Vendredi 9 Décembre 2016
Article écrit par Laura et Jeff
Présentation :
A la veille de notre participation à la Médiévale à Estrées-les-Crécy (80), c’est déjà dans la somme, à Montdidier que nous allons fouler le bitume. Fort de son succès, la corrida fête cette année sa 8ème édition. Pour cette nouvelle édition, les organisateurs ont prévu une petite nouveauté : deux courses ! Une course pour les plus de 23 minutes et une course pour les moins de 23 minutes. Cela va donc épurer la course, permettant ainsi à chacun de s’y retrouver. Moins de bousculades, plus de sécurité et davantage de plaisir. Cette course est dotée d’un chronométrage par puces (mesurage officiel) et compte parmi le challenge courses 80. Comme speaker, je retrouve mon Coachou Amiénois (Philippe Barbier), qui manie aussi bien le micro que la flatterie !
Au
Programme lors de la soirée :
- à 19 h15 : une animation pour les enfants « courir après le Père-Noël »
- à 19 h30 : course de 5km (-23‘)
- à 20 h15 : course de 5 km (+23’)
Jeff et moi-même allons nous élancer
sur la course des -23 minutes. Reste à déterminer si Lucas
s’alignera lui aussi sur une des 2 courses ou s’il sera notre
photographe VIP.
Une chose est
certaine, nous allons tous les trois prendre le départ de la
traditionnelle tartiflette d’après course, qui met à l’honneur
la convivialité.
Liens vers les albums photos de tous les coureurs :
Album photos 1 de Jean-Luc Rohaut
Album photos 2 de Jean-Luc Rohaut
Album photos de Coralie Rouillard
Le
jour de la course :
Merci Laura pour la présentation, à mon tour de prendre la suite.
Nous voici donc sur la première course
du week-end qui se promet chargé. Et pour la quatrième fois, je
viens participer à la Corrida de Montdidier qui est vraiment ce que
j'attends d'une ''corrida pédestre'' : circuit court, plusieurs
tours, relances, grosse fréquentation, … et aussi une
organisation au top ! Cette année je ne viens pas seul. Ma Ptite Laura m'accompagne et elle va jouer le podium sans aucun doute.
Nous arrivons à Montdidier vers 18h30, car avant d'y aller, nous
sommes passés voir Claude, notre coach à l'UA Chauny, et, de belles
paroles en belles paroles, nous avons pris un peu de retard. Mais
quel plaisir de discuter course à pied avec un passionné comme
lui ! Dans quelques temps, les entraînements cross vont débuter
chez lui.
Revenons à la course du jour. Nous
avons pu nous stationner à proximité de la Place du Général de
Gaulle, qui elle-même se situe face à la Mairie. Donc, retrait des
dossards, départ et arrivée, se situent à moins de 100 mètres de
notre voiture. Parfait ! Direction la Salle des Fêtes Jean
Dupuy pour effectuer le retrait de nos dossards. Un petit coup d’œil
sur le listing des inscrits. Laura et moi allons partir dans la
première course, réservée aux coureurs faisant moins de 23
minutes. Une seconde partira 45 minutes plus tard, pour ceux qui
font plus de 23 minutes. Mais les deux courses n'en formeront qu'une
pour le classement final. Je vais porter le dossard numéro 505 et
Laura le 594.
Direction l'intérieur même de la
salle où nous avons le plaisir de retrouver notre photographe de
choc, j'ai nommé Jean-Luc Rohaut. Toujours un plaisir de se revoir
et d'entrée ça a bien chambré entre nous ! Il sait également
toujours bien s'entourer de la gente féminine. Sacré Jean-Luc.
Heureusement que son épouse n'est jamais bien loin pour le
surveiller ! C'est très fluide pour récupérer nos dossards.
