Samedi 6 août 2016
Rendez-vous incontournable pour beaucoup de coureurs du Nord de la France et également pour moi, avec ce 10 km du Touquet qui sera comme tous les ans, accompagné du Semi-Marathon. C'est ma cinquième participation à ce 10 km qui rassemble tous les ans plus de 1000 arrivants, sans compter ceux du Semi-Marathon. J'y ai participé en 2011, 2013, 2014 et 2015. Une course qui permet de traverser la ville et d'en voir tous les charmes, avec un départ à proximité de l'immense Hôtel de Luxe Westminster, puis une remontée de la rue direction la plage, suivie d'un passage sur la corniche au milieu des oyats, ainsi que celui le long du port de plaisance avec la magnifique vue sur la Baie de la Canche. Le reste du parcours se fait dans la Forêt en passant devant les innombrables villas aux prix... légèrement trop élevés pour moi et la plupart des coureurs, puis le finish se fait sur la piste du Complexe Sportif Ferdi Petit. Un parcours de rêve quoi !
Habituellement, le départ des deux courses qui est toujours simultané, se fait à 16 heures, mais cette année, pour essayer d'éviter les grosses chaleurs habituelles, l'organisation a décidé de le faire à 19 heures. C'est une bonne chose je pense, même si cette année, la chaleur n'est pas vraiment au rendez-vous. Courir au Touquet me permet également de retrouver un tas de bons amis, en commençant par Laura et mon frère Olivier sur le 10 kilomètres, ainsi que d'autres sur le Semi-Marathon avec mes potes Franck de mon club de Marne-et-Gondoire Athlétisme, qui fait spécialement le déplacement de Seine-et-Marne pour faire cette course, Olivier, avec qui je partage de nombreuses compétitions (et bières pour se remonter le moral) et Louise-Marie, qui je pense peut viser une place très haute sur le podium. D'autres amis seront également avec un dossard sur l'une des deux distances comme Jérôme, Céline, Virginie, Sothéa, Fred, Ludo, Antoine... Et sans oublier nos incontournables photographes tels mon fils Lucas, Jean-Pierre, Adilio, mais malheureusement sans mon pote Giao, qui a du annuler au dernier moment son passage au Touquet.
A 13 heures 45, je récupère à Abbeville Louise-Marie et sa maman, puis direction la station balnéaire du Touquet en espérant éviter les traditionnels bouchons de jour de course. A notre grande surprise, ça va rouler sans aucun problème jusqu'à la fin. Je me stationne comme les années précédentes sur le parking de la Salle Paul Olombel où se font les retraits des dossards. Mon frère m'a chargé de récupérer le sien car il travaille et arrivera plus tard. Un petit coup d'œil sur l'immense listing des inscrits. Les numéros sont attribués par ordre alphabétique. Je vais porter le 57. Louise-Marie, qui a pourtant un prénom et un nom à rallonge ne trouve pas son numéro de dossard... alors qu'elle est une des seules à avoir deux lignes sur ce listing rien que pour elle ! Retrait du dossard, puis passage au stand pour récupérer un sac en cadeau et une soupe de poisson et non du pâté comme j'ai ''entendu''.
C'est ensuite parti pour une balade dans la ville afin d'essayer de repérer le nouveau parcours de la course, mais j'ai un peu de mal à saisir le début de ce nouveau parcours. La suite de la course est facile à repérer. Je laisse Louise-Marie et sa maman continuer leur balade sur la corniche, pour aller rejoindre Laura au niveau de la plage, qui est venue avec son club. Puis retour vers la Salle Olombel qui est située à un peu moins de 2 kilomètres de la plage, car Olivier et Franck viennent d'arriver. Je vais donc les rejoindre. Puis retour vers la plage, histoire de prendre l'air marin. Je rencontre plein d'amis qui vont courir ou simplement nous encourager : Alexis, Fred, Céline et Jérôme, Virginie et Karim, Ben, Ludo... j'en passe et des meilleurs.
Vers 17 heures 30, nous retrouvons les voitures car mon frère vient d'arriver. Nous en profitons pour préparer notre tenue de course, sans oublier de fixer la puce de chronométrage à la chaussure. Le temps va être idéal pour courir. C'est quand même pratique ce parking à proximité de la salle d'avant course, du départ et de l'arrivée. Finalement, tous les amis ont pu se garer dans ce secteur. Je pense aussi que le changement d'horaire en faisant décaler le départ de 16 heures à 19 heures est une bonne chose, car au niveau circulation pour accéder au site, ça n'a absolument rien à voir avec les années précédentes où l'arrivée sur Le Touquet était un enfer, et en plus la température sera moins importante que trois heures plus tôt, même si cette année, il fait bon.
