Mardi 20 juin 2017
Nous voilà à la troisième étape de
ces ''6 Jours du Toulois''. La chaleur est toujours aussi écrasante.
Un peu moins de 40 degrés vont nous attendre au départ qui aura
lieu à Chaudeney-sur-Moselle. Je ne vais avoir aucun repère ici car
je n'ai jamais fait cette étape. L'an dernier elle s'y était déroulée
mais je n'étais pas présent sur les 6 Jours. Eric m'a prévenu que
la course ne serait pas de tout repos avec 16 kilomètres de trail
prévus et des changements incessants de rythmes entre montées,
descentes, faux-plats, caillasse, … Il y aura quelques parties
ombragées mais également beaucoup de parties en plein cagnard. Le
vent est à peine présent pour nous donner un semblant de fraîcheur.
A 17 heures, le thermomètre de ma voiture stationnée à l'ombre
sous les arbres, indique 42 degrés. On est tous un peu frappadingue
nous les coureurs. Mais on aime ça.
J'arrive à Chaudeney-sur-Moselle vers
17 heures 45, soit une heure et quart avant le départ. Je me suis
stationné à quelques mètres de la ligne d'arrivée. Comme ça je
n'aurais pas à aller loin pour me changer, une fois crevé après
l'étape. Je vais à la Salle des Fêtes Maurice Bouchot afin de
signer la feuille d'engagement journalière. Fanny vient prendre des
nouvelles de ma cheville. Diagnostic : distension ligamentaire. Je vais aller moins vite mais j'irai au bout !
C'est bien, j'ai pu me stationner à
l'ombre, donc j'en profite un peu pour me changer. C'est quand même
mieux qu'en plein soleil. Un coureur bien sympa se stationne à côté
de moi. C'est son premier ''6 Jours'' et en est enchanté. Une fois
prêt, je pars faire mon échauffement. Au bout de quelques centaines
de mètres, je suis déjà assoiffé. Je rencontre Seb, qui m'avait
invité à passer l'après-midi chez lui dans sa piscine, ainsi que
Pierre. Seb est pour le moment à la seconde place des 6 Jours et
Pierre fait les P'tits 6 Jours. Un peu avant d'aller sur la ligne de
départ, je retrouve Raphaël qui a toujours ses douleurs au dos.
Il est maintenant l'heure d'aller se
rendre derrière la ligne de départ placée Rue Haute, décalée
d'une centaine de mètres par rapport à celle d'arrivée. Pendant
que je me glisse parmi les coureurs, Eric, qui est arrivé peu de
temps avant vient me dire bonjour avant de se placer plus en arrière
dans le peloton. Nous sommes nombreux aujourd'hui, car contrairement
à hier, les coureurs des ''P'tits 6 Jours'' sont là en plus de nous
et de ceux qui ne font que l'étape d'aujourd'hui. Le coup de
pistolet a du mal à partir mais le départ est quand même donné.
C'est quelques secondes plus tard qu'on entend retentir le son du
revolver. Nous allons tout droit Rue du Colombier en passant sur la
ligne d'arrivée en sens inverse par rapport à la fin. Puis
attention au piège, car nous prenons légèrement à gauche Rue de
la Mairie. Elle descend et souvent je me fais avoir en partant trop
vite. J'essaye de m'appliquer. Nous tournons à droite Rue Jean
Rosman où ça descend moins fort. Mais en prenant légèrement sur
la droite, nous remontons sur la Rue Edmond Gérard.
C'est à cet endroit que Pierre revient. C'est la première fois qu'il part moins vite que moi. Nous échangeons quelques mots, puis en tournant à gauche dans la descente de la Rue du Capitaine Paturaud, je le laisse s'éloigner de moi, continuant à ma vitesse. Nous quittons la route en passant sous un petit pont de chemin de fer. Des gros cailloux jonchent le sol et je m'applique à poser correctement le pied pour ne pas me refaire mal. Nous avons tourné sur la gauche mais on va revenir sur la droite car on va faire une sorte de boucle. En revenant sur la droite, nous longeons la Moselle. C'est joli. Pour le moment ça ce passe bien, mais je dois prendre le plus possible à droite où c'est le moins accidenté. Le km 2 est passé. Un beau virage sur la gauche permet de voir les coureurs derrière nous en regardant simplement sur la gauche.
Un peu plus loin, nous passons sous le pont de l'autoroute A31 et retrouvons le bitume, tout en continuant à longer la Moselle. Je double quelques coureurs. Sur le presque plat, la cheville tient bien le coup même si elle est sacrément raide. Raphaël est à mes côtés. Nous tournons deux fois sur notre droite pour prendre la Rue de Toul en direction de Chaudeney. Au km 3, je ne peux pas continuer à suivre Raph. Ça va trop vite pour moi. J'entre à nouveau dans Chaudeney-sur-Moselle. Nous repassons sous l'Autoroute A31, puis on en a terminé avec le plat.