Plusieurs files sont prévues, et une est réservée pour les moins
de 23 minutes. Mais comme il n'y a que 94 coureurs sur cette première
course, c'est hyper rapide. Sur l'enveloppe de mon dossier, j'ai la
surprise d'avoir eu une annotation : ''Merci pour votre blog et
bonne course''. En fait, un petit mot sur Patrick Balestan, un des
organisateurs de cette course, qui, il y a quelques semaines m'a
contacté pour me proposer de nous inviter en remerciement du temps
passé à mettre à jour notre blog, notamment, lors des trois
éditions précédentes de cette Corrida. C'était un plaisir et un
honneur d'accepter. Grand merci à lui. Mais il faut quand même
savoir, que ce n'est pas parce que nous sommes invités que
j'écrirais plus facilement des commentaires positifs sur une course.
Je n'écris que ce que je ressens. Et quand je dis que l'organisation
de la Corrida de Montdidier est au top, c'est que je pense
sincèrement que l'organisation de la Corrida de Montdidier est au
top !
Mon fils Lucas aurait voulu prendre
part à la Corrida, mais malheureusement pour lui, il n'y avait pas
d'inscription possible sur place. Pas grave, dimanche il participera
au Cross d'Amiens. Pendant que nous étions en train de nous changer
et nous préparer dans cette salle, bien au chaud, Patrick est venu
nous voir et nous avons pu le remercier de son invitation de vive
voix, qui nous a fait chaud au cœur. Dossard épinglé sur le
débardeur de notre club de l'UA Chauny, puce de chronométrage fixée
à la chaussure, et bon pour une tartiflette après la course bien
rangé. Nous voilà prêts pour aller nous échauffer.
Nous faisons un tour complet de
circuit. Mon fils nous accompagne à bord de sa trottinette afin
qu'il repère les lieux propices pour prendre des clichés
photographiques. Donc nous serons mitraillés de nos deux
photographes : Jean-Luc et Lucas. Les liens des photos prisent
par Jean-Luc se trouvent tout en bas de cet article. En ce qui concerne le parcours, il n'y
a rien de plat. Que de la montée, de la descente et une succession
impressionnante de virages. Malheureusement, je me rends vite compte
que je suis en difficulté à chaque montée. La blessure contractée
aux ischios de la jambe droite, samedi dernier lors de ma 5ème place
sur le cross de Montigny-en-Arrouaise (02), qui s'était calmée une
première fois, mais m'avait contraint à abandonner l'entraînement
en club ce mardi, est toujours présente. On verra ce que ça
donnera. Mais je préviens Lucas qu'il risque de me voir abandonner
si la jambe dit stop. Je sais, ce n'est pas raisonnable de courir
mais c'est plus fort que moi et comme la douleur est relativement
faible, j'y crois ! Nous allons presque en bas de la
première longue montée de la course, vers la ligne départ qui est
située face à l’Église Saint-Sépulcre. Ça change des années
précédentes, car nous sommes beaucoup moins nombreux grâce à ces deux
départs décalés. Nous allons dire bonjour au grand favori de la
course, Guylain Schmied. Un mec très sympa, très simple, et très
bon. Avec Laura, nous nous plaçons en première ligne sur le côté
gauche de la chaussée. Il fait un temps doux (une petite dizaine de
degrés) et un vent nul. C'est vraiment parfait pour courir.
Quelques petites minutes d'attente et
le coup de pistolet du starter retentit. Ça a beau être une longue
montée de 400 mètres, ça part vraiment très vite. Des féminines
sont devant nous. Laura est partie dans ma foulée et je me rends
rapidement compte, qu'en prenant la celle des premières femmes,
Laura a quelques mètres de retard. Mais le but pour elle est de
gérer le début de course, puis d'attaquer. Ça tiraille dans la
cuisse mais ça va à peu près. Une fois en haut, nous tournons à
gauche afin de contourner l’Église Saint-Pierre. C'est en même
temps le début de la descente. J'ai doublé les premières féminines
et Laura est maintenant en tête ! La chaussée est très
glissante. Chaque virage est une difficulté. Je me retourne pour
l'attendre. Elle se trouve à la fin de notre petit groupe que je
mène. Mais ça fait très mal quand ça descend. J'ai l'impression
de ne descendre que sur la jambe gauche.