Comme Laura ne s'échauffe quasiment pas avant une course, je devais partir faire le mien avec Olivier, mais un problème de clé de voiture l'empêche de m'accompagner. Je pars donc seul et cette fois-ci je demande à un bénévole de m'indiquer le début du nouveau départ. Je vais donc le tester. Ça change un peu car on ne va pas prendre l'étroite artère piétonne et commerçante qu'est la Rue Saint-Jean. Mais nul doute, qu'il y aura quand même du monde sur les trottoirs pour nous encourager. Le parcours est vraiment très agréable, certainement un des plus beau des très nombreux 10 kilomètres que j'ai couru.
Puis il va être l'heure de se rapprocher de la ligne de départ qui est située à l'angle de l'Avenue du Château et du Rond-Point des Sports. Sur le trajet j'y retrouve Laurent, Fred, puis Olivier. Il est encore un peu tôt, mais en 2015 nous étions entrés dans le sas de départ 15 minutes avant le coup de pistolet et on s'était retrouvé très loin. Alors, cette fois-ci j'y entre avec Laura et Olivier vers 18h30. Et nous ne sommes déjà pas en première ligne. Loin de là ! Céline et Jérôme se faufilent dans la foule pour nous rejoindre. L'attente passe vite, sauf pour Laura qui lutte avec son TomTom pour tenter d'avoir un satellite. Elle va y arriver... juste avant le départ ! Ouf !
Une dizaine de minutes avant nous, c'est au tour des handisports et joëlettes de prendre le leur. C'est sous les applaudissements qu'ils partent. Un sas élite a été prévu et Franck a pu en bénéficier. Pour y accéder, il faut justifier d'un chrono sous les 34' pour les hommes et sous les 36' pour les femmes sur le 10 km, et sous les 1h10' chez les hommes et sous les 1h20' chez les femmes pour le Semi-Marathon. Ce qui veut dire que c'est très tendu pour y être invité ! Nous sommes sous les ordres du starter et c'est parti pour la 35ème édition de ''La Course entre Mer et Forêt''. Nous sommes près de 3000 coureurs (du 10 km et du Semi-Marathon mélangés) à nous élancer. Les premiers mètres de la Place de l'Hermitage sont un peu ''chaud'' car il faut arriver à se frayer un chemin parmi le nombre important de coureurs. Jérôme part devant moi. J'accélère pour lui emboîter le pas. Laura est derrière moi. Au lieu de continuer tout droit comme lors des éditions précédentes en passant devant l'Hôtel Westminster, cette fois-ci, nous tournons sur la gauche Avenue de la Paix. Un faux-plat descendant qui me permet de bien l'accrocher. Puis une fois en bas, nous tournons à gauche Avenue de la Reine Victoria, avant de tourner aussitôt à droite Rue Jean Monnet.
Une belle ligne droite de plus de 500 mètres qui nous fera déboucher sur la plage. Mais avant, nous passons devant le magnifique Hôtel de Ville du Touquet qui a été construit entre les deux guerres, en 1931. Juste après ce passage, la route s'élève un peu. Un piège vient se glisser sur le parcours, car des barrières sont mises sur la route pour délimiter l'emplacement des spectateurs à celui des coureurs. Mais on ne voit le début des barrières qu'au dernier moment car nous sommes en peloton. A cet endroit je suis passé juste devant Jérôme qui avait été gêné. Mais j'attends qu'il me repasse pour me repositionner derrière lui. Plus on se rapproche de la mer et plus on ressent le vent de face. Les derniers mètres de cet axe se font en faux-plat descendant. Je me retrouve devant la mer. Nous tournons à droite Boulevard du Docteur Jules Pouget. On laisse sur notre droite l'Aqualud. Je me fais lâcher par Jérôme. Le parcours tourne ensuite à gauche pour prendre la Route de la Corniche.
Ça grimpe pour accéder à cette corniche qui est entourée d'oyats. Dans cette petite grimpette, c'est au tour de Laura de me lâcher. Elle est partie pour faire un sacré chrono. Les deux premiers kilomètres sont déjà parcourus. Une fois en haut de la corniche, c'est un très long faux-plat d'un kilomètre qui fait suite et nous amène jusqu'à la Baie de la Canche. Magnifique paysage. Au bout, nous tournons à droite, pour longer le petit port de plaisance. Nous débouchons sur l'Avenue Jean Ruet. Saliha Rarbi, habituée des podiums et des victoires, se trouve juste derrière moi. Mais aucun exploit pour moi, car elle est seulement en mode entraînement. Elle est facile, moi beaucoup moins.
