin surplombe la piste d'athlé et je passe devant les tentes où les inscriptions ont été faites.




Puis au bout on tourne deux fois sur la gauche et le chemin se met à descendre rapidement. Je me rends compte que je ne peux pas allonger comme je veux les foulées à cause de ma blessure à la fesse. Je perds un peu de distance mais dès que le chemin remonte j'arrive à recoller. Puis au bout, on tourne sur la droite et au revoir le goudron. Ça monte dans les cailloux et la poussière.




Puis on tourne sur la gauche pour un très long moment de chemin qui alterne entre herbes et terre. Je suis placé à une dizaine de mètres d'un coureur du club de Choisy-le-Roi. Son rythme est régulier et de bonne facture. J'essaye de me concentrer sur mon propre rythme en espérant ne pas me faire décrocher. On surplombe le parcours de golf, puis le terrain de bicross et le chemin descend juste avant de remonter, au niveau des tennis. Cette remontée sur herbe se fait avec un vent plein nez. C'est pas si facile mais mon écart avec le coureur placé devant moi reste toujours le même. Une fois en haut, le parcours tourne sur la droite et à force on sent le vent de trois-quarts dos et mine de rien ça va mieux. Sur le côté gauche, en bas, on aperçoit le chapiteau de la Bodéga.




Nous, nous tournons sur la droite et on retrouve le goudron et le passage au ravitaillement mais je ne m'en préoccupe pas. Je repasse sur une petite partie herbeuse et surtout sur une montée avec une fois de plus le vent pleine face. Pas facile mais ça passe bien quand même. Je reprends le goudron et je commence à faire le tour d'un groupe de deux terrains de football. A mi tour, on doit descendre des marches pour se retrouver au niveau desdits terrains et on commence à les longer. Au bout, je tourne sur ma gauche jusqu'aux bâtiments qui abritent les vestiaires. On les contourne par la droite et à cet endroit je passe au km 5. Je tourne sur ma gauche pour entamer le second tour du parcours.



Je suis toujours à la même distance du coureur de Choisy-le-Roi et je suis sur la boucle qui fait le tour du groupe des 5 autres terrains de football. Le parcours est quand même vraiment agréable sans être pourtant très facile. J'ai l'impression de grignoter un peu de distance sur le coureur qui me précède puis je passe à nouveau à côté des tentes des inscriptions.



A cet endroit il y a pas mal de personnes pour nous encourager. Puis au bout je tourne encore deux fois sur la gauche pour entamer la descente. Mais je ne suis pas en mesure d'allonger la foulée une fois de plus et je perds aussitôt du terrain.




J'attends la remontée pour ne plus perdre de distance et ensuite on tourne sur la droite pour retrouver la partie montante dans les cailloux et la poussière. Je fais un plus gros effort pour réduire cet écart. Je me retourne et je vois qu'on ne devrait plus revenir sur nous par l'arrière. J'ai donc haussé mon rythme et une centaine de mètres plus loin, juste avant de me retrouver au niveau du parcours de golf, je suis revenu à la hauteur du coureur de Choisy. Une petite tape dans son dos et je lui dis de s'accrocher à moi. On échange quelques mots et il commence à s'accrocher. Un moment je me rends compte qu'il perd un peu de distance et je ralentis un peu mais après il n'est plus en mesure de me suivre alors je reprends mon rythme bien plus élevé et je le lâche très rapidement. Mais maintenant je suis seul contre le vent. La montée jusqu'à la Bodéga se passe très bien et je passe à nouveau au niveau du ravitaillement.




Un petit passage sur une partie herbeuse et la fameuse montée avec le vent plein nez, puis je commence à faire le tour du groupe des deux premiers terrains de football. A mi-tour, juste avant de descendre les escaliers, je peux m'apercevoir du trou que j'ai fait sur mon poursuivant. Je continue mon effort et je tourne en direction des vestiaires de football, puis au lieu de tourner sur la gauche comme à la fin du premier tour, je tourne sur la droite pour entrer sur la piste d'athlétisme.



J'ai un tour complet à parcourir. On fait ce tour dans le sens ''normal'' de notre sport. Quand je sors du premier virage de la piste, je vois sur le chemin qui surplombe la piste, le coureur de Choisy qui arrive au niveau des bâtiments qui abritent les vestiaires. J'allonge un peu plus les foulées sans trop forcer et ne pas me refaire mal, puis c'est le virage opposé et la dernière ligne droite. Je ne coupe pas du tout mon effort que je poursuis jusqu'à la ligne d'arrivée que je franchis à la 11ème place en 40'26''.





Ça continue toujours à aller de mieux en mieux. Je passe au ravitaillement final pour boire un peu et manger quelques quartiers d'orange, puis je retrouve Christophe qui a terminé la course à la 4ème place en 36'13''. Je retourne à la voiture pour éviter d'attraper froid car sueur et vent ne font pas très bon ménage. J'en profite pour faire une petite récupération car demain matin c'est le départ de ma seconde course du week-end.



Je retourne ensuite vers le terrain d'athlétisme et on va à la cérémonie protocolaire des récompenses. Les résultats officiels ne sont pas encore affichés, donc c'est un peu la surprise pour les places en catégorie. Christophe est appelé pour aller chercher une jolie médaille synonyme de seconde place sur le podium en catégorie "Senior homme".


Puis une fois la catégorie "Vétéran 1 femme" récompensée, on passe à celle "Vétéran 1 homme", et surprise, je suis appelé car j'ai pris la seconde place ! Alors à mon tour je vais chercher ma médaille qui correspond à cette seconde marche du podium. C'est bon pour le moral ça !




Je demande à un organisateur la possibilité de consulter les résultats officiels et il me donne la feuille correspondant. Nous quittons ensuite le Parc du Tremblay en n'oubliant pas de remercier mon fils Lucas pour ses photos, et donc demain sera un autre jour pour une autre course mais je sais déjà que j'irai bien moins vite car je n'aurai pas encore récupéré. Enfin, c'est un bon entraînement pour les ''6 Jours du Toulois'' qui se profilent !

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