Une fois le tour de l’Église
Saint-Pierre effectué, nous faisons un droite-gauche et une toute
petite bosse pour prendre la Rue Bosquillon qui se poursuit en
descente. Sur cette micro-bosse, je comprends tout de suite que les
autres courses du week-end ne seront pas faisable pour moi. Et déjà
il faudra terminer celle-ci. Je profite de la descente rapide pour ne
pas perdre trop de temps. Une fois en bas, attention au virage à
droite qui donne dans la Rue Jean Dupuy. Les années précédentes,
il y avait eu des chutes à cet endroit. Mais, je pense que le nombre
moins important de coureurs sur cette première course, est un
facteur positif pour limiter les mauvaises surprises. La Rue tourne
d'elle-même sur la gauche dans une grande courbe, qui est toujours
en descente même si c'est plus doux. Puis nous sommes sur la seule
partie plate du parcours : la bonne centaine de mètres de la
Rue Capperonnier. J'en profite car au bout, nous tournons à gauche
en direction de la ligne de départ. Nous sommes donc tout en bas du
parcours. Mais au lieu de repasser sur cette ligne, nous tournons à
droite Rue Racine, qui longe l’Église Saint-Sépulcre. C'est trop
difficile pour moi de monter sur une seule jambe. Dans la courbe
suivante à gauche, je me décale pour ne pas gêner le groupe qui me
suivait, et je suis même obligé de m'arrêter quelques instants.
Laura finit par revenir sur moi et me dit des mots gentils. Je
reprends, lui prends la foulée et nous tournons à droite Rue Albert
1er.
Ça va un peu mieux ici car il s'agit
d'un faux plat montant léger. Et je pense que c'est ce qui me
convient de mieux. Nous tournons à gauche pour faire une petite
boucle autour d'un îlot de pavillons. Laura me demande s'il y a des
filles devant elle, mais je la rassure en lui disant qu'elle est bien
en tête de course et… loin devant la deuxième. Je reste derrière
Laura pendant cette petite boucle, puis quand nous revenons sur la
Rue Albert 1er, je repasse devant elle pour essayer de l'aider à
encore creuser l'écart.
Nous arrivons sur le centre du parcours, où
une masse impressionnante de spectateurs nous encouragent. Nous
tournons à droite pour débuter la seconde boucle et cette première
montée, qu'on démarre de plus haut, car l’Église Saint-Sépulcre
est légèrement plus en bas d'une cinquantaine de mètres. Je reste
devant Laura pendant une bonne partie de la montée mais plus je
monte, plus je sens l'ischio-jambier droit se tendre. A une centaine
de mètres du sommet, ce n'est plus possible, je me stoppe net sur la
droite de la chaussée. Complètement dégoûté et en souffrance.
Mon fils est à quelques mètres de moi et m'encourage à ne pas
abandonner.
Une bonne trentaine de secondes plus
tard, je reprends un footing très léger uniquement sur la jambe
gauche. Me voilà en haut, prêt à faire le tour de l’Église
Saint-Pierre. Je n'y arrive pas, je serre les dents. La descente de
la Rue Bosquillon n'est vraiment pas aisée pour moi. En fait, je me
rends compte que les descentes sont beaucoup plus douloureuses et les
montées sont difficiles car je ne peux appuyer que sur une jambe.
Après le plat de la Rue Capperonnier, où la seconde féminine ne me double que seulement, ce qui veut dire que Laura peut largement
lever le pied, me revoilà dans le début de la montée. Le contour
de l’Église Saint-Sépulcre est très difficile, puis je profite
du faux-plat montant de la Rue Albert 1er, pour relancer un tout
petit peu. C'est au tour de la petite boucle puis retour sur la Rue
Albert 1er et la fin de la seconde boucle. Je pensais qu'il y avait
quatre tours, mais finalement j'entre dans la dernière boucle en me
tenant l'arrière de la cuisse.
J'entends de très nombreux
encouragements. Je me remonte le moral en me disant que ma chérie
est largement en tête et qu'il n'y a aucune raison pour qu'elle ne
remporte pas la course. Le speaker de la course, Philippe Barbier,
qui n'est autre que l'ancien coach de Laura lorsqu'elle s'entraînait
avec l'Amiens UC pendant ses études, n'a cessé de l'encourager à
travers son micro, toujours avec des mots gentils et plein
d'affection. Deux coureurs me doublent encore lors de cette longue
montée mais je finis par les repasser petit à petit.