Nous tournons ensuite à gauche Boulevard de la Canche. J'y croise Jean-Pierre, notre excellent globe trotter de la photographie, qui me fait un coucou. J'en fais de même. Passage au ravitaillement juste avant le km 5, où je prends une petite bouteille d'eau. J'en bois un peu, mais j'en profite surtout pour m'arroser. Il ne fait pas une canicule, mais il fait quand même chaud, surtout quand le vent ne se ressent plus. Mon pote Olivier, qui fait le Semi-Marathon, est revenu sur moi. Il décide de rester avec en ma compagnie en me servant de lièvre. Nous pénétrons maintenant dans la partie ''Forêt'' de la ville, avec les magnifiques villas hors de prix à proximité du Centre Équestre, que le parcours va éviter cette année. Nous tournons sur la droite Avenue du 18 Juin. J'écoute les conseils d'Olivier car j'ai eu un petit coup de moins bien, mais je m'accroche.
Nous arrivons sur un rond-point, où il faut prendre bien sur la gauche pour remonter l'Avenue des 1000 Agréments. Je ne connaissais pas cette rue, mais une petite côte, pas très longue, coupe bien le rythme. Heureusement, la suite est plus simple car ça redescend juste après. On a le temps de discuter avec Saliha qui est toujours aussi facile alors que je vais à la même vitesse qu'elle... toujours aussi difficilement ! Nous continuons toujours tout droit avant d'arriver à l'Avenue de Picardie qu'on va prendre en tournant sur notre gauche. A cet endroit là, j'entends Laurence m'encourager. Elle est accompagnée de son mari. C'est sympa de leur part d'avoir fait le déplacement sans prendre part à la course mais seulement pour nous encourager.
Il n'y a pas de difficulté sur ce très long passage de l'Avenue de Picardie qui est longue de plus de 1,4 kilomètres, mais je manque un peu de jambes. Olivier fait ce qu'il peut pour m'encourager mais je préfère me concentrer pour ne pas perdre trop de temps. C'est long, mais, même s'il y a un peu moins de monde sur les bas-côtés en sous-bois, il reste pas moins beaucoup de personnes pour nous soutenir. Et mine de rien, ça fait passer le temps plus rapidement. Nous arrivons tout au bout de cette avenue dans un rond-point. Il faut prendre la première sortie pour accéder à l'Avenue des Canadiens. Un bon faux-plat montant nous attend. Pour m'aider, Olivier me dit que ça descend ! Menteur !!!! Bon, une fois en haut, il n'a pas tort, car ça redescend. Je retrouve ensuite du plat, toujours sur cette Avenue des Canadiens, puis en traversant un carrefour, nous poursuivons tout droit mais ça devient l'Avenue du Château. Premier virage à droite Avenue Marie-Louise. J'entends derrière moi, Manolee, une copine de Giao et d'Amandine qui est en train de revenir sur moi. Mais quand on tourne à gauche Avenue Jean-Louis Sanguet, c'est peut-être l'odeur de la ligne d'arrivée qui m'a fait ça, mais j'ai un regain de forme et j'arrive à imprimer un rythme bien meilleur.
J'entends Alexis m'encourager. Avec le soleil en plein dans les yeux je ne le vois pas, mais son encouragement fait du bien. Quand nous passons devant la Salle Paul Olombel, il y a la séparation des parcours du 10 km et du Semi-Marathon. Olivier prend donc la partie gauche de la chaussée et moi la droite. On se tape dans la main, puis je tourne aussitôt à droite pour pénétrer dans l'enceinte du Complexe Sportif Ferdi Petit. On passe derrière les terrains de football en empruntant de l'herbe pendant un peu plus de 100 mètres.
Puis je retrouve le bitume direction la piste d'athlétisme. On la longe en tournant sur la gauche puis quand on arrive à la hauteur d'un virage de cette piste, on prend un difficile virage à 180 degrés pour y accéder et débuter les 3/4 de tour. La relance est bien difficile, mais la piste est très belle. Sans vraiment accélérer, je reprends quelques coureurs puis je finis par passer sous l'arche d'arrivée 203ème/1643 en 42'17''.
Laura a terminé avec un chrono excellent juste au-dessus des 40 minutes et malheureusement n'a pas pu accrocher la victoire en catégorie espoir femme. Elle va échouer à la seconde place, ce qui est déjà très très bien, mais malheureusement hors prime. Puis c'est à mon frère d'en terminer, content et déçu à la fois car il espérait se rapprocher de son record qu'il avait établi en ma présence à Vignacourt cette année en 42'54''. Son chrono autour des 43'30'' est déjà un très bon temps !