C'est à cet endroit que Pierre revient. C'est la première fois qu'il part moins vite que moi. Nous échangeons quelques mots, puis en tournant à gauche dans la descente de la Rue du Capitaine Paturaud, je le laisse s'éloigner de moi, continuant à ma vitesse. Nous quittons la route en passant sous un petit pont de chemin de fer. Des gros cailloux jonchent le sol et je m'applique à poser correctement le pied pour ne pas me refaire mal. Nous avons tourné sur la gauche mais on va revenir sur la droite car on va faire une sorte de boucle. En revenant sur la droite, nous longeons la Moselle. C'est joli. Pour le moment ça ce passe bien, mais je dois prendre le plus possible à droite où c'est le moins accidenté. Le km 2 est passé. Un beau virage sur la gauche permet de voir les coureurs derrière nous en regardant simplement sur la gauche.
Un peu plus loin, nous passons sous le pont de l'autoroute A31 et retrouvons le bitume, tout en continuant à longer la Moselle. Je double quelques coureurs. Sur le presque plat, la cheville tient bien le coup même si elle est sacrément raide. Raphaël est à mes côtés. Nous tournons deux fois sur notre droite pour prendre la Rue de Toul en direction de Chaudeney. Au km 3, je ne peux pas continuer à suivre Raph. Ça va trop vite pour moi. J'entre à nouveau dans Chaudeney-sur-Moselle. Nous repassons sous l'Autoroute A31, puis on en a terminé avec le plat.
Nous tournons à gauche Rue du Chazot.
Ça monte pas mal dès le début, puis quand il y a une courbe sur la
gauche, ça fait mal car c'est encore plus raide. Dominique, sur le
bas-côté, m'encourage à m'accrocher. Je sais que c'est dans la
tête, mais je serre les dents. J'arrive juste à côté de
l'Autoroute A31 qu'on longe, tout en continuant à monter mais moins
fort.
Je suis un peu seul en ce moment. Derrière il y a un petit trou et devant, Raphaël a pris les devants. Tout en courant je regarde les véhicules circuler sur l'autoroute. Aucun des conducteurs ne prêtent attention aux coureurs. Je suis bien content d'arriver au bout de cette montée, car même si sur la fin c'est plutôt du faux-plat montant, j'en ch** quand même avec cette chaleur et ici, il n'y a rien pour se protéger du soleil.
Je tourne à droite en prenant un chemin de terre descendant. Après quelques courbes, ça remonte. La montée nous ramène sur le bitume et nous fait également ré-entrer dans les rues de Chaudeney et en particulier celle d'André Bachmann. Ça continue de grimper quand on passe à côté d'une école, puis un peu de plat, histoire de souffler un peu. Mais c'est de courte durée, car nous tournons à gauche Rue de La Fontaine. Ça monte pas mal du tout. Je ne fais que regarder mes pieds car si je regarde en haut, je vais être démoralisé. J'entends Fanny qui m'encourage bien. C'est très gentil à elle.
Un peu plus loin, cette rue devient un chemin de terre assez large. Il tourne sur la droite avec tout au bout le premier ravitaillement en point de mire. Je ne cesse de changer de trajectoire pour éviter les trous et abîmer encore un peu plus ma cheville meurtrie. Au ravitaillement, je prends un gobelet d'eau à la volée, juste avant de continuer en suivant ce chemin qui tourne à gauche. Un spectateur donne les places des différents coureurs. A priori je serais pour le moment à la 44ème place. Mais je risque d'en perdre un paquet car je galère. C'est relativement plat, puis nous tournons à gauche sur un léger faux-plat montant toujours avec le même type de sol, mais avec le vent de face. Je m'accroche à un groupe de coureurs qui vient de me doubler. Nous entrons dans les rues de Dommartin-lès-Toul par la Rue De Lattre de Tassigny. C'est tout plat et le bitume est en excellent état. Au bout nous tournons à droite Rue du 8ème Bataillon de Chasseurs à Pied. Ça monte aussitôt. Tellement qu'un cycliste va moins vite que moi. Je finis par le doubler. L'état de la chaussée est en piteuse état. D'ailleurs, quand ça devient un vrai chemin, c'est limite mieux. Mais ça continue toujours de monter. Au bout, se trouve le second ravitaillement au km 7,5. Je prends un gobelet d'eau, toujours sans m'arrêter.