Passage autour de l’Église Saint-Pierre où je dois y aller tout doucement pour ne pas aggraver la blessure. Puis c'est la descente. Je reste devant ces coureurs et une fois que je remonte autour de l’Église Saint-Sépulcre, je dois à nouveau m'arrêter. En fait je marche jusqu'à la Rue Albert 1er où je reprends la course. Avec tous mes arrêts, j'ai bien marché 1 minute 30 – 2 minutes ! Quelle horreur. Je fais le tour du pâté de maison avant de revenir sur la Rue Albert 1er. Au lieu de tourner à droite pour enchaîner sur une quatrième boucle, je dois aller tout droit Rue Jean Dupuy où l'arrivée est placée juste devant la Salle des Fêtes. J'arrive tout au ralentis en voyant des coureurs sprinter pour me doubler. Pas la peine de vous défoncer les gars, je suis au ralentis de chez ralentis ! Je termine la course 120ème/354 en 24'09''.
Passage autour de l’Église Saint-Pierre où je dois y aller tout doucement pour ne pas aggraver la blessure. Puis c'est la descente. Je reste devant ces coureurs et une fois que je remonte autour de l’Église Saint-Sépulcre, je dois à nouveau m'arrêter. En fait je marche jusqu'à la Rue Albert 1er où je reprends la course. Avec tous mes arrêts, j'ai bien marché 1 minute 30 – 2 minutes ! Quelle horreur. Je fais le tour du pâté de maison avant de revenir sur la Rue Albert 1er. Au lieu de tourner à droite pour enchaîner sur une quatrième boucle, je dois aller tout droit Rue Jean Dupuy où l'arrivée est placée juste devant la Salle des Fêtes. J'arrive tout au ralentis en voyant des coureurs sprinter pour me doubler. Pas la peine de vous défoncer les gars, je suis au ralentis de chez ralentis ! Je termine la course 120ème/354 en 24'09''.
Près de 12,5 km/h en m'arrêtant trois
fois et en faisant une bonne partie de la course au ralentis. On
vient s'enquérir de mon état de santé et je restitue ma puce de
chronométrage. Laura se précipite derrière la ligne d'arrivée
pour me réconforter. Jean-Luc est également présent. Merci à tous
les deux. Dans la dernière ligne droite de la course, j'avais
entendu et vu Laura pour me soutenir. En fait c'était le seul moment
où j'avais levé la tête, car je n'avais pas trop envie de regarder
tous les spectateurs car je n'aime pas me montrer en détresse. Laura aura eu l'honneur de dire quelques mots au micro tendu par Philippe Barbier juste après sa victoire. Elle a gagné en 20'30'' et au scratch 35ème/354.
En prenant la direction de la voiture
pour me changer, soutenu par Laura, je croise Patrick qui vient nous
demander comment ça s'est passé. Il était tout désolé de ma
blessure, mais il n'y est vraiment pour rien. Ce qui est bête c'est
que je suis vraiment en forme en ce moment, et me voilà stoppé dans
mon élan. Il va me falloir quelques temps d'arrêt et consulter mon
médecin. Pendant le temps avant ma prochaine course, je serai sur
les bords de circuits pour encourager ma Ptite Laura, en commençant
par le Trail nocturne de demain soir.
Une fois changés, nous allons vers la
tente des secouristes où on me donne de la glace pour l'appliquer sur
la blessure. Nous nous asseyons sur le bord du parcours en regardant
les coureurs de la seconde course en découdre. Jean-Luc, qui prend
toujours des photos, vient également nous photographier … en plein
effort !
Ensuite, quand la circulation est
réouverte, nous reprenons la voiture en direction du Gymnase Pasteur
qui est distant d'un peu moins de deux kilomètres, où la cérémonie
des récompenses aura lieu, ainsi que la célèbre tartiflette.
D'ailleurs, vu que le début du service se fait, nous commençons par
aller nous faire servir en tartiflette. Elle a l'air vraiment très
bonne, mais nous n'avons pas vraiment faim … ce qui n'est pas le cas de
Lucas qui va tout manger.