Passage au ravitaillement final pour parler un peu de nos ressentis de course, puis je pars avec Laura pour rejoindre le parcours du Semi-Marathon vers le km 17, comme nous avions prévu d'accompagner Olivier et Louise-Marie sur leur fin de course. Quand on arrive à l'angle de l'Avenue de Picardie et de l'Avenue Louis Quetelart, nous tombons sur Laurence qui est toujours présente pour encourager les coureurs. Petite séance photos avec Laura en attendant les coureurs.
Franck passe dans les 15 premiers au scratch. Il est dans un petit peloton un peu devant Ben. Sothéa passe à son tour. Tout au bout, on aperçoit Olivier qui est en train d'arriver sur nous, alors nous nous préparons à redémarrer, et c'est parti. Olivier a un sacré niveau. D'ailleurs à un moment Laura lui demande s'il a l'intention de faire les derniers kilomètres à cette vitesse. J'ai repris des forces mais je confirme que ça va très vite. Claude, son entraîneur à CAP 21, ne va pas être content de lui car il devait faire le semi en 1h40'' puisqu'il est en préparation pour le Championnat de France des 100 kilomètres qui aura lieu en octobre à Amiens. Et il va franchement beaucoup plus vite que prévu. Il vole !!!!
Au kilomètre 19, je m'arrête pour attendre Louise-Marie. Laura va finir avec Olivier. Elle ne met pas beaucoup de temps pour arriver et je me place devant elle. Elle a une très belle foulée bien dynamique. Pour un premier Semi-Marathon, c'est une réussite. Je reste avec elle jusqu'à l'entrée dans l'enceinte du Complexe Sportif Ferdi Petit. Olivier aura fait un gros chrono, lui qui est en mode entraînement. Un peu plus de 1h30. Louise-Marie aura bien tenu jusqu'au bout et en termine en 1h31'45''. Première junior femme. Franck a fini un peu plus tôt dans un chrono d'un peu plus de 1h17' et surtout premier master 2 homme. Laurent et Fred finiront un peu plus loin.
Je retrouve les copains, mais on ne tarde pas de retourner aux véhicules pour mettre des vêtements secs car même s'il a fait très beau, le soleil commence à se coucher et la fraîcheur fait son apparition. Alors qu'on était en train de se changer, on entend le speaker au micro commencer à effectuer la remise des récompenses. Donc avec Laura on y retourne rapidement en courant mais malheureusement on avait oublié que seul le premier de chaque catégorie était récompensé. Et comme Laura n'a pas fait mieux que... 2ème !!! C'est quand même un excellent résultat avec un super chrono.
J'en profite pour retrouver Ben, Ludovic et leurs potes de Seine-Saint-Denis. Ben, avec son grand coeur habituel, lui qui s'occupe sans arrêt des associations pour les enfants malades et qui coure régulièrement sous les couleurs d'une de ces associations, va discuter avec la maman d'un enfant handicapé. Respect pour ton grand coeur ! Une petite pause a lieu après les récompenses du 10 kilomètres et en attendant le tirage au sort de lots qui va s'intercaler entre les podiums du 10 km et du Semi-Marathon, je vais chercher les résultats officiels des copains. Ça donne ceci :
10 km Label National FFA :
129ème/1643 en 40'02'' Laura VALLOIS (UA Chauny) --2ème espoir femme.
179ème/1643 en 41'43'' Saliha RARBI (Amical du Val de Somme).
203ème/1643 en 42'17'' Jeff BACQUET (Marne-et-Gondoire Athlétisme).
215ème/1643 en 42'23'' Ludovic DUFOUR (UA Chauny).
256ème/1643 en 43'29'' Olivier BACQUET (non licencié).
Semi-Marathon :
3ème/978 en 1h11'30'' Antoine DUBREUCQ (Amical du Val de Somme) --2ème senior homme.
7ème/978 en 1h13'38'' Ludovic DUBREUCQ (Running Club de Corbie).
16ème/978 en 1h17'27'' Franck BORDERON (Marne-et-Gondoire Athlétisme) --1er master 2 homme.
38ème/978 en 1h24'02'' Jérôme BENTEUR (COS Villers Athlétisme).
79ème/978 en 1h29'10'' Ludovic GARCIA (Blanc Mesnil Sport AC).
84ème/978 en 1h29'41'' Sothéa PHAL (non licencié).
99ème/978 en 1h30'41'' Olivier LEMAITRE (CAP 21).
113ème/978 en 1h31'45'' Louise-Marie THEVENIN-LEBRAN (SC Abbeville Athlétisme) --1ère junior femme.
205ème/978 en 1h38'36'' Virginie DURAND (Courir à Abbeville).
269ème/978 en 1h41'52'' Laurent LELEU (non licencié).
298ème/978 en 1h42'54'' Céline CORDELIER (Running Club de Corbie).