Un peu de répit avec un peu de plat, mais c'est de courte durée une fois de plus, car ça remonte bien. Philippe me double, il est accompagné de la première féminine. Il me parle gentiment de mon blog. Ce n'est pas le premier à le faire aujourd'hui. Ça fait toujours plaisir. Puis il s'en va. Mais je ne perds pas trop de temps. En haut, ça continue tout droit mais ça descend. Quand je lève la tête, je vois que ça va bientôt bien remonter. J'arrive dans cette énième partie montante. Ça ne cesse de relancer. Il n'y a pas vraiment de moment où on peut se caler sur son tempo. Ça change sans arrêt. Nous tournons ensuite à droite sur une route bitumée, la Route de Villiers-le-Sec. On y reste environ 200 mètres avant de s'engouffrer sur la droite dans la forêt sur un chemin un peu plus étroit mais descendant. Même si ça ne descend pas fort, ça permet de souffler un peu quand même. On y reste un peu plus d'un kilomètre, car à l'issue, nous prenons un virage difficile sur la gauche, car bien serré, pour remonter la Route de Villiers-le-Sec. Je la monte pas très vite, mais ce qui me rassure, c'est que les coureurs autour de moi ne vont pas forcément bien plus vite. Tout en haut, se trouve un joueur d'accordéon. C'est à cet endroit là que nous tournons à droite pour retrouver un chemin de terre. Le troisième ravitaillement y est aussi. Cette fois-ci je m'y arrête, chose que je ne fais jamais. Mais il fait tellement chaud, que je prends plusieurs gobelet pour me rafraîchir. Je ne perds pas trop de temps en repartant pratiquement aussitôt.
Un peu plus loin, je me fais reprendre par mon compagnon de route de la veille. Il prend de mes nouvelles et ralentit un peu en se plaçant devant moi. Mais la montée qui suit me fait un peu trop mal et même si j'essaye de m'accrocher, je finis par lâcher prise. Tant pis, je continue seul. Je n'arrive pas à prendre la moindre foulée de tous les coureurs qui me doublent. Nous ne sommes plus dans la forêt. Nous la longeons. En fait on se retrouve juste entre la forêt et les champs, en plein soleil sur un faux-plat descendant. En bas, virage à droite pour cette fois un faux-plat légèrement montant, toujours sur la caillasse. Mais quand on arrive au niveau des premières maisons, nous sommes à nouveau sur du bitume. Ça monte un petit peu sur la Rue des Vignes de Noël, puis je tourne à droite Rue des Bracottes sur du plat. Dès que j'arrive Rue de la Mairie, qu'on a pris dans le sens inverse tout à l'heure, on monte. Je jette un coup d'œil derrière moi. Je ne vois personne. Je poursuis à mon rythme et en haut, je tourne à droite Rue du Colombier en entendant Fanny m'encourager. Je franchis la ligne d'arrivée 65ème/232 en 1h16'27''. Je conserve ma 28ème au classement général des 6 Jours.
Les secouristes nous tendent des gobelets. J'ai vraiment eu chaud. Je retourne à la voiture pour me changer et comme je suis stationné à côté de la dernière ligne droite, je jette un coup d'œil pour ne pas rater l'arrivée d'Eric. Je vois que bon nombre de coureurs finissent bien fatigués. Bien après moi, Eric arrive enfin. Il franchit à son tour la ligne.
Je finis de me changer, puis je me dirige dans la cour de la Salle des Fêtes Maurice Bouchot. Je laisse Fanny, qui a retrouvé son rôle de bénévole, s'affairer avec la récolte des résultats. D'autres coureurs continuent à arriver. Cette étape aura bien fait des dégâts aussi bien dans l'état de fraîcheur des coureurs, qui sont maintenant tous plus ou moins entamés, que dans les écarts chronométriques.
En arrivant dans la cour, je tombe sur Pierre et Thomas. Pierre est dégoûté de son état de forme tandis que Thomas a gagné l'étape et conforte sa première place au classement général des ''6 Jours''. Eric est installé sur un banc, bien fatigué. Je repasse à plusieurs reprises au ravitaillement, j'ai toujours bien soif. Le pot de l'amitié offert par la municipalité de Chaudeney-sur-Moselle est ensuite servi.
Je vais ensuite aux résultats. Ça donne ça :
1er en 57'23'' Thomas VILLEMIN.
7ème en 1h02'27'' Sébastien NICOLAS.
21ème en 1h06'57'' Clément BIGEREL.
31ème en 1h10'33'' Raphaël GALANTE.
35ème en 1h11'05'' Pierre FRANCKHAUSER.
58ème en 1h15'03'' Philippe BON.
65ème en 1h16'27'' Jeff BACQUET.
68ème en 1h17'25'' Julien BREITSPRECHER.
68ème en 1h17'25'' Julien BREITSPRECHER.
98ème en 1h20'21'' Laurent SIATKA.
150ème en 1h26'35'' Patrick COLIN.
214ème en 1h41'06'' Eric DUGUET.
C'est le moment de passer à table. La pasta party offerte par l'organisation est servie. Ce soir c'est spaghettis-bolognaise. Au même moment, un des coureurs part à bord du véhicule des pompiers en direction de l'hôpital. Nous sommes à mi-course. Trois étapes ont été courues, il en reste autant. Mais demain c'est journée de relâche. On reprend les choses sérieuses jeudi à 19 heures avec à priori encore du plus chaud. Si si, c'est possible. Nous serons alors du côté de Foug ! Un grand merci à Fanny pour ses photos ainsi qu'à Dominique, Jean-Pierre, Yasmina, Jean-Paul, ...
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