Petit passage à la buvette où je me
dis qu'une petite bière n'est pas vraiment nocive pour ma blessure,
puis c'est le moment d'une loterie où nous ne gagnons rien.
Nous retrouvons Jean-Luc, prêt à
immortaliser de main de maître la cérémonie des récompenses.
Galanterie oblige, les organisateurs commencent par appeler les trois
premières féminines au scratch et donc c'est Laura qui gagne la
course chez les femmes (et par conséquence également en catégorie senior
femme). Elle reçoit une jolie coupe et un panier garni de fruits et
légumes de saison : potiron, brocolis, courgettes, panais,
patates douces, oignons, ananas, clémentines, grenade, litchis,
pamplemousse, kiwis, pommes, poires, … Un cadeau très utile !
Avant de repartir, nous disons au
revoir à Jean-Luc qu'on reverra demain sur le Trail
d'Estrées-les-Crécy, puis allons remercier une fois de plus
Patrick. L'année prochaine, je reviendrais plus fort et pas blessé
sur cette Corrida de Montdidier que je recommande vraiment à tout le
monde. Une super ambiance, sur un super parcours bien difficile, et
une organisation sans faille.
Un grand bravo à ma Laura qui
maintenant va nous livrer le ressenti de sa soirée :
''A
l’issue de ma victoire sur la course du sucre à
Montigny-en-Arrouaise samedi dernier, je me rends chez mon entraîneur
Claude afin de me décharger
de quelques kilogrammes de mon gain en sucre. Ayant remporté
mon poids en sucre, il ne me reste désormais
plus qu’un tiers de celui-ci. Après
ce petit moment de convivialité
autour d’un café,
Lucas, Jeff et moi prenons la direction de Montdidier. Nous en avons
pour un bon trois-quarts d’heure. Nous arrivons aux alentours de
18h30. Par chance, nous trouvons une place de stationnement à
équidistance
du départ
et de la salle des fêtes,
où
nous ne tardons pas à
aller retirer nos dossards. Dans la salle, le retrait des dossards
s’effectue par tranches, selon les numéros
de dossard mais aussi en fonction de la course choisie (+/-23
minutes). En ce qui concerne la course des moins de 23 minutes, un
seul stand de retrait est prévu.
Les dossards des + 23 s’étalent
du numéro
1 au numéro
500, ceux des – 23 du 501, au dossard 594 qui m’a d’ailleurs
été
attribué.
Quant à
Jeff, il portera le palindrome à
trois chiffres 505. Petite déception
pour Lucas, lui qui avait opéré
3 heures de réflexion
à
savoir s’il allait ou non prendre le départ
de la corrida. Mais faute de dossards disponibles, Lucas endossera le
rôle
de photographe à
ce jour, muni de son arme : sa trottinette. Nous rencontrons
ensuite Jean Luc Rohaut, photographe officiel de la course, fier de
nous faire découvrir
son arme à
lui : son flash ! S’en suit une petite conversation
amicale, puis vint l’heure d’aller se changer. Nous retournons à
la voiture chercher nos sacs, pour retourner à
la salle des fêtes,
mise à
la disposition des coureurs souhaitant se changer au chaud. Inutile
de perdre de l’énergie
dans le froid, bien que le thermomètre
frôlait
les 8 degrés.
C’est au tour de Patrick Balestan, l’un des organisateurs de la
course, de venir nous saluer, et au passage nous remercier pour
l’intérêt
donné
aux courses hors-stade par le biais du blog. Je le remercie
d’ailleurs pour l’invitation qui nous a été
gentiment offerte.
19h00,
il est temps de regagner la voiture pour y déposer
notre surplus de vêtements
et commencer l’échauffement.
Pour cela, nous effectuons une boucle de la course. Nous constatons
immédiatement
que le sol est recouvert d’une pellicule glissante. Il faudra
veiller ne pas prendre les virages trop serrés,
d’autant plus qu’ils sont plus d’une cinquantaine. Jeff en
étant
à
sa quatrième
participation, il connaît
parfaitement le parcours. Pour moi qui suis une novice sur cette
corrida, les explications et conseils de Jeff me sont bénéfiques.