686ème/978 en 1h58'33'' Frédéric CAPELLE (non licencié).
Le tirage au sort n'a souri à personne de mon entourage. Ensuite on arrive au début des récompenses du Semi-Marathon. Tout d'abord c'est le podium des 5 premiers hommes au scratch avec Antoine Dubreucq qui prend la troisième place :
Un peu plus tard, au moment de la récompense de la première junior femme, c'est au tour de Louise-Marie d'être appelée et se voit remettre une coupe qui sera assortie d'une prime :
Pour finir, Franck n'a pas fait le voyage de Seine-et-Marne pour rien, car il remporte la victoire dans la catégorie master 2 homme :
Ensuite, la nuit est bien tombée et on va terminer la soirée autour d'une bonne bière (ou même plusieurs bières) bien fraîche. Antoine et Ludovic Dubreucq sont venus nous rejoindre pour discuter un peu. Après l'effort, le réconfort.
Prochaine compétition, mercredi soir sur des KEC avec Laura et probablement Laurent, dans l'Aisne ! Merci aux différents photographes : Lucas, Alexis, Jean-Pierre, Adilio, Eric...
A 13 heures 45, je récupère à Abbeville Louise-Marie et sa maman, puis direction la station balnéaire du Touquet en espérant éviter les traditionnels bouchons de jour de course. A notre grande surprise, ça va rouler sans aucun problème jusqu'à la fin. Je me stationne comme les années précédentes sur le parking de la Salle Paul Olombel où se font les retraits des dossards. Mon frère m'a chargé de récupérer le sien car il travaille et arrivera plus tard. Un petit coup d'œil sur l'immense listing des inscrits. Les numéros sont attribués par ordre alphabétique. Je vais porter le 57. Louise-Marie, qui a pourtant un prénom et un nom à rallonge ne trouve pas son numéro de dossard... alors qu'elle est une des seules à avoir deux lignes sur ce listing rien que pour elle ! Retrait du dossard, puis passage au stand pour récupérer un sac en cadeau et une soupe de poisson et non du pâté comme j'ai ''entendu''.
C'est ensuite parti pour une balade dans la ville afin d'essayer de repérer le nouveau parcours de la course, mais j'ai un peu de mal à saisir le début de ce nouveau parcours. La suite de la course est facile à repérer. Je laisse Louise-Marie et sa maman continuer leur balade sur la corniche, pour aller rejoindre Laura au niveau de la plage, qui est venue avec son club. Puis retour vers la Salle Olombel qui est située à un peu moins de 2 kilomètres de la plage, car Olivier et Franck viennent d'arriver. Je vais donc les rejoindre. Puis retour vers la plage, histoire de prendre l'air marin. Je rencontre plein d'amis qui vont courir ou simplement nous encourager : Alexis, Fred, Céline et Jérôme, Virginie et Karim, Ben, Ludo... j'en passe et des meilleurs.
Vers 17 heures 30, nous retrouvons les voitures car mon frère vient d'arriver. Nous en profitons pour préparer notre tenue de course, sans oublier de fixer la puce de chronométrage à la chaussure. Le temps va être idéal pour courir. C'est quand même pratique ce parking à proximité de la salle d'avant course, du départ et de l'arrivée. Finalement, tous les amis ont pu se garer dans ce secteur. Je pense aussi que le changement d'horaire en faisant décaler le départ de 16 heures à 19 heures est une bonne chose, car au niveau circulation pour accéder au site, ça n'a absolument rien à voir avec les années précédentes où l'arrivée sur Le Touquet était un enfer, et en plus la température sera moins importante que trois heures plus tôt, même si cette année, il fait bon.
Comme Laura ne s'échauffe quasiment pas avant une course, je devais partir faire le mien avec Olivier, mais un problème de clé de voiture l'empêche de m'accompagner. Je pars donc seul et cette fois-ci je demande à un bénévole de m'indiquer le début du nouveau départ. Je vais donc le tester. Ça change un peu car on ne va pas prendre l'étroite artère piétonne et commerçante qu'est la Rue Saint-Jean. Mais nul doute, qu'il y aura quand même du monde sur les trottoirs pour nous encourager. Le parcours est vraiment très agréable, certainement un des plus beau des très nombreux 10 kilomètres que j'ai couru.
Puis il va être l'heure de se rapprocher de la ligne de départ qui est située à l'angle de l'Avenue du Château et du Rond-Point des Sports. Sur le trajet j'y retrouve Laurent, Fred, puis Olivier. Il est encore un peu tôt, mais en 2015 nous étions entrés dans le sas de départ 15 minutes avant le coup de pistolet et on s'était retrouvé très loin. Alors, cette fois-ci j'y entre avec Laura et Olivier vers 18h30. Et nous ne sommes déjà pas en première ligne. Loin de là ! Céline et Jérôme se faufilent dans la foule pour nous rejoindre. L'attente passe vite, sauf pour Laura qui lutte avec son TomTom pour tenter d'avoir un satellite. Elle va y arriver... juste avant le départ ! Ouf !
Une dizaine de minutes avant nous, c'est au tour des handisports et joëlettes de prendre le leur. C'est sous les applaudissements qu'ils partent. Un sas élite a été prévu et Franck a pu en bénéficier. Pour y accéder, il faut justifier d'un chrono sous les 34' pour les hommes et sous les 36' pour les femmes sur le 10 km, et sous les 1h10' chez les hommes et sous les 1h20' chez les femmes pour le Semi-Marathon. Ce qui veut dire que c'est très tendu pour y être invité ! Nous sommes sous les ordres du starter et c'est parti pour la 35ème édition de ''La Course entre Mer et Forêt''. Nous sommes près de 3000 coureurs (du 10 km et du Semi-Marathon mélangés) à nous élancer. Les premiers mètres de la Place de l'Hermitage sont un peu ''chaud'' car il faut arriver à se frayer un chemin parmi le nombre important de coureurs. Jérôme part devant moi. J'accélère pour lui emboîter le pas. Laura est derrière moi. Au lieu de continuer tout droit comme lors des éditions précédentes en passant devant l'Hôtel Westminster, cette fois-ci, nous tournons sur la gauche Avenue de la Paix. Un faux-plat descendant qui me permet de bien l'accrocher. Puis une fois en bas, nous tournons à gauche Avenue de la Reine Victoria, avant de tourner aussitôt à droite Rue Jean Monnet.
Une belle ligne droite de plus de 500 mètres qui nous fera déboucher sur la plage. Mais avant, nous passons devant le magnifique Hôtel de Ville du Touquet qui a été construit entre les deux guerres, en 1931. Juste après ce passage, la route s'élève un peu. Un piège vient se glisser sur le parcours, car des barrières sont mises sur la route pour délimiter l'emplacement des spectateurs à celui des coureurs. Mais on ne voit le début des barrières qu'au dernier moment car nous sommes en peloton. A cet endroit je suis passé juste devant Jérôme qui avait été gêné. Mais j'attends qu'il me repasse pour me repositionner derrière lui. Plus on se rapproche de la mer et plus on ressent le vent de face. Les derniers mètres de cet axe se font en faux-plat descendant. Je me retrouve devant la mer. Nous tournons à droite Boulevard du Docteur Jules Pouget. On laisse sur notre droite l'Aqualud. Je me fais lâcher par Jérôme. Le parcours tourne ensuite à gauche pour prendre la Route de la Corniche.
Ça grimpe pour accéder à cette corniche qui est entourée d'oyats. Dans cette petite grimpette, c'est au tour de Laura de me lâcher. Elle est partie pour faire un sacré chrono. Les deux premiers kilomètres sont déjà parcourus. Une fois en haut de la corniche, c'est un très long faux-plat d'un kilomètre qui fait suite et nous amène jusqu'à la Baie de la Canche. Magnifique paysage. Au bout, nous tournons à droite, pour longer le petit port de plaisance. Nous débouchons sur l'Avenue Jean Ruet. Saliha Rarbi, habituée des podiums et des victoires, se trouve juste derrière moi. Mais aucun exploit pour moi, car elle est seulement en mode entraînement. Elle est facile, moi beaucoup moins.
Nous tournons ensuite à gauche Boulevard de la Canche. J'y croise Jean-Pierre, notre excellent globe trotter de la photographie, qui me fait un coucou. J'en fais de même. Passage au ravitaillement juste avant le km 5, où je prends une petite bouteille d'eau. J'en bois un peu, mais j'en profite surtout pour m'arroser. Il ne fait pas une canicule, mais il fait quand même chaud, surtout quand le vent ne se ressent plus. Mon pote Olivier, qui fait le Semi-Marathon, est revenu sur moi. Il décide de rester avec en ma compagnie en me servant de lièvre. Nous pénétrons maintenant dans la partie ''Forêt'' de la ville, avec les magnifiques villas hors de prix à proximité du Centre Équestre, que le parcours va éviter cette année. Nous tournons sur la droite Avenue du 18 Juin. J'écoute les conseils d'Olivier car j'ai eu un petit coup de moins bien, mais je m'accroche.