Le parcours est en dent de scie. Aucune partie plate ! Nous
prenons le départ
en plein milieu d’une importante côte,
enchaînons sur du faux plat montant, puis descendant puis montant,
puis une côte....
Un parcours truffé
de relances, parfait pour un bon entraînement !
Le
départ
est donné
au pistolet à
19h30 précise,
au niveau du passage piéton
situé
devant l’Eglise Saint Sépulcre.
Nous avons choisi de nous placer aux premières
loges sur la ligne de départ.
Lorsque le coup de pistolet retentit, les coureurs s’élancent
à
vive allure. Je suis impressionnée
par la vitesse à
laquelle partent quelques féminines.
A peine quelques mètres
de faits que je me retrouve déjà
quatrième
dame. Mais point de panique ! Inutile de m’affoler à
vouloir les accrocher. La côte
est longue est pentue. Je profiterai de la fin de celle-ci, en léger
faux plat ainsi que de la descente pour accélérer
mon allure. Comme prévu, je double une féminine puis une deuxième
avant la fin de la montée. Je vois Jeff au loin. Derrière lui, la
première féminine. Je continue dans ma lancée, et dès que nous
tournons à angle droit pour entamer la descente derrière l’église
Saint Pierre, j’en profite pour passer première féminine.
Maintenant, il est question de conserver cette place. Je ne ralentis
donc pas après être passée en tête, je « fonce » afin
de creuser l’écart. C’est à posteriori à la côtelette de la
Rue Racine située derrière l’Eglise Saint Sépulcre, que je
rejoins Jeff, souffrant. Il est quasi à l’arrêt quand je le
double. Cependant quelques mètres après, le voilà à mes trousses,
et ce pendant quelques 300m. Soudain il me passe devant, se faisant
lièvre afin que je conserve mon allure durant l’ascension de la
côte de la rue Parmentier, la même que nous avions emprunté lors
du départ. Ensuite, je repasse pour la dernière fois devant Jeff.
La deuxième féminine n’est pas percevable derrière nous. Je peux
donc lever le pied, surtout que, pour moi, nous devons parcourir 4
fois le tour !
Sur le 2 e tour, je suis un père et son fils (je suppose). Nous nous aidons, car dans les montées je passe devant et sur le plat je me replace derrière eux. Tout se passe bien, je suis à l’aise. Je pense à mon Trail du lendemain soir. Inutile de se mettre dans le rouge ! A l’entrée dans notre troisième tour, un homme nous double avec quelques encouragements et précisant que nous sommes sur notre dernier tour. Ah bon ? Nous trois qui pensions qu’il y avait 4 tours ! Il est donc temps de se « bouger » et d’accélérer un peu quand même, mais en restant raisonnable. Mes baskets étant neuves, la semelle n’adhère pas totalement à la route, je prends mes précautions dans les virages. Dans ce troisième et dernier tour, je prends de l’avance sur le duo « père-fils ». Ensuite je reviens sur un coureur au Tee-shirt de l’AUC. Je le double que quelques instants. Il finira une poignée de secondes devant moi. A une centaine de mètres de l’arrivée, j’entends mon speaker préféré, dit Coachou (hiérarque de l’AUC), scander « ma Lolo Valou, 1ère dame !! ». Je stoppe mon chrono passé l’arche d’arrivée Running 3 ; Il m’affiche 20’28.
Je suis satisfaite de ce temps, ne me sentant pas du tout éreintée. Je ne suis pas une habituée des 5 kilomètres, surtout avec un parcours tant glissant que cassant. Je ne ressens aucune courbature, j’espère être d’attaque demain pour le Trail de La Médiévale, 15 kilomètres nocturnes en autonomie. Je retrouve quelques minutes plus tard mon Ti Jeff, à qui j’ai pensé durant toute la course. Il souffre d’une importante douleur à l’ischio-jambier droit. Ses nerfs lâchent et les larmes abondent. Que faire à part le réconforter, l’emmener se réchauffer à la voiture puis aller chercher une poche de glace au poste de secours. Très déçu de lui même mais n’ayant pas abandonné, Jeff va se cantonner à quelques jours de repos. Devant participer au Trail, il sera alors mon supporter et Coach du moment. On s’installe sur un banc afin de regarder l’autre course, sur laquelle Perrine Péchon Frémaux, athlète de notre club mais aussi sociétaire au CAP 21, a prit le départ. Elle bouclera cette corrida en 23’42’’. Elle prend la 8e place chez les femmes. Bravo à elle.