Nous arrivons sur un rond-point, où il faut prendre bien sur la gauche pour remonter l'Avenue des 1000 Agréments. Je ne connaissais pas cette rue, mais une petite côte, pas très longue, coupe bien le rythme. Heureusement, la suite est plus simple car ça redescend juste après. On a le temps de discuter avec Saliha qui est toujours aussi facile alors que je vais à la même vitesse qu'elle... toujours aussi difficilement ! Nous continuons toujours tout droit avant d'arriver à l'Avenue de Picardie qu'on va prendre en tournant sur notre gauche. A cet endroit là, j'entends Laurence m'encourager. Elle est accompagnée de son mari. C'est sympa de leur part d'avoir fait le déplacement sans prendre part à la course mais seulement pour nous encourager.
Il n'y a pas de difficulté sur ce très long passage de l'Avenue de Picardie qui est longue de plus de 1,4 kilomètres, mais je manque un peu de jambes. Olivier fait ce qu'il peut pour m'encourager mais je préfère me concentrer pour ne pas perdre trop de temps. C'est long, mais, même s'il y a un peu moins de monde sur les bas-côtés en sous-bois, il reste pas moins beaucoup de personnes pour nous soutenir. Et mine de rien, ça fait passer le temps plus rapidement. Nous arrivons tout au bout de cette avenue dans un rond-point. Il faut prendre la première sortie pour accéder à l'Avenue des Canadiens. Un bon faux-plat montant nous attend. Pour m'aider, Olivier me dit que ça descend ! Menteur !!!! Bon, une fois en haut, il n'a pas tort, car ça redescend. Je retrouve ensuite du plat, toujours sur cette Avenue des Canadiens, puis en traversant un carrefour, nous poursuivons tout droit mais ça devient l'Avenue du Château. Premier virage à droite Avenue Marie-Louise. J'entends derrière moi, Manolee, une copine de Giao et d'Amandine qui est en train de revenir sur moi. Mais quand on tourne à gauche Avenue Jean-Louis Sanguet, c'est peut-être l'odeur de la ligne d'arrivée qui m'a fait ça, mais j'ai un regain de forme et j'arrive à imprimer un rythme bien meilleur.
J'entends Alexis m'encourager. Avec le soleil en plein dans les yeux je ne le vois pas, mais son encouragement fait du bien. Quand nous passons devant la Salle Paul Olombel, il y a la séparation des parcours du 10 km et du Semi-Marathon. Olivier prend donc la partie gauche de la chaussée et moi la droite. On se tape dans la main, puis je tourne aussitôt à droite pour pénétrer dans l'enceinte du Complexe Sportif Ferdi Petit. On passe derrière les terrains de football en empruntant de l'herbe pendant un peu plus de 100 mètres.
Puis je retrouve le bitume direction la piste d'athlétisme. On la longe en tournant sur la gauche puis quand on arrive à la hauteur d'un virage de cette piste, on prend un difficile virage à 180 degrés pour y accéder et débuter les 3/4 de tour. La relance est bien difficile, mais la piste est très belle. Sans vraiment accélérer, je reprends quelques coureurs puis je finis par passer sous l'arche d'arrivée 203ème/1643 en 42'17''.
Laura a terminé avec un chrono excellent juste au-dessus des 40 minutes et malheureusement n'a pas pu accrocher la victoire en catégorie espoir femme. Elle va échouer à la seconde place, ce qui est déjà très très bien, mais malheureusement hors prime. Puis c'est à mon frère d'en terminer, content et déçu à la fois car il espérait se rapprocher de son record qu'il avait établi en ma présence à Vignacourt cette année en 42'54''. Son chrono autour des 43'30'' est déjà un très bon temps !
Passage au ravitaillement final pour parler un peu de nos ressentis de course, puis je pars avec Laura pour rejoindre le parcours du Semi-Marathon vers le km 17, comme nous avions prévu d'accompagner Olivier et Louise-Marie sur leur fin de course. Quand on arrive à l'angle de l'Avenue de Picardie et de l'Avenue Louis Quetelart, nous tombons sur Laurence qui est toujours présente pour encourager les coureurs. Petite séance photos avec Laura en attendant les coureurs.
Franck passe dans les 15 premiers au scratch. Il est dans un petit peloton un peu devant Ben. Sothéa passe à son tour. Tout au bout, on aperçoit Olivier qui est en train d'arriver sur nous, alors nous nous préparons à redémarrer, et c'est parti. Olivier a un sacré niveau. D'ailleurs à un moment Laura lui demande s'il a l'intention de faire les derniers kilomètres à cette vitesse. J'ai repris des forces mais je confirme que ça va très vite. Claude, son entraîneur à CAP 21, ne va pas être content de lui car il devait faire le semi en 1h40'' puisqu'il est en préparation pour le Championnat de France des 100 kilomètres qui aura lieu en octobre à Amiens. Et il va franchement beaucoup plus vite que prévu. Il vole !!!!