Sur le 2 e tour, je suis un père et son fils (je suppose). Nous nous aidons, car dans les montées je passe devant et sur le plat je me replace derrière eux. Tout se passe bien, je suis à l’aise. Je pense à mon Trail du lendemain soir. Inutile de se mettre dans le rouge ! A l’entrée dans notre troisième tour, un homme nous double avec quelques encouragements et précisant que nous sommes sur notre dernier tour. Ah bon ? Nous trois qui pensions qu’il y avait 4 tours ! Il est donc temps de se « bouger » et d’accélérer un peu quand même, mais en restant raisonnable. Mes baskets étant neuves, la semelle n’adhère pas totalement à la route, je prends mes précautions dans les virages. Dans ce troisième et dernier tour, je prends de l’avance sur le duo « père-fils ». Ensuite je reviens sur un coureur au Tee-shirt de l’AUC. Je le double que quelques instants. Il finira une poignée de secondes devant moi. A une centaine de mètres de l’arrivée, j’entends mon speaker préféré, dit Coachou (hiérarque de l’AUC), scander « ma Lolo Valou, 1ère dame !! ». Je stoppe mon chrono passé l’arche d’arrivée Running 3 ; Il m’affiche 20’28.
Je suis satisfaite de ce temps, ne me sentant pas du tout éreintée. Je ne suis pas une habituée des 5 kilomètres, surtout avec un parcours tant glissant que cassant. Je ne ressens aucune courbature, j’espère être d’attaque demain pour le Trail de La Médiévale, 15 kilomètres nocturnes en autonomie. Je retrouve quelques minutes plus tard mon Ti Jeff, à qui j’ai pensé durant toute la course. Il souffre d’une importante douleur à l’ischio-jambier droit. Ses nerfs lâchent et les larmes abondent. Que faire à part le réconforter, l’emmener se réchauffer à la voiture puis aller chercher une poche de glace au poste de secours. Très déçu de lui même mais n’ayant pas abandonné, Jeff va se cantonner à quelques jours de repos. Devant participer au Trail, il sera alors mon supporter et Coach du moment. On s’installe sur un banc afin de regarder l’autre course, sur laquelle Perrine Péchon Frémaux, athlète de notre club mais aussi sociétaire au CAP 21, a prit le départ. Elle bouclera cette corrida en 23’42’’. Elle prend la 8e place chez les femmes. Bravo à elle.
Pour
terminer en beauté la soirée, rien de plus chaleureux que de
partager une tartiflette entre passionnés, en attendant la remise
des récompenses. Je suis appelée pour celle-ci pour ma victoire au
scratch. Je reçois une jolie coupe accompagnée d’un magnifique
panier garni de fruits et légumes. Vers
22h20, nous reprenons la route pour Vauchelles-les-Quesnoy, où nous
sommes attendus par la maman de Jeff. Ayant fait grâce de nos
tartiflettes à Lucas, nous nous ruons sur le chocolat chaud, la
brioche et le miel, nos estomacs criant famine !!!''
Liens vers les albums photos de tous les coureurs :
Album photos 1 de Jean-Luc Rohaut
Album photos 2 de Jean-Luc Rohaut
Album photos de Coralie Rouillard
4 commentaires:
Merci à vous d être fidèle à notre corrida et à votre formidable blogspot
Corine lambotin
Secrétaire de montdidier athletix
Merci pour votre fidélité à notre corrida et félicitations pour votre blog toujours agréable à lire
Corine lambotin
Bravo à vous deux et courage Jeff, je sais que c'est dur !!
A la prochaine sur une course j'espère.
Rétablis toi vite Jeff et bravo à vous 2 pour votre blog, c'est du sacré bon boulot !!!
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