Au kilomètre 19, je m'arrête pour attendre Louise-Marie. Laura va finir avec Olivier. Elle ne met pas beaucoup de temps pour arriver et je me place devant elle. Elle a une très belle foulée bien dynamique. Pour un premier Semi-Marathon, c'est une réussite. Je reste avec elle jusqu'à l'entrée dans l'enceinte du Complexe Sportif Ferdi Petit. Olivier aura fait un gros chrono, lui qui est en mode entraînement. Un peu plus de 1h30. Louise-Marie aura bien tenu jusqu'au bout et en termine en 1h31'45''. Première junior femme. Franck a fini un peu plus tôt dans un chrono d'un peu plus de 1h17' et surtout premier master 2 homme. Laurent et Fred finiront un peu plus loin.
Je retrouve les copains, mais on ne tarde pas de retourner aux véhicules pour mettre des vêtements secs car même s'il a fait très beau, le soleil commence à se coucher et la fraîcheur fait son apparition. Alors qu'on était en train de se changer, on entend le speaker au micro commencer à effectuer la remise des récompenses. Donc avec Laura on y retourne rapidement en courant mais malheureusement on avait oublié que seul le premier de chaque catégorie était récompensé. Et comme Laura n'a pas fait mieux que... 2ème !!! C'est quand même un excellent résultat avec un super chrono.
J'en profite pour retrouver Ben, Ludovic et leurs potes de Seine-Saint-Denis. Ben, avec son grand coeur habituel, lui qui s'occupe sans arrêt des associations pour les enfants malades et qui coure régulièrement sous les couleurs d'une de ces associations, va discuter avec la maman d'un enfant handicapé. Respect pour ton grand coeur ! Une petite pause a lieu après les récompenses du 10 kilomètres et en attendant le tirage au sort de lots qui va s'intercaler entre les podiums du 10 km et du Semi-Marathon, je vais chercher les résultats officiels des copains. Ça donne ceci :
10 km Label National FFA :
129ème/1643 en 40'02'' Laura VALLOIS (UA Chauny) --2ème espoir femme.
179ème/1643 en 41'43'' Saliha RARBI (Amical du Val de Somme).
203ème/1643 en 42'17'' Jeff BACQUET (Marne-et-Gondoire Athlétisme).
215ème/1643 en 42'23'' Ludovic DUFOUR (UA Chauny).
256ème/1643 en 43'29'' Olivier BACQUET (non licencié).
Semi-Marathon :
3ème/978 en 1h11'30'' Antoine DUBREUCQ (Amical du Val de Somme) --2ème senior homme.
7ème/978 en 1h13'38'' Ludovic DUBREUCQ (Running Club de Corbie).
16ème/978 en 1h17'27'' Franck BORDERON (Marne-et-Gondoire Athlétisme) --1er master 2 homme.
38ème/978 en 1h24'02'' Jérôme BENTEUR (COS Villers Athlétisme).
79ème/978 en 1h29'10'' Ludovic GARCIA (Blanc Mesnil Sport AC).
84ème/978 en 1h29'41'' Sothéa PHAL (non licencié).
99ème/978 en 1h30'41'' Olivier LEMAITRE (CAP 21).
113ème/978 en 1h31'45'' Louise-Marie THEVENIN-LEBRAN (SC Abbeville Athlétisme) --1ère junior femme.
205ème/978 en 1h38'36'' Virginie DURAND (Courir à Abbeville).
269ème/978 en 1h41'52'' Laurent LELEU (non licencié).
298ème/978 en 1h42'54'' Céline CORDELIER (Running Club de Corbie).
686ème/978 en 1h58'33'' Frédéric CAPELLE (non licencié).
Le tirage au sort n'a souri à personne de mon entourage. Ensuite on arrive au début des récompenses du Semi-Marathon. Tout d'abord c'est le podium des 5 premiers hommes au scratch avec Antoine Dubreucq qui prend la troisième place :
Un peu plus tard, au moment de la récompense de la première junior femme, c'est au tour de Louise-Marie d'être appelée et se voit remettre une coupe qui sera assortie d'une prime :
Pour finir, Franck n'a pas fait le voyage de Seine-et-Marne pour rien, car il remporte la victoire dans la catégorie master 2 homme :
Ensuite, la nuit est bien tombée et on va terminer la soirée autour d'une bonne bière (ou même plusieurs bières) bien fraîche. Antoine et Ludovic Dubreucq sont venus nous rejoindre pour discuter un peu. Après l'effort, le réconfort.
Prochaine compétition, mercredi soir sur des KEC avec Laura et probablement Laurent, dans l'Aisne ! Merci aux différents photographes : Lucas, Alexis, Jean-Pierre, Adilio, Eric...
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire